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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:30
Soro Gbagbo2Laurent Gbagbo et sa mafia

 

La Côte d’Ivoire, depuis déjà cinq ans en arrière, aurait dû s’être choisi un Président de la République. Qu’il fut nouveau ou pas, peu importait. Que ce fut Gbagbo ou pas, là n’était pas le problème. Un Etat qui se veut démocratique, de droit, où on ne peut pas empêcher les populations d’aspirer au changement qualitatif, au droit légitime d’améliorer leur existence et donc de se désigner, librement, l’homme ou la femme qu’ils jugent apte à les y aider, et par-dessus tout doté d’une loi fondamentale qui définit les règles du jeu démocratique, ne doit pas se payer le luxe d’enfreindre ces règles du jeu.
Or, répétons-le, notre pays, depuis cinq longues années, est pris en flagrant délit de violation de ces règles.
Depuis le 30 octobre 2005, date constitutionnelle de la fin du mandat de Laurent Gbagbo, qui a accédé à la magistrature suprême – dans les conditions qu’on sait – à l’issue d’un scrutin qui a eu lieu au même mois en 2000, les Ivoiriens auraient dû être invités à se rendre dans les urnes pour renouveler leur contrat social avec l’homme de leur choix. Rien de cela n’a été fait. Depuis cette date jusqu’à ce jour, les années sont passées et se sont ressemblées comme des gouttes d’eau. Cela, malgré tous les accords de paix signés ainsi que les avancées notables obtenues dans le processus électoral. Même l’accord de Ouagadougou, initiative personnelle de Gbagbo, n’a pas connu meilleur sort, puisque les multiples dates fixées pour les élections ont toutes été ajournées. Des obstacles artificiels ayant toujours été placés sur le chemin des élections.
Pourquoi ? Par la faute de quoi ou de qui les Ivoiriens ne peuvent-ils pas se choisir un Président légitime et légal ?
Eh bien, par la faute d’un régime, la Refondation. Mais, surtout, d’un homme, Laurent Gbagbo.
Le fait est que les Ivoiriens et tous ceux qui vivent dans ce pays, sont sous l’emprise impitoyable de ce couple, refondation-Gbagbo. Ils ont la désagréable sensation d’être étranglés par des mains si rageuses qu’ils en perdent le souffle de vie. Un ami est même allé jusqu’à traiter ce couple d’infernal, voire de démoniaque. Il est peut-être excessif.
Mais ce jugement extrême est sans doute à la mesure du sentiment qui l’anime au plus profond de lui-même depuis l’accession de ce régime au pouvoir d’Etat. Car, pour la petite histoire, l’ami en question était, jusqu’à une date récente, un inconditionnel du FPI et de Laurent Gbagbo. Sa déception, on peut donc le comprendre, est immense.
Vous avez dit déception ! Le mot est donc lâché. Et pour en appréhender toute la charge sémantique, en tout cas en ce qui concerne Gbagbo et le FPI, il faut remonter assez loin, deux décennies en arrière. Au moment où ce parti battait, dans une opposition tapageuse et pour le moins acariâtre, le pavé de la lutte pour la conquête du pouvoir. De la clandestinité à la réinstauration du multipartisme en avril 1990, Laurent Gbagbo et ses camarades socialistes, abreuvés de thèses généreuses de cette doctrine, ne laissaient aucun répit au pouvoir en place d’alors, incarné à l’époque par un certain Houphouët-Boigny, et jugé par trop tributaire de l’Occident, notamment, du joug de la puissance coloniale française. Gbagbo clamait et proclamait alors partout – même dans l’exil qu’il s’était volontairement offert en France alors qu’il n’était pas vraiment menacé dans son pays – que la Côte d’Ivoire méritait d’être gouvernée autrement qu’elle ne l’était par Houphouët-Boigny. Historien de formation, il aimait à rappeler que le destin d’une nation, d’un peuple, comme la Côte d’Ivoire, ne pouvait s’accomplir qu’avec des hommes de la carrure historique d’un Soumangourou Kanté, Samory Touré ou encore Facoly Daba, auxquels il s’identifiait.
Quand revint le multipartisme qu’il réclama obstinément et avec fracas – souvenons-nous du fameux « Houphouët voleur ! », qu’il suscita dans la frange juvénile de la population et qui fut le détonateur, certes avec le discours de La Baule de François Mitterrand, de cet ordre politique nouveau, sa hargne pour la conquête du pouvoir ne baissa guère d’intensité. Le verbe dur et parfois outrageux (il traita, au cours d’un meeting à Agboville, les tenants du pouvoir d’ « ignares », de « nuls »), Gbagbo stigmatisait surtout la gestion jugée hasardeuse et pour le moins accaparatrice des richesses du pays par le pouvoir PDCI. Il assimilait Houphouët et ses collaborateurs à une camarilla de prédateurs. Il avait tellement la boulimie du pouvoir qu’il était prêt à toutes les compromissions, voire même les trahisons, pour s’emparer de ce pouvoir. Il faut encore se souvenir du court-circuitage des ses alliés de la gauche démocratique (l’USD, le PSI, le PIT) pour se présenter seul contre Houphouët à la présidentielle de 1990, ses alliances sournoises et fortement trompeuses avec le RDR (Front républicain) et le PDCI (Front patriotique) pour comprendre la philosophie du pouvoir de Laurent Gbagbo. Outre ce côté perfide, l’homme était un expert dans le brassage des promesses faramineuses pour persuader le peuple de le porter au pouvoir. « Donnez-moi le pouvoir, disait-il aux planteurs, et je vous le rendrai », « Dix petits milliards suffisent pour régler le problème de l’Université », lançait-il aux étudiants. L’assurance maladie universelle pour barrer la route aux problèmes de santé publique, la décentralisation pour booster le développement rural, étaient entre autres ses potions magiques pour sortir la Côte d’Ivoire du sous-développement. Gbagbo excellait en outre dans un populisme savamment distillé au sein de la population à travers un discours ondoyant, qui laissait croire que seul lui, fils de pauvre, donc au fait des conditions existentielles du petit peuple, pouvait comprendre et donc solutionner les problèmes de ce petit peuple. En réalité, il fallait être d’une grande incrédulité et assez hermétique aux professions de foi, quelle que soit le vernis dont elles étaient enduites, pour ne pas tomber sous le charme du discours de Laurent Gbagbo. Il était l’espoir du peuple.
Mais c’est Franz-Olivier Giesbert qui disait : « Plus l’espérance est grande, plus la déception est violente ».
Las ! À l’épreuve du terrain, de la pratique du pouvoir d’Etat, qui lui échut, voilà dix bonnes années. La désillusion est grande pour le peuple ivoirien. Empruntons alors à Abraham Lincoln, cette réflexion profonde qu’il émit lors d’un message adressé au Congrès américain : « ce que je veux avant tout savoir, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec». Soumettons-là ensuite à la sagacité d’un homme comme Laurent Gbagbo.
Que répondrait le chef de l’Etat ivoirien à cette question du 26ème Président des Etats-Unis ? Quelle réponse donnerait-il qui soit conforme à la réalité de son état d’esprit, de sa conviction profonde, face à son parcours à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire, dix années après son accession au pouvoir d’Etat ?
Car, telle que posée, cette question du mythique personnage américain, qui abolît, en 1863, l’esclavage dans son pays, revêt une double dimension. Celle de l’échec en tant que résultat d’une action, et de la capacité de l’acceptation de cet échec. En d’autres termes, la question reviendrait à demander à Gbagbo si, en son âme et conscience, il admettait avoir échoué et, si c’était le cas, se disposait humblement à prendre de la hauteur, ne serait-ce que du point de vue intellectuel, pour en tirer les conséquences.
Evidemment, pour qui connaît l’homme, l’exercice relève d’une gageure. On imagine bien ce conflit intérieur entre son égo personnel et la vérité des faits. La vérité du bilan de la décennie de gouvernance qu’il vient d’achever. La vérité du résultat de la prise en main, voilà dix ans, du destin de ses compatriotes. Inutile donc de feindre d’ignorer que jamais, Laurent Gbagbo ne laissera cette réalité-là prendre le dessus sur son orgueil personnel.
Et pourtant, pour peu qu’on ait été témoin de l’histoire récente de ce pays et qu’en tant que journaliste, historien du quotidien, on ait pu établir une comparaison entre le discours de l’opposant (historique) à Houphouët-Boigny et à Konan Bédié et les actes posés par le président de la République de ces dix dernières années, on mesure l’étendue du fossé entre les deux époques.
C’est patent et indiscutable : Laurent Gbagbo a échoué sur toute la ligne ! Au plan de la gouvernance proprement dite, tout ce qu’il avait brassé comme promesses tant qu’il gérait encore le ministère de la parole, il les a effectivement réalisées … mais à l’envers. Il a fait tout le contraire de ce qu’il avait promis. Les 10 petits milliards pour l’Université, il les a plutôt utilisés pour diviser les étudiants, pour leur permettre de s’acheter des machettes pour s’entre-découper ou flageller leurs maîtres. Aucune école ni université n’est sortie de terre sous lui. Aux paysans, il ne leur a pas redonné le pouvoir comme il l’avait professé, il leur a servi la pire des misères jamais vécue. Le développement qu’il avait annoncé pour le pays profond à travers la décentralisation, s’est avéré une véritable démonstration d’anéantissement des infrastructures déjà mises en place par ses prédécesseurs. Toutes les routes, les bâtiments de prestige construits depuis Houphouët sont en lambeaux. Il a ruiné l’économie au point où la simple ménagère ne sait aujourd’hui, face à la flambée des prix, à quel saint se vouer. Pis, il a favorisé l’émergence d’un discours anti-français, voire anti- occidental, qui a causé la destruction de centaines d’unités industrielles tenues par ces personnes. Dans cette bataille-là, personne, en tout cas en ce qui concerne ses pairs africains, ne l’a suivi. La preuve, le 14 juillet dernier, tous les chefs d’Etat africains invités en France par le président Sarkozy, 14 au total, pour commémorer avec lui, les cinquante ans d’indépendance de nos pays ont fait le déplacement. Gbagbo a été le seul à manquer à l’appel. Il est isolé dans son aventure. Il avait rêvé d’un grand destin pour lui-même, au finish, il se retrouve tout penaud. Il a déçu les Ivoiriens. KORE EMMNUEL

Source: Le Patriote

LE TITRE DE CET ARTICLE EST DE NOTRE REDACTION

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F
<br /> <br /> (fermaton.over-blog.com)<br /> <br /> <br /> No-1, MAFIA. LA SOLUTION ?<br /> <br /> <br /> <br />
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