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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Seth Koko Côte d'Ivoire
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:58

OCAMPO.jpgEn attendant le 18 juin 2012, date de la confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, Luis Moreno-Ocampo a transmis, depuis le 16 mai dernier, des documents à la Chambre préliminaire I, faisant office de preuves. Ci-dessous quelques aspects desdits documents.

En application de l’Article 61(3) du Statut de Rome, de la Règle 121(3) du Règlement de Procédure et de Preuve et de la Norme 52 du Règlement de la Cour, ainsi que de la Décision de la Chambre du 24 janvier 2012, “Decision establishing a disclosure system and a calendar for disclosure”, 1 l’Accusation soumet par la présente le Document de notification des charges (annexe 1), 2 l’Inventaire des éléments de preuve à charge (annexe 2)3 et les Tableaux des éléments constitutifs de crimes (annexe 3).4 L’Annexe 1 est classée confidentielle car elle contient des informations qui peuvent rendre certains témoins de l’Accusation identifiables. Une version publique expurgée sera soumise dans les délais les plus brefs. Les annexes 2 et 3 sont classées confidentielles car elles contiennent des références à des éléments de preuve que l’Accusation a divulgués à titre confidentiel à la Défense.
NB : Ont reçu copie des documents de Luis Moreno-Ocampo:
- M. Emmanuel Altit
- Les représentants légaux des Demandeurs
-Les demandeurs non représentés (participation/réparation
- Le Bureau du conseil public pour la Défense

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 12:14

Sauf changement de dernière minute, le Centre-ouest vivra au rythme de la paix retrouvée, le samedi 17 septembre prochain, au stade Biaka Boda de Gagnoa. A quelques jours de cet événement majeur qui annonce la pacification totale de cette vaste région, le commandant Marc Bertrand Gnatoa, chef du Fsco, fait des révélations sur ses milices et la situation exacte des chefs miliciens réfugiés au Ghana.
FRCI A YOPCommandant Gnatoa, c’est quoi le Fsco et quelle était sa zone d’influence?
Né le 23 décembre 2002, le Front de sécurité du Centre-ouest était représenté à Lakota, Divo, Guitry, Yocoboué, Taboué, Zikisso, Gagnoa, Gnagbodougnoa, Ouragahio, Guibréroua, Issia, Soubré, Yabayo, Grand-Zatry et à Okouyo. Au sein de ce vaste mouvement, il y a deux catégories de combattants : les miliciens qui ont fait une formation militaire et savent manier les armes et les groupes d’auto-défense qui n’ont rien à voir avec le maniement des armes de guerre mais qui ont dressé des barrages en 2002 et pendant les événements postélectoraux. C’est le cas à Lakota où, contrairement à ce qui a été dit çà et là, il n’y a pas de miliciens mais des groupes d’auto-défense. Il n’y a donc pas de cache d’armes là-bas. C’est l’occasion pour moi de saluer le préfet d’alors de cette région, Kpan Droh Joseph, qui s’est battu pour éviter que ces jeunes soient formés militairement dans sa zone. Il n’y a pas de cache d’armes ni de miliciens à Lakota.

Dans quelles villes étaient-ils alors ?
Ils étaient stationnés dans les autres régions du Centre-ouest où des cadres influents du FPI et de LMP ont distribué des armes avant et après la présidentielle.

Vous avez soutenu, mordicus l’ancien régime…
Oui, nous avons combattu la rébellion en 2002 puis, après les différents accords de cessez-le-feu et de sortie de crise entre la rébellion et le pouvoir, nous nous sommes attelés à la sécurisation du Centre-ouest, bien sûr, avec la bénédiction des autorités d’alors. Quand la crise postélectorale a éclaté, nous avons participé aux combats de Yopougon.

Puis, le 11 avril, votre mentor a été capturé. La suite ?
Après la chute de Laurent Gbagbo, nous avons été obligés de sortir du pays. C’est ainsi que je me suis retrouvé au Ghana avec 75 membres du Fsco. Outre moi, il y a d’autres chefs miliciens dont Touré Zeguen et Bouazo Yokoyoko du GPP, Pasteur Gammi du Miloci, commandant Bamba Dié de ‘’Scorpion guetteur’’ de Yamoussoukro. Nous nous sommes retrouvés dans un même hôtel à Accra. De là-bas, nous avons assisté au ralliement du ‘’colonel’’ Zagbayou, du commandant Kanégnan, du commandant Gbétri (décédé), de Maguy le tocard (décédé) et du commandant Zulu (décédé). Nous avons contesté ce ralliement, ce qui a contraint Zagbayou et Kanégnan à nous rejoindre le 16 juillet dernier à Accra.

Pourquoi avez-vous contesté alors que vous étiez vaincus ?
Il était question de réorganiser nos éléments pour la reprise des hostilités. Et, pendant que nous y réfléchissions, nous avons eu la visite d’un cadre de Gagnoa, Abel Djohoré, qui, pendant plusieurs nuits et jours, a œuvré pour notre retour au pays. Il nous a promis mettre tout en œuvre pour notre sécurité si on acceptait de renoncer à un éventuel combat contre le président Alassane Ouattara. Nous avons accepté et c’est ainsi que je suis rentré à Abidjan, sur ordre de mes camarades, pour constater les faits sur le terrain.

Et quel est le constat aujourd’hui ?
Je constate que M. Djohoré a effectivement pris des dispositions pour ma sécurité et je pense que dans les jours à venir, tous mes camarades, responsables miliciens rentreront en Côte d’Ivoire pour qu’ensemble, nous organisions la grand-messe de la réconciliation dans le Centre-ouest. Déjà, des missions de sensibilisation sont sur le terrain pour désarmer les cœurs.

L’initiative de M. Abel Djohoré est plus que louable mais il semble confronté à des détracteurs…
C’est exact ! J’ai été approché à plusieurs reprises par des hommes de l’Onuci et certains cadres se disant proches du président Ouattara pour contrôler la sensibilisation et la cérémonie de réconciliation et de dépôt d’armes que le Fsco prépare activement. Mais, jusque-là, nous avons refusé toues ces offres. Ce refus a failli me coûter cher puisque j’ai été victime d’enlèvement le vendredi 02 septembre dernier, entre Bayota et Gagnoa, par des hommes armés qui m’ont arraché tous mes portables. C’est dommage, parce que je pense que ce monsieur doit plutôt être encouragé pour le travail qu’il abat au lieu d’être traqué. Aujourd’hui, ce travail n’appartient plus à Gbagbo mais à Ouattara qui est aux commandes et qui prône la réconciliation et la paix entre les Ivoiriens. Il doit être soutenu pour avoir pris sur lui d’œuvrer pour le retour des chefs miliciens exilés aux Ghana, Benin et Togo. Il le fait pour une réconciliation vraie, profitable à tous et particulièrement au Centre-ouest. Après la guerre, nous devons gagner cette ultime bataille, pour la paix. C’est la meilleure bataille qui soit et je sais que personne n’en dira le contraire.

Malgré tout, vous organisez une grande cérémonie de dépôt d’armes et de réconciliation le 17 septembre prochain. Que va-t-il se passer ce jour-là ?
La cérémonie aura lieu à Gagnoa, au stade Biaka Boda et non à Lakota comme annoncé. M. Abel Djohoré est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que tous les jeunes responsables de miliciens et groupes d’auto-défense qui ne se sont pas encore ralliés et qui détiennent encore des armes se rassemblent ce jour-là en présence des parents, chefs religieux et traditionnels, chefs de communautés, autochtones et allogènes du Centre-ouest, pour un vrai désarmement des cœurs, un vrai dépôt d’armes et une réconciliation vraie. Le Fsco compte plus de 15.000 miliciens et para-miliciens que nous voulons engager sur la route de la paix. Toute la population y est attendue et je crois que ce sera une vraie messe pour la paix.
Réalisé par MASS DOMI

Le Mandat

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 15:57

FRCI-A-YOP.jpgAvec ses hommes, le commandant Doumbia Moussa a pour mission de sécuriser Toits-Rouges, un sous-quartier de Yopougon qui a été le théâtre d’âpres affrontements entre d’une part les miliciens et les mercenaires pro-Gbagbo et d’autre part, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Entre deux sollicitations, il a bien voulu marquer une pause pour expliquer les actions menées par lui et ses soldats pour pacifier la zone.
Le Patriote: Quel est aujourd’hui le point de la situation sécuritaire à Yopougon Toits Rouges?
Commandant Doumbia Moussa: La situation est sous contrôle. Je dirai même que Yopougon Toits Rouges est totalement sécurisé. Nous travaillons de concert avec la gendarmerie et la police, présentes sur notre zone de compétence. Comme vous pouvez le constater, le commissariat du 19ème arrondissement est opérationnel.

L.P : Pourtant, des individus armés continuent de fracturer les portes des habitations et de les piller…
Cdt DM : Je n’ai jamais donné d’instruction à quiconque d’aller casser des portes des gens. Si des gens le font, c’est qu’ils viennent d’ailleurs. Je vous rassure que nous avons pris nos dispositions pour que de tels agissements ne se reproduisent plus. Nous faisons des patrouilles régulières dans le quartier, mais si je l’avoue, c’est pénible. Car certains endroits sont carrément inaccessibles, faute de routes praticables. Je crois que les pilleurs profitent justement de ces voies dégradées pour pénétrer dans le quartier. Ils garent leurs véhicules un peu plus loin et ils rejoignent les endroits reculés à pied pour commettre leur sale besogne. Il est certes difficile de contrôler d’un seul coup toutes les voies d’accès à Toits Rouges, mais progressivement nous nous attelons à davantage sécuriser le quartier.

L.P : Avez-vous déjà interpellé des pilleurs ?
Cdt DM : Oui, bien entendu. Nous en avons déjà mis aux arrêts une quarantaine. Nous les désarmons, les mettons en garde à vue et après les avoir entendus, nous les relâchons mais en gardant leurs armes.

L.P : Vous avez récupéré beaucoup d’objets volés par les miliciens. Qu’en faîtes-vous ?
Cdt DM: Effectivement, nous avons pris sur les miliciens beaucoup d’objets qui sont manifestement le fruit des pillages dans le quartier. Ces objets étaient pour certains dans des domiciles, pour d’autres dans des maisons inachevées. Je les ai stockés au commissariat du 19ème arrondissement, parce qu’il nous fallait au moins un endroit où les mettre. Ensuite, nous les restituons au fur à et à mesure à leurs propriétaires. Les populations, qui ont perdu des biens, viennent voir les objets, et si elles reconnaissent ce qui leur appartient, nous le leur restituons, bien sûr après qu’ils aient apporté la preuve que les objets en question leur appartiennent. Nous avons établi un cahier de restitution pour la traçabilité de ces actes de restitution.

L.P : Vous occupez justement les locaux du commissariat du 19ème arrondissement avec les policiers. Comment se passe cette cohabitation?
Cdt DM : Elle se déroule très bien dans une ambiance conviviale. Les officiers de police judiciaires sont là. Quand nous mettons aux arrêts, ils s’occupent de la procédure administrative. Ils font les PV et décident de la suite. Ce sont également les éléments de la police qui enregistrent les plaintes, les déclarations de perte, bref le commissariat fonctionne normalement. Je travaille en étroite collaboration avec les commissaires en fonction ici.

L.P : Vous avez rencontré récemment les populations de Toits Rouges. Quelles sont les préoccupations qu’elles vous ont soumises ?
Cdt DM : Leur inquiétude principale porte sur les armes qui ont été disséminés dans le quartier. Il faut le dire, Toits Rouges était un bastion des miliciens. Beaucoup d’armes y ont été distribués. Cela a terrifié les habitants du quartier surtout que les miliciens commettaient beaucoup d’exactions. Ceux qui ont pris les armes ont, pour une bonne partie, fui Toits Rouges. Des populations civiles, surtout les femmes, les enfants et les vieilles personnes, ont également déserté le quartier. Ce qui fait qu’il est encore désert par endroit et les portes des maisons closes.

L.P : Ceux qui refusent de revenir ont sans doute peur des représailles…
Cdt DM : Je profite de vos colonnes pour les rassurer qu’ils peuvent regagner leurs domiciles. Le quartier est non seulement sécurisé et nous veillons qu’il n’y ait pas de règlements de compte entre les populations. Ils ne seront pas inquiétés s’ils reviennent. C’est une assurance que je leur donne. Toutefois, ce que je demande, et je l’ai dit publiquement aux populations, c’est que tous ceux qui détiennent encore des armes viennent les déposer chez nous. Avoir une arme chez soi alors qu’on n’est dans aucun corps des forces armées est très dangereux. Il est évident que quand la situation se normalisera totalement, des personnes mal intentionnées peuvent utiliser ces armes pour agresser et déposséder de leurs biens d’honnêtes citoyens. Ce que nous ne voulons pas. C’est pourquoi, j’ai donné une semaine aux populations de Toits Rouges qui détiennent encore des armes pour les déposer, sinon nous ferons du porte-à-porte pour récupérer les armes encore cachées dans les maisons.

L.P : Si des familles ne sont entre-temps pas encore de retour, allez-vous casser les portes ?
Cdt DM : Nous avons donné un délai aux gens qui ont fui le quartier pour qu’ils regagnent leurs maisons. Ceux qui ne reviendront pas se reprochent sans doute quelque chose. Et nous n’entendrons pas éternellement que les gens regagnent leurs domiciles. Si des gens ne reviennent pas, nous fracturerons leurs portes. C’est une question de sécurité. Mais, je vous rassure que nous le ferons ensemble avec la police et la gendarmerie. Et si nous y trouvons des armes, nous le porterons à la connaissance de l’opinion publique.

L.P : Combien d’armes avez-vous déjà récupéré ?
Cdt DM : Après la rencontre avec les populations, nous avons réceptionné trois kalachnikovs. Mes éléments ont ensuite ramené de leurs investigations dans le quartier une dizaine de kalachnikovs disséminés ici et là.
L.P : La « récolte » semble maigre…
Cdt DM : Rassurez-vous, ce n’est pas tout. Nous avions déjà peu avant cette rencontre, récupéré une centaine de kalachnikovs. Certaines étaient abandonnées, d’autres ont été déposées à notre base ici.

L.P : D’aucuns soutiennent que des armes sont emballées et enfouies sous la terre…
Cdt DM : C’est en partie vrai. Les armes que nous avons saisies sont, pour la plupart, emballées, mais pas nécessairement sous la terre. Certaines étaient cachées dans les plafonds, les puis perdus voire dans des trous creusés au sein des habitations. Nous en avons également récupéré dans les maisons inachevées. Et tenez-vous bien, des armes ont été également trouvées dans des écoles primaires et secondaires de Toits Rouges. Savez-vous, que les miliciens avaient réquisitionné ces lieux d’éducation, pour en faire leurs QG. Les fondateurs ont été priés de vider les lieux.

L.P : Cela explique t-il le fait que la reprise de l’école soit encore timide à Toits Rouges ?
Cdt DM : Vous savez, le quartier s’était vidé. Quand on a fait les premières frappes ici début mai, il n’y avait pratiquement personne. Du commissariat du 19ème arrondissement au Carrefour des Sapeurs Pompiers, vous ne voyiez pas un seul être. Nous avons invité les uns et les autres à revenir. J’ai même envoyé mes éléments dire aux chauffeurs des taxis communaux de desservir le quartier afin que les activités puissent enfin reprendre. J’ai rencontré les populations de Toits Rouges à leur demande. Toutes ces actions ont contribué à la normalisation de la vie qui se fait de façon progressive à Toits Rouges, mais si elle est un peu plus lente que dans d’autres contrées de Yopougon. L’école a repris et je pense qu’elle va peu à peu atteindre sa vitesse de croisière. Le plus important ; c’était la sécurisation du quartier. Maintenant qu’elle est faite, le reste va suivre naturellement. Je voudrais encore une fois, inviter les habitants de Toits Rouges qui sont encore déplacés dans d’autres communes d’Abidjan ou quartiers même de Yopougon, à regagner en toute inquiétude leurs domiciles. La zone est sécurisée.

YS

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 19:34

Serment_President_0.jpgLes préparatifs de l’investiture du président de la République SEM. Alassane Ouattara avancent à grands pas. Depuis hier, le programme officiel de cette grand’messe est disponible sur le site de l’investiture créé par le comité d’organisation.

Vendredi 20 Mai 2011

20h00 : Dîner autour de la piscine de l’Hôtel Président – Buffet spectacle – Sur invitation

Samedi 21 Mai 2011

08h00 – 09h30 : Mise en place des invités

10h30 : Début de la cérémonie

12h00 : Fin de la cérémonie – Apéritif des Chefs d’Etat, Restaurant Panoramique

12h30 : Déjeuner VIP à l’hôtel Président, salle Allabo – Sur invitation Déjeuner autres invités à la Fondation Félix Houphouët-Boigny - Sur invitation

14h00: Fin du déjeuner

14h30 – 17h00 : Départ des Chefs d’Etat

19h00 : Cérémonie œcuménique à la Basilique Notre-Dame de la Paix

20h30 : Dîner privé au palais du Président Félix Houphouët-Boigny – Sur invitation.

www.investiture2011.info, le site de l’investiture du Président

Le Comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du Président Alassane Ouattara s’est doté d’un site internet, pour communiquer en temps réel sur l’évènement.

www.investiture2011.info, est opérationnel depuis hier mercredi 11 mai 2011.

L’arrivée d’Obama n’est pas à exclure

Selon le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko qui a procédé à l’investiture du Dr. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët le nouveau gouverneur de Yamoussoukro depuis le mercredi 11 mai 2011, à la salle quatre (4) masques de l’hôtel Président, l’arrivée du président des Etats-Unis n’est pas encore confirmée par les services d’Etat du département américain, ni par la maison blanche. Mais, dira-t-il ‘’cette présence n’est pas à exclure immédiatement’’. Pour lui, jusqu’au jour-j les données peuvent changer. ‘’Il faut être prêt. On ne sait jamais’’, a-t-il averti.

Poursuivant, il a fait savoir qu’ après ‘’le mariage du prince Williams et Catherine Middleton, le 29 avril dernier, c’est le deuxième évènement le plus médiatisé. Les gens appellent de partout pour être là ‘’. Ainsi, aux membres locaux du comité d’organisation, singulièrement au nouveau gouverneur, M. Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët, le patron de l’administration ivoirienne a invité de mettre les bouchées doubles pour faire de cette investiture une réussite parfaite. Car ‘’le monde entier aura les yeux braqués sur Yamoussoukro. Vous devriez aménager des espaces, où les gens pourront dresser des tentes. Parce qu’il y a des gens qui ne demandent qu’à vivre la chaleur de cette cérémonie, même s’ils n’ont pas accès à la grande salle d’investiture. Pour eux, il faut être là, au moment où la Côte d’ivoire va tourner définitivement la page Laurent Gbagbo et ouvrir la page de la Côte d’ivoire au travail.

Cette Côte d’Ivoire qui renoue avec la croissance économique. Ça sera historique’’, a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a exhorté l’assistance à s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation entre les ivoiriens, souhaitée par le président Alassane Ouattara. Car ça y va de l’intérêt national. ‘’ Il y a des personnes qui appellent pour dire on fait ceci, pourquoi vous êtes faibles ou pardonner’’. A ces gens là, a indiqué le ministre ‘’nous ne devons pas faire comme les autres. Sinon, nous allons finir comme eux. Ce n’est pas bien d’entretenir la haine.

Cette crise doit nous donner des leçons ‘’. Avant de prendre congé des siens, le ministre Hamed Bakayoko a tenu à mettre fin à la polémique sur le cumul de fonctions. ‘’Il n’y a aucune incompatibilité à être chef coutumier et gouverneur de District’’, a-t-il clarifié. Avant lui, les deux gouverneurs, le sortant et l’entrant, qui ont co-signé le procès-verbal de passation.

Les délégations à suivre

Le comité d’organisation mis en place pour la cérémonie d’investiture du Président Ouattara aborde la dernière ligne droite pour réserver un bon accueil à tous les invités. Parmi ces invités, figurent des délégations de haut niveau qui seront conduites par des chefs d’Etat ou de gouvernements. Certains pays invités seront à suivre de près selon le rôle joué par leurs dirigeants dans le dénouement de la crise postélectorale ou selon qu’ils entretiennent des relations diplomatiques avec la Côte d’Ivoire. En Afrique, ils peuvent être classés dans trois catégories. Les soutiens indéfectibles, les neutres et les opposants à Ouattara.

Leur soutien a été déterminant

Ce sont le Nigeria, le Burkina Faso, le Sénégal et dans une certaine mesure le Togo et la Sierra Leone. Le Président Gudluck Jonathan qui vient d’être élu pour un mandat propre à lui, n’a pas ménagé ses efforts pour apporter le soutien de son pays à Alassane Ouattara, en sa qualité de président en exercice de la Cedeao. Son appui a été le levain apporté au moule entretenu par le virevoltant Abdoulaye Wade du Sénégal ou encore le médiateur Blaise Compaoré. Faure Gnassingbé, lui, était sur le front asiatique, chargé par ses pairs de convaincre les pays asiatiques comme la Chine et le Japon. Quand la batterie de sanctions imposées à Laurent Gbagbo pour qu’il cède le pouvoir à son rival s’est avéré inopérante, c’est le puissant Nigeria, doté de moyens militaires, qui menaçait le régime de Laurent Gbagbo d’user de la force là où l’Union africaine tergiversait. L’idée a fait son chemin. L’Ecomog, l’armée ouest africaine, a hanté l’esprit de bien d’Ivoiriens. On se rappelle que le Président Laurent Gbagbo avait ouvertement menacé le Nigeria d’user de son droit à se défendre, arguant que le Nigeria avait convoyé un contingent de cinq cents mercenaires à Bouaké, fief de l’ex-rébellion des forces nouvelles. Me Abdoulaye Wade, l’avocat-défenseur du dossier Ouattara, a, lui, joué à fond dans les sanctions économiques et financières. C’est lui qui a ouvertement exigé la démission du gouverneur de la Bceao, Dakoury Tabley. Maintenant que le fruit est mûr, gageons que ces cinq personnalités soient effectivement présentes à l’investiture de leur homologue ivoirien.

Les ni non à Ouattara, ni oui à Gbagbo

Ils ont affiché une relative neutralité par pure orthodoxie diplomatique. Evitant de créer un précédent fâcheux entre leur pays et la Côte d’Ivoire. Le Mali, le Niger, le Bénin, le Libéria, la Guinée sont de ceux-là. Au plus fort de la crise, de folles rumeurs accusant le Mali d’avoir réglé le salaire des fonctionnaires ivoiriens, ont couru dans la sous-région. Le Président Amadou Toumani Touré ‘’himself’’, est monté au créneau pour démentir de telles allégations. Il ne s’agissait pas, selon lui, de soutenir Gbagbo mais non plus de jouer dans le camp des pro-Ouattara. Au sommet du 22 janvier 2011 qui a définitivement clos le débat sur la signature à la Bceao, il s’est montré, selon Jeune Afrique, plus sympathique et compréhensible à l’égard du gouverneur Dakoury. ‘’Gbagbo a raison’’. Cette petite phrase prêtée à Yayi Boni par la presse proche de l’ancien président n’est pas passée inaperçue à Abidjan. Mais il était toujours présent aux différents sommets de la Cedeao sur la crise ivoirienne. Quant à Hellen Johnson Sirleaf, la présidente libérienne a été avare en mots sur le dossier ivoirien durant la crise. Elle s’est simplement contentée d’adresser des mises en garde à ses compatriotes intéressés par le mercenariat.

Réalisé par Dosso. V ; J. Touré ; S. Debailly et Diallo. H

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:13

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 00:48

610x--6--69-.jpgLes images de l`arrestation de Laurent Gbagbo marquent un dénouement spectaculaire: celui qu`on peut désormais appeler l`ancien président de Côte d`Ivoire est apparu «le visage tuméfié» selon certains de ses partisans, «dans son état normal» au contraire selon des commentateurs français. Sur le plan symbolique, ces images fortes font penser à la fin de Saddam Hussein en Irak, traqué pendant des mois par l`armée américaine. Si l`on n`a pas inspecté la bouche et les dents de Laurent Gbagbo, contrairement au sort réservé à Saddam, les images ont présenté le même côté humiliant de l`homme assis, parlant en levant la tête vers des interlocuteurs l`entourant, debout.

Un homme changeant de chemise et apparaissant en tricot de corps, transpirant et s`épongeant, pour endosser, de manière hautement symbolique, la chemise bariolée de simple civil qu`il redevient désormais, se faisant même boutonner le col par une main anonyme, sans doute ennemie... Les brèves images de Simone Gbagbo sur France 24 ont été encore plus saisissantes: échevelée, apparemment en chemise de nuit à bretelles, l`ancienne première dame, souvent décrite comme le véritable «homme fort» de la Côte d`Ivoire, n`est plus le faucon tant redouté, avec ses escadrons de la mort et ses déclarations haineuses, mais un oiseau tombé du nid.

Les réactions, bien sûr, sont extrêmement contrastées, à l`image du pays dont Alassane Ouattara va devoir recoller les morceaux. Abobo, ce quartier populaire du nord d`Abidjan souvent décrit comme un bastion pro-Ouattara, a laissé libre cours à la liesse. A Cocody, le quartier résidentiel soumis à d`intenses tirs et un état de siège depuis une semaine, tout est calme. Pas de nouvelle de Yopougon, en revanche, grand quartier populaire pro-Gbagbo, soumis à un déferlement de violences ces derniers jours. Pour Alpha Blondy, la star du reggae ivoirien, interrogée par SlateAfrique, c`est un «dénouement joyeux, parce que Laurent Gbagbo n`est pas mort

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 00:25

610x--1--162-.jpg"Ne me tuez pas!": ce sont les premiers mots qu`a prononcés, selon un témoin, l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo quand ses tombeurs sont venus le chercher lundi à sa résidence d`Abidjan, humiliant épilogue d`une décennie de règne mouvementé.

"Il y avait des mines un peu partout dans la cour" de l`imposante demeure, raconte à l`AFP un élément des Forces républicaines (FRCI) de son rival Alassane Ouattara.

M. Gbagbo s`y était retranché depuis une semaine devant l`offensive des FRCI, appuyées par des frappes aériennes de la France et de l`ONU.

"Nous avons des éléments qui ont été blessés, qui ont marché sur les mines qui étaient installées dans la cour", poursuit le combattant.

"On a jeté des gaz lacrymogènes dans la maison et puis le commandant Vetcho (l`un des chefs militaires FRCI) est rentré".

"Quand il s`est retrouvé face à Gbagbo, devant son bureau, la première phrase que Gbagbo a dite, c`est: +ne me tuez pas+", affirme-t-il.

"Ils lui ont fait porter un gilet pare-balles et puis le commandant Vetcho, le commandant Wattao, Chérif Ousmane, Morou Ouattara (trois autres chefs FRCI) ont formé un blocus pour le protéger parce que certains de nos éléments voulaient en finir avec lui tout de suite".

"On l`a mis dans un 4x4 de Wattao, à l`arrière, et on l`a conduit directement" au Golf Hôtel, QG du camp Ouattara dans le même quartier de Cocody (nord), indique ce témoin.

"On l`a fait entrer discrètement dans l`hôtel. Il était protégé par des éléments de la sécurité des FRCI et des gendarmes de l`ONU", a dit un autre témoin.

"J`ai vu (son épouse) Simone arriver dans le hall, elle portait une longue robe. Les gars de la sécurité des FRCI essayaient de la protéger de la foule qui tentait de la frapper. Malgré ça, il y en a certains qui, semble-t-il, ont réussi à lui donner quelques coups, lui tirer les cheveux. On entendait les gens l`insulter, la traiter de +sorcière, guenon, escadron de la mort+", a-t-il dit.

Selon le combattant pro-Outtara, "les gens ont arraché son foulard, l`ont déchiré, ils disaient qu`ils allaient garder ça en souvenir".

L`ex-homme fort d`Abidjan et sa femme ont été placés dans une suite, et leurs proches dans d`autres pièces, a-t-il précisé. "Il y a des soldats onusiens et des FRCI pour sécuriser tout ce monde".

La télévision TCI, symbole du camp Ouattara, diffusait lundi en boucle des images aussitôt historiques, aux airs de catharsis pour une bonne moitié du pays: celles d`un Laurent Gbagbo K-O dans sa suite, assis sur un lit.

Des photographies montrent, à l`autre bout du lit, son épouse hirsute, hagarde et prostrée, les yeux clos. Cette fervente chrétienne évangélique a l`air plongée dans ses prières.

Après la chute, l`ancien numéro un est un sexagénaire épuisé et bedonnant, en sueur et en maillot de corps, entouré de FRCI, de son fils Michel - un métis né d`un premier mariage avec une Française - qui vient juste d`échapper aussi à un lynchage, du ministre de l`Intérieur de M. Ouattara, Hamed
Bakayoko, et de Wattao.

Dernière humiliation: l`un des hommes l`aide à retirer sa chemise, son fils lui tend une serviette blanche avec laquelle il s`éponge le visage ainsi que les aisselles, puis on l`aide à enfiler une autre chemise.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:57

kooudouJeudi 31 mars

23h25 - Abidjan Les frontières ivoiriennes sont fermées "jusqu'à nouvel ordre" annonce dans un communiqué le gouvernement d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale.

21h55 - Abidjan Un couvre-feu a été instauré à Abidjan, à partir de jeudi et jusqu'à dimanche, de 21h à 6h (locales et GMT) indique à l'AFP Anne Ouloto, porte-parole du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara.

21h05 - New-York Les forces des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan jeudi indique un responsable de l'ONU. Le commandant en chef de l'aéroport d'Abidjan, à la tête d'une centaine de soldats, a remis le contrôle de l'aéroport aux forces de l'Onuci pacifiquement, a ajouté ce responsable.

20h20 - Abidjan Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a "jusqu'à 19h00 (locales et GMT) pour démissionner" indique à l'AFP Guillaume Soro, Premier ministre du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, sinon "on viendra, hélas, le chercher là où il est".

19h40 - Paris Selon l'état-major français, une cinquantaine d'hommes sont déployés à Abidjan en Zone 4, un quartier sud de la ville où habitent des ressortissants européens, afin d'éviter les pillages et sans pour le moment avoir "été pris à partie".

19h40 - New York Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon appelle les deux camps opposés en Côte d'Ivoire à éviter tout acte de "vengeance".

19h35 - Paris L'état-major français indique que soldats français patrouillent à Abidjan pour éviter les pillages.

19h30 - Washington Les Etats-Unis appellent "les deux camps" à "montrer de la retenue et à faire de la protection des civils leur principale priorité", selon Johnnie Carson, sous-secrétaire d'Etat chargé de l'Afrique. Washington "tiendra responsable" ceux qui se rendraient coupables d'atrocités.

18h55 - Paris Amnesty International s'inquiète du risque de "violations massives des droits de l'Homme" au moment où les forces d'Alassane Ouattara entreraient à Abidjan, ville "au bord du chaos".

18h40 - Paris Selon son ambassadeur à Paris, Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, a promis que "l'intégrité physique" de Laurent Gbagbo serait respectée s'il se rendait.

18h15 – Abidjan Les policiers et les gendarmes ont "quitté" Gbagbo, excepté pour ce qui est des forces spéciales, annonce le chef de l'Onuci. L'Hôtel du Golf ne serait plus soumis à un blocus.

17h55 - Abidjan Des soldats français sont déployés dans un quartier d'Abidjan, affirment des sources concordantes.

17h15 – Abidjan "Il faut que Gbagbo se rende maintenant", déclare Guillaume Soro. Le Premier ministre d'Alassane Ouattara affirme que les forces du président reconnu par la communauté internationale "encerclent" Abidjan et que "plusieurs généraux" pro-Gbagbo ont rallié Ouattara.

16h40 – New York Le prêtre de l'ONG Caritas enlevé mardi à Abidjan a été libéré, annonce l'Onu.

16h35 – Genève Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel aux forces en présence en Côte d'Ivoire pour leur demander de respecter les civils à Abidjan.

15h50 – Abidjan Un prêtre de Caritas International a été enlevé mardi, annonce l'ONG concernée.

15h30 – Abidjan Des tirs à l'arme lourde ont été entendu près d'un camp militaire à Abidjan, rapporte l'AFP.

15h30 - Abidjan Ouattara affirme que ses forces sont "aux portes d'Abidjan".

15h15 - Abidjan Alassane Ouattara appelle les militaires pro-Gbagbo à se "rallier" à son camp.

14h50 - Abidjan Les détenus de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, la plus grande prison du pays, ont été libérés, annoncent plusieurs témoins.

14h35 – Johannesburg Le chef d'Etat major de l'armée ivoirienne, Philippe Mangou, s'est réfugié mercredi soir à la résidence de l'ambassadeur sud-africain en Côte d'Ivoire, annonce le ministère des Affaires étrangères sud-africain.  

14h10 - Paris Nicolas Sarkozy réunira vendredi en fin d'après-midi le Premier ministre François Fillon, les ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de la Défense Gérard Longuet, "afin de faire le point sur la situation en Côte d'Ivoire", indique l'Elysée. 

13h50 – Abidjan Les forces du président Alassane Ouattara, entrent dans la ville d'Aboisso, située à 110 km à l'est d'Abidjan, près de la frontière avec le Ghana, indiquent à l'AFP plusieurs habitants. 

13h05 - Abidjan Les forces pro-Ouattara se trouvent à 130 kilomètres au nord-est d'Abidjan, d'après un témoin contacté par l'AFP.

13h - Dakar Human Rights Watch accuse des milices et mercenaires libériens soutenant Laurent Gbagbo d'avoir "massacré" des Africains de l'ouest, dont "au moins 37" en un jour, le 22 mars, dans la région cacaoyère de la Côte d'Ivoire, à l'ouest du pays.

12h55 - Paris Gbagbo doit "entendre le message" de l'ONU et "arrêter de faire couler le sang", déclare Paris.

10h20 – San Pedro Les forces d'Alassane Ouattara ont le contrôle de San Pedro, indiquent à l'AFP des habitants de la ville.

1h35 – San Pedro Les forces d'Alassane Ouattara sont entrées à San Pedro, premier port d'exportation de cacao au monde, indiquent des habitants à l'AFP.

1h15 – Abidjan Laurent Gbagbo "reporte à plus tard" son discours à la Nation prévue mercredi soir.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:54

Mercredi 30 mars : 

23h15 – New York Le Conseil de sécurité de l'Onu adopte à l'unanimité une résolution qui impose des sanctions à Laurent Gbagbo et son entourage, et exige son départ.

22h50 - Abidjan Laurent Gbagbo va s'adresser à la Nation mercredi soir, annonce la télévision d'Etat.

19h10 - Paris Guillaume Soro, le premier ministre d'Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale annonce que des "éléments précurseurs" de leurs forces étaient aux portes de Yamoussoukro, la capitale politique du pays, dans un entretien à France 24.

18h45 - Abidjan Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara contrôlent Yamoussoukro au troisième jour de leur offensive.

17h55 - Abidjan Des combattants pro-Ouattara sont entrés à Yamoussoukro selon des habitants. (AFP)

17h45 - Abidjan Alassane Ouattara et son gouvernement mettent en garde "tout exportateur" de cacao qui "collaborerait" avec le président sortant Laurent Gbagbo.

17h35 - New-York La France fait pression en vue d'un vote mercredi ou jeudi sur le projet de résolution de l'ONU demandant le départ de Laurent Gbagbo afin de laisser la place au président reconnu internationalement Alassane Ouattara.

16h35 - Vatican Le pape Benoit XVI annonce sa décision d'envoyer le cardinal ghanéen Peter Kodwo Turkson en Côte d'Ivoire pour encourager "la réconciliation et la paix".

16h00 - Abidjan Les forces pro-Ouattara ont pris le contrôle de Soubré, située à 130 km au nord de San Pedro, le plus important port d'exportationde cacao du monde.
 

15h10 - Abidjan Les forces d' Alassane Ouattara auraient pris le contrôle de la ville de Tiébissou, située à 40 km au nord de la capitale politique Yamoussoukro.

14h30 - Abidjan Alassane Ouattara demande aux partisans de Laurent Gbagbo de "déposer les armes" et estime que l'appel au cessez-le-feu était une "diversion"

11h30 - Abidjan Au moins 10.000 civils se sont réfugiés dans la mission catholique de Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, après avoir fui les récents combats dans ce carrefour stratégique désormais contrôlé par les forces d'Alassane Ouattara indique Amnesty International.

10h55 - Abidjan Des combats à l'arme lourde ont lieu dans la ville de Tiébissou, située à 40 km au nord de la capitale ivoirienne Yamoussoukro, entre les forces d'Alassane Ouattara et leurs rivaux selon des habitants.

9h30 - Paris L'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, Ally Coulibaly assure que les forcesdu président ivoirien reconnu par la communauté internationale contrôlent "les trois quarts" du pays et qu'elles feraient tout pour éviter la guerre civile.

0h30 - Washington Le président des Etats-Unis Barack Obama accuse le dirigeant sortant ivoirien Laurent Gbagbo de se servirde "voyous" pour se maintenir indûment au pouvoir.

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:43

Laurent-Gbagbo3Mardi 29 mars : 

23h20 - Abidjan Un diplomate de l'ambassade de France à Abidjan a été pris à partie dans la capitale économique ivoirienne par des jeunes dans un quartier favorable au président sortant Laurent Gbagbo.

23h00 - Abidjan L'armée du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, confrontée à la rapide progression des forces de son rival Alassane Ouattara, va enrôler les nouvelles recrues à partir de mercredi, selon un communiqué officiel lu sur la télévision d'Etat.

20h25 - Abidjan Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat" et à une "ouverture du dialogue" avec son rival Alassane Ouattara.

18h25 - Abidjan Alassane Ouattara et ses alliés estiment que les "voies pacifiques" de sortie de crise sont "épuisées", alors que leurs forces mènent une offensive contre le régime du président sortant Laurent Gbagbo.

18h00 - Abidjan Les forces du président Alassane Ouattara prennent le contrôle deDaloa (centre-ouest), l'une des plus grandes villes du pays, ont annoncé à l'AFPdes habitants.

17h50 - Abidjan Les forces soutenant Alassane Ouattara tiennent la ville d'Abengourou, située à 220 km au nord-est d'Abidjan, et coeur du régime du chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo.

17h50 - Duekoué La ville de Duékoué, carrefour stratégique de l'ouest de la Côte d'Ivoire est sous le contrôledes forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattaraconstate un journaliste de l'AFP.

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