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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Seth Koko Côte d'Ivoire
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 14:46

Colonel_Dossoad.jpgSamedi 12 mars-Vendredi 10 juin 2011. Cela fait trois
mois que le colonel-major Dosso Adama avait été
assassiné au corridor de l’hôtel du Golf par les Sergents-
chefs Lago Léo garde du corps de l’ambassadeur Allou
Eugène et Toh Ferdinand garde du corps du général
Dogbo Blé ex-commandant de la Garde Républicaine.
Après trois jours de recherches selon une source
proche du dossier, les enquêteurs et l’équipe
technique commis à la tâche par le tribunal militaire
viennent de découvrir un corps en décomposition
avancée. ‘’ Le corps du colonel-major Dosso Adama a
été découvert ce matin (ndlr : hier vendredi 10 juin
2011). Nous avons découvert ses ossements dans
l’endroit qui avait été indiqué par ses ravisseurs mardi
dernier. Ces ossements ont été mis à la disposition
d’un médecin légiste pour confirmer les dires de Lago
Léo et Toh Ferdinand. Pour l’instant, la famille ne veut
pas faire de grand bruit autour de cette découverte et
attend les conclusions du médecin légiste’’, a confié
hier vendredi 10 juin 2011, une source judiciaire. Sur
une plainte de la famille Dosso précédée d’une
enquête diligentée par le procureur militaire Ange
Kessy, les enquêteurs et l’équipe technique ont pu
découvrir l’ampleur de la bêtise humaine dans la
matinée du vendredi 10 Juin 2011 à 40 km d’Abidjan
sur l’axe Yopougon-Toumodi. Epinglés par les FRCI sur
instruction du procureur militaire et mis en garde à vue
lundi au commissariat du 30è Arrondissement de
Cocody-Attoban, les Sergents Lago Léo et Toh
Ferdinand avaient avoué avoir tué, au cours d’un PV
interrogatoire mené par Ange Kessy, l’ancien pilote
d’Houphouët-Boigny avec la complicité des Sergents
Toualy Jean Noël, Yapi Yavo dit Djoudjou et Lobé Lobé
le samedi 12 mars 2011, à la lisière de l’ambassade des
Etats-Unis. La famille Dosso reste sous le choc et
attend avec impatience les conclusions pour faire toute
la lumière sur les motivations réelles qui ont conduit à
l’assassinat du colonel.
Dosso Villard

L'intelligent d'Abidjan

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 19:35

conseil-2.JPGA l’issue de la réunion du Conseil des ministres, le chef du Gouvernement, Guillaume Soro Kigbafori a animé un point de presse pour répondre aux préoccupations des journalistes sur les sujets suivants : L’entrée du FPI au Gouvernement, La réunification de l’armée, La représentativité des femmes au sein du Gouvernement, le nombre des ministres, La sécurité, les nouvelles tenues des militaires. Ci-dessous l’intégralité de ce point de presse :

1-L’entrée du FPI au Gouvernement :
Il faut que les choses soient claires. Le 28 novembre 2010, un Président de la république a été démocratiquement élu. Il revient au Président de la République démocratiquement élu et conformément à notre Constitution de nommer un Premier ministre qui lui propose un Gouvernement. Donc, nous ne sommes plus dans le contexte et le cadre de l’accord politique de Linas-Marcoussis qui avait prévu une clé de répartition entre des formations politiques. C’est terminé. Nous ne sommes plus dans le cadre de ce partage et de répartition des portefeuilles ministériels par formation politique. Donc, un Président de la République a été élu. Il nomme un Premier ministre et le Premier ministre lui propose un Gouvernement. Mais bien entendu, après les difficultés de transmission pacifique du pouvoir au Président de la République élu, le Président a considéré, et vous l’avez vu dans les orientations qu’il a données en Conseil des ministres, que pour renforcer la réconciliation, entre les filles et les fils de Côte d’Ivoire, il fallait ouvrir son Gouvernement aux forces politiques qu’il juge utiles d’associer dans le cadre d’un Gouvernement d’union. C’est de la responsabilité du Président de la République et ça relève d’une volonté politique.

C’est conformément donc à cette volonté politique que le Président de la République m’a demandé tout de même de prendre langue avec certains responsables de formations politiques en vue de la formation du Gouvernement, en précisant à chacun que ce n’est plus une affaire de clé de répartition. Le Président se réserve le droit, avec son Premier Ministre, de former le Gouvernement en sollicitant des personnalités pour figurer au gouvernement. Je me suis rendu à Daoukro pour voir le Président Bédié, président du PDCI-RDA. J’ai donc vu le ministre d’Etat Mabri Toikeusse et bien d’autres responsables. Dans la même logique, j’ai reçu le président intérimaire du FPI, M. Mamadou Koulibaly, pour échanger, l’informer de l’intention du Président de la République d’associer toutes les filles et fils au Gouvernement. En l’espèce, le Président me chargeait de l’informer que le FPI aussi sera sollicité.

Après cet entretien, le président intérimaire du FPI m’a envoyé un courrier le 1er juin, m’informant de ce que le FPI considérait que sa place était dans l’opposition républicaine et que le FPI ne souhaitait pas s’associer. Il nous a même indiqué que c’est justement, cette façon de procéder qui avait crée l’inertie et leur échec. Donc, le FPI n’a pas souhaité faire partie du Gouvernement et ce Gouvernement a été formé. Le Président, en Conseil des ministres, a regretté que le FPI n’ait pas saisi la main tendue du Président de la République pour participer au Gouvernement. Je ne peux que le regretter, en tant que Premier Ministre, que cette volonté de réconciliation de mettre ensemble tout le monde pour construire le pays n’ait pas été l’occasion pour toutes les filles et tous les fils de se montrer solidaires du Gouvernement et du Président de la République.

2-La réunification de l’armée :
J’ai dit tout à l’heure qu’au nombre des priorités dans les orientations du Président, il y a la réconciliation, il y a la sécurité pour tous. Dans le volet sécuritaire, il y a la restructuration de l’armée. Donc ce seront des chantiers qui seront forcément abordées à l’occasion des Conseils de Gouvernement et ensuite de Conseils de ministres.

3-Ce qui va changer :
Tout va changer. Je vous l’ai dit, le Président de la République a insisté sur le fait qu’il y aura une chartre d’éthique et de déontologie des ministres. Donc, ça montre bien que déjà sur ce plan, les choses vont changer. Le comportement des ministres, la responsabilité de l’équipe gouvernementale vis-à-vis non seulement du bien public, mais aussi vis-à-vis du citoyen. Beaucoup de choses vont changer. Le Président a insisté pour que le Gouvernement se mette au travail pour changer la Côte d’Ivoire. Nous savons que les aspirations et les attentes des Ivoiriens sont nombreuses. Nous savons aussi que les Ivoiriens sont impatients de voir les choses positivement évoluer. Et nous sommes pleinement conscients de la responsabilité qui est la nôtre. Donc, nous travaillerons et nous ferons en sorte que de façon concrète et manifeste, vous puissiez voir le changement qu’il y a. Rien que pour vous faire une confidence, le Conseil a commencé à 10 heures. La ponctualité, c’est peut-être un détail, mais c’est important. Les choses ont commencé et dans cette direction, nous entendons persévérer.

4-Le nombre des ministres :
Je comprends que les Ivoiriens soient exigeants, mais tout de même nous sortons d’une situation difficile. Donc, il était tout à fait normal que le Gouvernement ait cette taille. 36 ministres, c’est quand même loin des 80 ministres qu’on a vu dans d’autres pays. Des pays qui n’ont pas connu la situation que nous connaissons. Tout près de nous au Sénégal, c’est quand même un Gouvernement de 34 membres. On a que deux membres de plus. Je pourrais citer plusieurs exemples. Les Ivoiriens ont fait confiance au Président de la République. Le Président de la République en place. Les Ivoiriens doivent attendre le travail de ce Gouvernement une efficacité de l’équipe gouvernementale. Nous sommes à 36 membres, ce n’est pas la première fois que je me soumets à l’exercice de former un Gouvernement. Vraiment, je ne vois pas ce qui est excessif. Quand nous sortions de Marcoussis, nous étions à peu près à plus de quarante ministres. Ensuite, quand nous sortions de Ouagadougou, nous étions autour de 34 ministres. Donc, je ne vois pas ce qui est vraiment excessif. Le Gouvernement va se mettre au travail. Nous voulons des résultats. Nous vous en donnerons.

5-La représentativité des femmes au sein du Gouvernement :
Cinq femmes, ce n’est pas assez. Nous devons en convenir même si le dernier Gouvernement que j’avais mis en place n’en comptait que deux. Mais évidemment, il faut faire des progrès. D’abord, je dois le dire, le Président a insisté pour que nous puissions proposer des femmes au Gouvernement. Nous avons travaillé, M. Mabri est témoin, j’ai bien insisté pour que les uns et les autres proposent des femmes au Gouvernement. Ce n’était pas facile non plus parce qu’au sein des forces politiques, les échanges, les interactions pour proposer les femmes étaient compliqués. Cinq femmes au Gouvernement, ce n’est pas assez et nous espérons que ce sont des choses qui au fur et à mesure vont s’améliorer, aussi bien au sein des partis politiques que de l’administration. Cette culture du genre doit s’améliorer.

6-La sécurité, les nouvelles tenues des militaires

Ce sont des questions vraiment très pratiques. Il reviendra au Gouvernement de décider. Je pense que ce qu’il faut que vous reteniez, c’est que le Gouvernement est mis en place. Il a été constitué le 1er juin. Nous avons tenu notre premier conseil aujourd’hui 3 juin. La machine est en marche et c’est maintenant qu’il faut commencer à regarder, à jauger et à juger le Gouvernement. Laissez-nous travailler. Il y a tout de même une période de grâce pour tout Gouvernement mis en place. Permettez que nous prenions possession de nos ministères et que nous nous mettions à travailler.

Mot de clôture

Mesdames et messieurs les journalistes, c’est avec plaisir que nous avons échangé avec vous. Je voudrais conclure notre point de presse pour dire que le Président de la République, ce matin, solennellement à l’occasion du Conseil des ministres, a mis le Gouvernement au travail. Nous demandons aux Ivoiriens de garder la sérénité et le calme. Nous avons une bonne équipe, je dirai même une très bonne équipe. Des ministres motivés, déterminés, des ministres prêts et engagés à travailler dans le sens de la réconciliation de la Côte d’Ivoire, dans le sens de la reconstruction du pays pour apporter la sécurité à tous. C’est ainsi que nous pourrons relancer l’économie ivoirienne et partant le développement de notre pays. En tout cas, c’est ça notre détermination à travailler, à faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne cette grande Côte d’Ivoire que nous avons connue.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 14:34

gouv-soro-ado.jpgPremier Ministre, Ministre de la Défense : SORO Kigbafori Guillaume

Que dire de Guillaume Soro ? On a presque tout dit de lui. Le temps peut être son allié, comme peut lui être défavorable. Beaucoup de choses dependent de lui. Beaucoup d’autres du destin tracé par Dieu. Le peuple ivoirien, ainsi que les élites auront également leur mot à dire sur lui. Pour l’instant il s’en sort plutôt bientôt.

Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : Me Jeannot Kouadio AHOUSSOU

Ahoussou Jeannot fait toujours office de numéro 2,même si l’entrée de Daniel Kablan Duncan et le retrait du département des droits de l’homme peut prêter à commentaire. L’avocat ministre,proche de Bédié et apprécié du Président de la République,est attendu sur les questions de la crédibilité de la justice,des réformes du système judiciaire,des procédures en cours contre Laurent Gbagbo. Il sera jugé aux résultats.

Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur : Hamed BAKAYOKO
On l’avait annoncé à la communication ! On lui prédisait déjà une disgrâce parce qu’il ne serait pas à la hauteur. Alassane Ouattara et guillaume Soro,pour montrer qu’ils sont fiers du travail réalisé lui ont attribué le rang de Ministre d’Etat. Pourquoi arrive-t-il avant Duncan dans l’ordre protocolaire ? Simple : Ahoussou Jeannot vient avant Duncan pourtant vice président du PDCI;ensuite HamBak représente le RDR. Difficle d’attribuer deux rangs de ministre d’Etat au PDCI,sans tenir compte du rang du RDR, malgré l’âge et la qualité d’ancien premier ministre de Duncan. Pour le reste,le ministre de l’Intérieur sait qu’aucun cadeau ne lui sera fait,et qu’il doit convaincre. Amis, adversaires et même ennemis l’attendent au tournant !

Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères : Daniel Kablan DUNCAN

Duncan ne doit pas sa nomination au seul fait que le ministre Kacou Gervais a été victime de la géopolitique et du souci de Bédié d’ouvrir l’accès au gouvernement à toutes les grandes régions d’implantation du PDCI. Oui,le président du PDCI a eu le souci de ne pas placer trop de baoulés. A la place d’Aka Aouelé,Duncan devra donc repositionner le PDCI dans la zone Sud comoé,ou il a été en recul. Fidèle parmi les fidèles de Bédié,connu pour son humilité ,sa discrétion et sa constance,Daniel Kablan Duncan a été proche collaborateur du Président Ouattara et n’a jamais hurlé avec les loups au plus fort de la campagne anti-Ouattara. Duncan, en route vers la Primature, est un serviteur modèle de l’Etat dont le choix devra faire avaler le choc du départ inattendu du ministre Jean Marie Kacou Gervais, pressenti pour etre conseiller du President charge des affaires diplomatiques.

Ministre d’Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité : Gilbert Kafana KONE

Le président de la République avait promis. Il a tenu parole. Kafana Koné a été un homme très présent sur le terrain. Notamment dans la périlleuse zone de Yopougon. Alassane Ouattara avait dit que s’il gagnait la première personne qu’il devrait nommer ministre serait Kafana Koné. Et bien c’est fait ! Avec bonus : ministre d’Etat. Et avec manière : un ministère transversal, qui intègre de nombreuses prérogatives. Félicitaions !

Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement : Albert Toikeusse MABRI

Alassane Ouattara l’apprécie. Guillaume Soro l’apprécie. Son parti a une bonne base électorale dans l’Ouest. Il est ministre d’Etat. Il le redevient,après l’avoir été dans le premier gouvernement Marcoussis. Son ministère est un ministère de conception,de reflexion et de prospectives. S’il arrive à lui donner une grande dimension et à transformer ou décliner en projets concrets les ambitions et défis du président de la République, il aura gagné !

Ministre de l’Economie et des Finances : Charles Koffi DIBY

No comment, on voudrait dire. Mais impossible de ne pas écrire ceci : c’est l’homme du moment. Le meilleur ministre de l’Economie et des Finances de l’Afrique en 2009 n’a pas usurpé son titre. Connaisseur du milieu des finances, Alassane Ouattara n’est pas homme à se laisser bluffer pour un imposteur,un incompétent. Si le ministre Diby est resté alors qu’il n’est pas politiquement encarté ( pour le meilleur et pour le pire), c’est bien parce qu’il a en a les capacités. Doit-il devenir plus politique,et cesser de jouer société civile, quand on note que le rang de ministre d’Etat auquel il a droit ne lui a pas été octroyé pour le moment, même s’il est hors les 5 ministres d’Etat, le premeir de tous les autres ministres dans l’ordre protocolaire? Non, quand on voit que des cadres non reconnus notoirement comme militants encartés, tels que M Koné Bruno ont été nommés ministres. Charles Koffi Diby peut donc rester Charles Koffi Diby ! La société civile et les cadres non totalement militants dans un parti politique ont encore de l’avenir et leur place avec Alassane Ouattara.

Ministre de l’Industrie : Moussa DOSSO

On le disait en disgrâce, en bisbilles avec Guillaume Soro. Mais Moussa Dosso est toujours là ! Et bien là ! Il a l’occasion de terminer ce qu’il a commencé. Bon vent Monsieur le ministre !

Ministre des Infrastructures Economiques : Patrick ACHI

Numéro 9 du gouvernement ! Achi Patrick a retrogradé. Pour un homme qui fut ministre d’Etat ! La compétence ne suffit pas toujours dans son cas,surtout quand on est issu d’un grand parti politique comme le PDCI. Tout porte à croire que la proximité passée entre Achi Patrick et son papa Bédié n’est plus de mise depuis peu. Tout le monde note la grande capacité de travail du natif d’Adzopé. Achi Patrick a encore quelques mois pour convaincre. Ministre depuis une dizaine d’année au même poste avec plusieurs fortunes et infortunes, l’homme ne va t-il pas être victime de la routine, n’a-t-il pas envie de tenter autre chose ?

Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie : Adama TOUNGARA

Natif de Duekoue, Adam a Toungara connaît le secteur des mines,du pétrole et de l’énergie. C’est son monde, c’est son milieu. Les Ivoiriens ont beaucoup d’attentes dans ce domaine.Ils ne veulent plus de delestage. Ils souhaitent que leur pays continue de fournir l’électricité à la sous-region, tout en poursuivant la politique d’électrification de tous les hameaux de la Côte d’Ivoire. Ils souhaitent également anticipation et réactivité sur la question des prix du carburant. Tout le monde souhaite également de la transparence dans la gestion des affaires du pétrole. Les attentes sont nombreuses.

Ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA : Prof. Thérèse Aya N`DRI-YOMAN

Ministère important. Ministère pour le PDCI. Enfin Aya Ndri. Enfin oui ! On l’a annoncée plusieurs fois et à plusieurs reprises. Cette fois est la bonne ! Moralité : dans un parti politique,comme dans la vie de tous les jours,il faut être patient. Les leaders avent être justes et reconnaître le travail des uns et des autres. Félicitations madame le ministre et succès !

Ministre de l’Education Nationale : Kandia Kamissoko CAMARA

Kandia est restée dans la place. Laurent Gbagbo la trouvait imbuvable et non ministrable. Elle n’a jamais voulu transiger avec ses engagements et convictions. On peut lui reprocher beaucoup de choses,mais on ne peut pas lui reprocher de ne pas aimer ce qu’elle fait,et d’avoir la volonté de bien le faire. A elle de choisir de bons collaborateurs,pour réussir le travail. L’éduaction nationale est un secteur difficle et délicat. Si elle réussit,elle volera vers d’autres cieux.

Ministre de la Fonction Publique et de la Reforme administrative : Konan GNAMIEN

Reformer l’administration, relancer la fonction publique,redonner confiance aux Ivoiriens au sujet du service public et de l’administration. La tâche de Gnamien Konan est immense. L’ex-candidat à la présidence a pour lui son action et son bilan à la tête de l’administration des douanes. L’homme de rigueur, l’homme de principe va-t-il être dilué pour l’homme politique ? Gnamien Konan est attendu sur le terrain de l’audace, de l’initiative et de l’imagination.

Ministre de l`Artisanat et de la Promotion des PME : Sidiki KONATE

Sans surprise. Sidiki Konaté été reconduit dans le gouvernement. L’ex porte parole des FN reste un fidèle compagnon de route pour Guillaume Soro. Sidiki Konaté conserve sans le tourisme,un ministère qu’il connaît bien.

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : CISSE Ibrahima

Pas de surprise lui aussi, même si l’attente avait été longue pour son entourage et ses amis. Cissé Bacongo qui a fait un travail remarqué dans son ministère d’une part,et d’autre part dans la campagne du candidat Alassane Ouattara à Abidjan sud, va poursuivre son action à la tête d’un ministère à ne pas négliger. Précision utile : Cissé Ibrahima n’est pas Cissé Ibrahima. L’un est ministre, l’autre veut être Maire de Treichville. L’un est Bakongo, l’autre est Aladji. Depuis 2006, chaque fois qu’un remaniement est fait, le téléphone de Cissé Aladji Ibrahim est assailli par les félicitations. Pas facile pour lui ! Et si Bacongo n’avait pas été reçu par le Président de la République et le Premier ministre avant l’annonce du gouvernement,sans doute vivrait-il le même tourment et les mêmes réactions que son ami Aladji.

Ministre des Ressources Animale et Halieutiques : Kobena Kouassi ADJOUMANI

Wellcome back. Le comme back le plus tonitruant. Le plus volubile,le plus prolixe des bédiéistes. Touche pas mon Bédié ! Adjoumani prend encore sa revanche sur Laurent Gbagbo qui ne voulait plus le sentir au gouvernement. Le temps est vraiment l’autre nom de Dieu. Le natif du Zanzan revient dans un ministère qu’il connaît bien. Sa mission est aussi politique : repositionner ou reconsolider le parti dans sa région.

Ministre de l’Agriculture : Mamadou Sangafowa COULIBALY

No comment. Sangofowa poursuivra le travail entammé. Discret et travailleur,l’homme n’a plus droit à l’erreur. Comme les autres,c’est un ministre membre d’un gouvrnement dont les chefs Ouattara et Soro ne sont pas hostiles. La vision est la même pour tout le monde. Quand on n’a pas de résultats positifs dans ces conditions,c’est inaccpetable.

Ministre du Commerce : Dagobert BANZIO

A l’Ouest le travail politique à faire est immense. Immense également le travail de reconciliation nationale. Bédié, le Pdci, Ouattara et tous les Ivoiriens attendent beaucoup delui sur la question. En même temps Banzio Dagobert,qui aura eu une expérience gouvernementale riche et variée avec tous les ministères occupés,devra relancer avec le dynamisme qu’on lui connaît le sectur du commerce. Un ministère dont les ttrobutions le tiennent présent,dans presque tous les secteurs. Tout n’est-il pas commerce et échange dans la vie?

Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle : Albert FLINDE

Il a su garder la confiance de Mabri Toikeuse,leader incontesté de l’UDPCI. Le voici maintenu au gouvernement. Son ministère est important. Finalement,tous les ministères restent importants. Et oui,il n’y a pas de petit ministère. Albert flindé ne doit pas être un petit ministre. Au propre comme au figuré….

Ministre chargé des Droits de l`Homme et des Libertés publiques : Gnenema COULIBALY
Magistrat de formation, proche de Guillaume Soro et désormais estampillé forces nouvelles,Coulibaly Gnénema était vice président de la CEI,après en avoir été trésorier. Droits de l’homme et libertés publiques sont deux réalités importantes dans la Côte d’Ivoire post crise . Comment faire concilier les droits de l’homme, les libertés publiques, ainsi que les autres exigences de bonne gouvernance prescrits par la constitution, avec les impératifs de la sécurité nationale, les exigences de sécurité publique, et les intérêts de l’Etat ? Le ministre devra regarder de près les dossiers et procédures de l’ancien régime, le sort des exilés,mais aussi des victimes de tous les camps de la crise. Y a du travail !

Ministre de la Culture et de la Francophonie : Maurice Kouakou BANDAMA

Right man at the rignt place ! Bandama Maurice est plus qu’un simple militant à un poste. Ecrivain reconnu, grand prix littériare,Bandama Maurice a su attendre son heure. Militant du RDr depuis plusieurs années,le maire de Taabo est attendu sur la question du Burida, de la lute contre la piraterie,de la promotion de la littérature,du théâtre, de la gestion du Palais de la Culture,des musées et bibiliothèques du pays.

Ministre de la Famille, de la Femme et de l`Enfant : Mme Raymonde Goudou COFFIE

Cooptee par le PDCI, Raymonde Gougou Coffie s’était illustrée par sa maîtrise du sujet lors d’un débat télévisé durant la campagne électorale. Issue à la fois du Sud et du centre Ouest par naissance et par mariage et alliance,Raymonde Goudou Coffie,avait géré avec disretion,mais aussi une rigeur souvent peu appréciée la commission hebergement de l’investiture du 21 Mai dernier à Yamoussoukro. Les Ivoiriens et Ivoiriens seront contents de revoir son visage et s’habituront davantage à la voir dans leur vie quotidienne pour parler de la faimille,de la femme et de l’enfant. Pour parler de tout,car c’est la femme,la famille et l’enfant qui font l’homme et la Nation.

Ministre de la Communication : Souleymane Coty DIAKITE

Le président de la République et le premier ministre ont choisi un cadre hors du secteur des médias et de la communication pour poursuivre le travail de Sy Savané. Nommé à la tête de la haute autorité,celui-ci travaillera assurement avec son frère d’Odienné. Même si c’est un hasard,le choix d’un natif d’Odienné à la place d’un autre natif d’Odienné et au même poste rappelle un peu Houphouët, incollable sur les questions de géopolitique nationale et locale. Maire d’Odienné,ex-président de conseil d’Administration de la poste et de l’ATCI,dentiste de formation, Diakité Coty Souleymane doit rassurer et aider à structurer un secteur et une profession durement éprouvés par la crise. Une profession pas toujours satisfaite. Une profession qui attend beaucoup du gouvernement,et dont le gouvernement lui aussi attend beaucoup. Le décor est planté.

Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Remi Kouadio ALLAH

Développement durable, voici un intitulé nouveau même si les questions de développement durable ne sont pas des questions nouvelles. La dénomination permet sans doute à Allah Kouadio de gerer les questions du cadre de vie. On en saura un peu, quand les décrets d’attributions et d’organisation des ministères seront validés et signés. Les cinq années de pratiques gouvernementales seront utiles pour

Ministre du Tourisme : Charles Aké ATCHIMON

On a cliqué sur google, yahoo et autres, on n’a pas trouvé beaucoup de choses. Société civile ? Son pedigrer et bakcground seront mieux connus dans les jours à venir. Le style Ouattara et Sor,c’est aussi cela : reveler des visages nouveaux,des gens pas forcement connus,et les promouvoir en leur donnant leur chance. Alors bon vent et bonne chance Monsieur le ministre. Avec le retour du tourisme au sein d’un seul et plein ministère. Il n’aura que ça à faire. Leçon : ce n’est pas un debarras,le chef de l’Etat et le premier tiennent à développer le tourisme pour accrître les ressources du pays. Les potentialités du pays doivent être exploitées. La destination ivoirienne doit être une destination essentielle. Ce sera facile alors pour l’oiseau rare détecté de se faire voir et vite connaître ,par rapport à ceux dont on parle et qu’on voit tous les jours.

Ministre de la Construction, de l`Assainissement et de l`Urbanisme : Mamadou SANOGO

Le monsieur élection du RDR avait été confondu été à un autre Sanogo Mamadou officiant dans les secteur de l’habitat. Un grand ministère. Beaucoup de choses à faire. Assainir Abidjan,rendre propre la ville,regler les nombreux litiges fonciers,etc…Voilà problèmes !

Ministre des Sports et Loisirs : Philippe LEGRE

Bras droit d’anaky Kobenan. Secrétaire général du MFA,Philippe Légré est origanire du Bas Sassandra. Tous les bétés ne sont pas FPI. Sans dire qu’il ya les bons et les méchants,le choix de Philippe Legré signifie qu’il n y’a ni exclusion ni chasse aux sorcières contre un groupe technique. D’ailleurs il n’est pas le seul bété dans le gouvernement. Vive la côte d’Ivoire rassemblée ! Cela dit,il a un ministère qui sera très présent dans la vie des Ivoiriens. Tout le mond epartique ou aime le sport,en particulier le football. Déjà il a un premier rendez-vous dimanche à Cotonou. Ensuite il ya les élections à la FIF et tant d’autres rendez-vous. Coupe du monde,coupe d’afrique,et….

Ministre de la Poste et des Technologies de l`Information et de la Communication : Bruno Nabagné KONE

Ancien de Côte d’Ivoire Telecom, Koné Bruno a le profil de l’emploi même si son arrivée inquiète les concurrents dans le secteur,qui notent que le Dg de l’ATCI est lui aussi un ancien d’Orange. Mais l’homme choisi par le Président de la République et le Premier ministre,fait figure de technocrate dans le gouvernement. Le technocrate c’est celui dont le choix n’obéit pas à des impératifs politiques,mais plutôt à aux seules exigences de compétences. Le choix de Koné Bruno,donne des indications sur les choix futurs du Président de la République,quand le temps des politiques passera,et que la normalisation politique et la stabilisation sécuritaire seront devenus des réalités ireverssibles.

Ministre des Transports : Gaoussou TOURE

Originaire d’Odienné, Gaoussou Touré devra mettre de l’odre dans le secteur sensible et délicat du transport. Redacteur du programme de gouvernement du candidat Alassane Ouattara,il sait ce qui est attendu de lui.

Ministre des Eaux et Fôrets : Clément Bouéka NABO

Le maire de San Pedro dispose d’un ministère qui aidera à protéger les ressources forestières du pays et de sa zone en particulier. Beaucoup ont peur pour lui,et redoutent qu’il succombe à des tentations. Ministre, Nabo Clément doit donner des résultats techniques, mais aussi des résultats politiques : renforcer l’assise et l’implantation du RDR dans le Bas-Sassandra, tout en favorisant la réconciliation nationale.

Ministre chargé de l`Intégration africaine : Adama BICTOGO

Aider à l’intégration et au rassemblement. Favoriser la réconciliation. Ivoirien de naissance de par sa mère,et avec un père ivoirien d’origine burkinabé,Adama Bictogo est le symbole de cette intégration et du vivre ensemble que souhaite le Président de la République. Le natif d’Agboville a un parcours politique qui plaide en sa faveur. Depuis une quinzaine d’années, il milite au RDR. Il est connu pour son entregent et son sens des relations humaines,et transversales avec les partis politiques. C’est cela qui avait valu la confiance du Président de la République,pour le proposer comme conseiller auprès de Guéi, et Banny plus tard. L’intégration africaine, c’est l’Union africaine, la Cedeao, l’Uemoa, le Conseil de l’Entente. C’est l’intégration en Côte d’Ivoire. De vastes chantiers, de grands chantiers. Gagner ce pari sans abandonner la politique sur le terrain, en assurant une plus grande présence du RDR dans l’Agneby.

Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique : Alain Michel LOBOGNON
Alain Lobognon. La FIF était un leurre ! Entre Alain Lobogno et Méité Sindou, Guillaume Soro a fait le choix. Pour le moment c’est Alain. Mais Méïté Sindou n’a pas encore dit son dernier mot. Alain Lobognon devra donner un vrai sens et un contenu au service civique. Ya de la confusion. Ya eu de la politique autour de la question. Le temps est arrivé de clarifier le sujet. Promotion de la jeunesse : un autre dossier sérieux.

Ministre de la Promotion du Logement : Mme Nialé KABA

Promouvoir le logement. Un ministère de droit. Un ministère entier à côté du ministère de la Construction. On attend le décret d’attribution ;mais dejà on peut noter la volonté du Président de la République de favoriser l’accès des pauvres et des classes moyennes au logement et à la proporiété immobilière. Ancienne patronne de Côte d’Ivoire Tourisme,Meme Kaba Nialé a travaillé dans plusieurs ministères,et dispose des capacités et de la compétence pour relever le défi.

Ministre chargé des ex-Combattants et des Victimes de guerre : Mathieu Babaud DARRET

Visage nouveau, pas connu. Darret , c’est du côté de chez Gbagbo. C’est bon. C’est bien. Recenser les victimes de guerre,gérer la question des ex combattants. De grands dossiers en perspectives.

Ministre de la Salubrité urbaine : Anne Désirée OULOTO

Welcome Anne Ouloto ! Un poste ministériel mérité pour la secrétaire nationale à la solidarité du RDR,la porte parole de campagne du candidat, l’ex chef de cabinet de Cissé Bacongo. Combative, enseignante de formation Anne Ouloto devra aider à l’assainissement de la ville d’Abidjan, de Yamoussoukro et des grandes villes

Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Défense : Paul Koffi KOFFI

L’ancien directeur de cabinet adjoint du Premier ministre chargé des programmes de sortie de crise, Paul Koffi Koffi va aider Guillaume Soro a gérer les problèmes de fusion,organisation et restructuration de l’armée. Commencer passer des Forces nouvelles et Fds aux Forces républicaines

Source: L'intelligent d'Abidjan


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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 13:42

Diomande.jpgM.Adama Diomandé, est le président de l`Association pour la défense des libertés (ADDL) basée en France. Partisan du nouveau président de la République de Côte d`Ivoire, il nous livre ici ses sentiments après le changement de régime.

M. Adama Diomandé, vous avez été un soutien fort au président Alassane Ouattara durant les campagnes pour les présidentielles. Finalement, le président Ouattara est parvenu au pouvoir, mais dans des conditions difficiles et douloureuses. Qu’est-ce que cet avènement vous inspire?
Cet avènement m`inspire du bonheur, mais je regrette que nous ayons perdu presque la moitié de l’année par la faute du président sortant qui n’ a pas voulu accepter les règles de la démocratie. Sinon, l`élection du président Ouattara, c`est l`aboutissement d`une lutte qui a duré 17 ans, depuis la dénonciation de l’ivoirité, la dénonciation de la confiscation militaire du fait que M. Guéi n’ait pas respecté sa promesse, puis la dénonciation de l’arrivée au pouvoir de M. Gbagbo d’une manière calamiteuse. Le dernier combat aura été la dénonciation de la confiscation que Gbagbo a voulu faire de la démocratie. J’ai été très ému à Yamoussoukro, à la cérémonie d`investiture et c’est un bonheur immense pour moi. Je pense, maintenant, pour la majorité des Ivoiriens, que l`heure a sonné pour une nouvelle Côte d’Ivoire. Il faudrait que chacun se mette dans sa tête qu’il doit être un nouvel Ivoirien avec de nouvelles références et de nouvelles conceptions de la citoyenneté et du devoir du citoyen.

A propos, comment appréhendez-vous les premiers pas du régime Ouattara?
Ouattara a fait une campagne claire et nette. Il a élaboré un projet de société bâti autour d`une Côte d’Ivoire nouvelle. Moi, je me battrai à ses côtés pour que ce projet soit réalisé. Mais l’inquiétude que j’ai, c’est que les gens pensent que les projets du président Ouattara ne sont simplement qu`un catalogue de promesses. Ce projet, je l’ai soutenu, je l’ai défendu et je suis venu battre campagne pour soutenir sa mise en œuvre. Seul, Alassane Ouattara ne pourra pas réaliser ses promesses. Nous devons donc nous mettre dans la tête que pour y arriver, nous devons faire beaucoup de sacrifices. D’abord notre perception du pouvoir, notre manière de pratiquer le pouvoir doivent être perçues par tous. Regardez cette jeunesse qui n’a pas de repère! Nous ne devons pas garder nos références de corruption, de gabegie, etc. C’est pour tout cela que j’ai l’intention de revenir définitivement au pays et aider à la suite du combat.
Avez-vous quelques appréhensions déjà ?
Vous savez, il y a un gouvernement de crise qui a été formé dans une circonstance exceptionnelle. Tout ne pouvait pas être parfait, il fallait sortir de la crise. Je pense que ce gouvernement a fait ce qu’il fallait pour sortir de la crise. Maintenant, en ce qui concerne les appréhensions, moi j’ai plutôt des inquiétudes. Les comportements ne changent pas parce que c’est avec les mêmes personnes qui ont dévoyé la politique en Côte d’Ivoire que Alassane va encore travailler. Le but du travail, c’est de changer de mentalité, de repère. Par exemple, un ministre doit comprendre qu’il est ministre du gouvernement. Le budget qu’on lui donne, c’est pour servir le gouvernement. Ce n’est pas son budget à lui. Le petit douanier, lorsqu’il contrôle et perçoit des taxes, ce n’est pas pour sa poche. Même l’industriel ne doit pas corrompre, il doit payer normalement ses taxes. Pour que ton entreprise marche, tu dois payer des salaires correctes. C`est vrai, tout cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mais, je pense que chacun d’entre nous doit faire l’effort de se placer dans ce contexte, dans cette perception du projet d’Alassane Ouattara. Malheureusement, je sens que beaucoup d’entre nous n’ont pas compris cela. Beaucoup veulent fonctionner avec la référence des gouvernements corrompus qu’on a connus. Moi, j’ai combattu tout cela et aujourd’hui je suis prêt à combattre pour qu’Alassane réalise ses projets. Et ceux qui pensent que le projet d’emploi d’Alassane est un simple catalogue de promesses, en tout cas, nous allons démontrer qu’ils se trompent. Je n’hésiterai pas à dénoncer une seule seconde les travers de ceux qui viennent au pouvoir pour s’enrichir pour eux seuls.

Vos propos ont-ils quelque chose à voir avec les ratés de l’investiture à Yamoussoukro?
Pour que la cérémonie se déroule sans raté, il appartenait au protocole d’Etat de le faire. C`est ce service qui a l’habitude d’organiser ces événements. Malheureusement, la Côte d’Ivoire n’était pas gérée. Donc, apprendre des choses sur le tas, comme ça a été le cas, forcément il fallait s`attendre à des ratés. Mais, ces ratés par rapport à l’intensité de l’évènement et du discours du président Ouattara, il n`y avait pas à redire. Un ami français m’a dit que c’est le 3e président au monde qui a eu une telle investiture avec des personnalités d`envergure. Donc, les désagréments qu’il y a eu doivent être gommés. Moi, je demande aux personnalités qui ont été choquées de comprendre cela et d’excuser l’organisation. Mais, cela ne me privera pas de critiques. Toutefois, mes critiques, je ne les mettrai pas sur la place publique, je les garde pour qui de droit.
Des voix s`élèvent, à peine deux mois après l`avènement de Ouattara, pour dénoncer la chute d’un clan et l’avènement d’un autre clan, celui notamment des nordistes, eu égard à certaines réalités. En avez-vous connaissance?
Moi, je suis un nordiste, Malinké de Zikisso dans le Sud. Je pense que c’est cette référence qu’il faut gommer dans la tête des gens. Le fait que je m’appelle Diomandé Adama, musulman, je ne suis pas forcément du nord. C’est vrai que mes grands parents sont de Séguéla, mais moi je suis né à Zikisso, sous-préfecture de Lakota. Je me considère comme un citoyen de cette région et c’est pour cela que j’ai l’intention de m’impliquer dans la vie politique locale, celle de ma région de naissance. Moi je ne suis pas dans les repères ethniques et géopolitiques. Ma région de naissance, c’est là où mon père est né, c’est là il y a été enterré, c’est là je suis né. Je pense que c’est en voyant les choses comme cela que nous pourrions aider le nouveau président. J’ai parlé de repère, mais j’ai été choqué quand j’ai appris dans la presse que l’ancien Premier ministre aide une personnalité qui a été le financier de l’ancien régime, qui a cautionné les actes de ce régime qui a enfoncé la Côte d’Ivoire dans l’abîme. Aujourd’hui, une personnalité comme l’ancien Premier ministre Seydou Diarra ne devait pas introduire cette personne, qui n’était pas invitée, à l’investiture dans la salle. Surtout que cette dernière serait sous poursuite judiciaire pour crime économique. Nous devons finir avec les interventions. Sur la question, je m’adresse aux industriels et opérateurs économiques qui se disent qu’ils ont leur ministre dans le gouvernement, donc ils peuvent ne pas être en règle vis-à-vis de loi. Ce n’est pas comme ça que la Côte d’Ivoire pourra se développer. Alassane Ouattara a quitté une fonction prestigieuse pour venir mettre la Côte d’Ivoire en ordre. Nous qui l’avons soutenu, nous devons être logique avec sa vision des choses. Moi, je me donne pour mission de dénoncer tous les travers que je vais constater. Ça ne plaira pas, mais quand on a combattu la dictature de Gbagbo, rien ne pourra nous arrêter pour que Alassane réussisse son projet de gouvernement.
Parlant de clans, il se murmure que ``les frères du nord`` contrôlent tout désormais dans le pays. Une sorte de récrimination quant à l`émergence d`un clan au détriment des autres peuples?
Je n’ai pas les mêmes références que ce que les gens font. Si on référence les gens pour des nordistes parce qu`on s’appelle Adama Diomandé, alors qu`on est citoyen de Lakota ou de Zikisso, je pense que ce n’est pas comme ça qu`il faut voir les choses. Il faut voir les choses autrement. Quelle est la compétence de chacun, et non qu`on soit originaire de ci ou de là. L`originaire du nord, est-ce qu’il n’investit pas à Divo? Est-ce qu’il ne veut pas le bonheur de Divo? C’est ça qu’il faut prendre comme référence. Le président a demandé à son parti d’être ouvert aux autres. On verra par la composition du gouvernement. Sans faire des frustrés, on ne rentre pas en combat politique pour avoir la récompense d’être nommé à un poste de ministre. On rentre en politique par conviction, en tout cas moi c’est mon cas. Malgré les brimades que j’ai du subir, les torts qu`on m`a faits, je ne dis pas que je viens avoir ma part de gâteau. Je viens pour que le programme de gouvernement que j’ai soutenu soit appliqué puisqu’il s’agit du développement de Côte d’Ivoire. Il ne faudrait pas que les gens perçoivent la chose en terme de clans et que c’est le clan des ``Dioula`` qui va arriver. Le président ne verra pas les choses comme ça. C’est pour cela que je souhaite que le RHDP soit une réalité politique pour en finir avec ce temps-là. Alassane a eu deux pieds qui sont le PDCI et le RDR pour arriver au pouvoir. Bédié et Alassane ont le devoir de faire du RHDP un parti solide pour soutenir le gouvernement d’union et là, on en finira définitivement avec les clans.
Aujourd’hui, le projet cher au président Ouattara, c’est la réconciliation. Y croyez-vous?
Oui, je crois fermement en cette réconciliation. Mais la réconciliation ne doit pas être caution à l’impunité et à l’injustice. Toutes les personnes qui ont commis des crimes politiques, assassinats inqualifiables, crimes contre l’humanité doivent passer devant la justice. La justice nationale et ensuite la justice internationale. Nous ne devons pas prendre la réconciliation en otage pour justifier cela par les poursuites judiciaires. Il n’y aura pas de réconciliation dans l’injustice. Tous ceux qui sont soupçonnés d`actes inqualifiables doivent répondre devant la justice. Le président l’a dit, et sur la question, je le soutiens totalement, parce que le cas Alassane Ouattara sera un exemple dans le monde. Il y aura désormais une jurisprudence ivoirienne qui passe par l’élection d’Alassane. C’est-à-dire un gouvernement, quelle que soit sa puissance, ne pourra plus ignorer la voix des citoyens. Il y a eu un vote démocratique et ce vote doit être respecté ; c’est ce que la communauté internationale et la France ont réalisé.
Justice face à la réconciliation à travers une commission dénommée ``dialogue,vérité et réconciliation``. A quel niveau interviendrait le pardon pour que cette réconciliation soit vraie?
Le pardon vient après la justice. Il faut qu’on reconnaisse d’abord son tort, pour demander pardon. On ne demande pas pardon tant qu’on ne connaît pas la faute qu’on a commise, il faut d’abord la justice. Il y a des erreurs qu’on peut pardonner, il y a des accidents qu’on peut accepter, mais les crimes réfléchis, planifiés, ne peuvent pas être pardonnés. Je pense que la logique du président est bonne. Aujourd’hui, je pense très sincèrement que les Ivoiriens n’auront pas de problème de réconciliation. On a vécu ensemble et à un moment donné, nous nous sommes mal comportés. Voyant le dégât que ça a causé à notre pays, les Ivoiriens ont soif de réconciliation, et je suis sûr que la réconciliation va se faire. Je suis issu d’une région qui a été impliquée dans la crise, Lakota. Mais, aujourd’hui, les gens de cette région sont demandeurs de cette réconciliation. Quand je reviendrai au pays, je m’inscrirai dans le programme d’Alassane qui est de vivre ensemble. C’est pas parce qu’on est musulman qu’on ne peut pas se mélanger au chrétien pour vivre ensemble. L`Ivoirien nouveau doit avoir ce repère et je pense qu’Alassane réussira son projet.
Peut-on parler réellement de réconciliation pendant qu`une partie des enfants de se pays, les dignitaires de l’ex-régime notamment, se trouvent à l`étranger, contraints à l`exil ou en détention?
Quand on mène un combat politique, on assume les conséquences et les responsabilités qu’on a prises à un moment donné. C’est une question de dignité aussi. C’est trop facile de planifier un combat politique qui inclut la destruction du pays pour se maintenir au pouvoir, un déni de démocratie. Dans des entretiens que j`ai eus avec votre journal avant les élections, j`ai dit que le camp présidentiel est en train de préparer un hold-up électoral. Ils ont appliqué leur plan. Ceux qui n’y ont pas participé n’ont rien à craindre. Mais, ceux qui ont planifié cela devront répondre devant la justice. C’est une question de dignité. S’ils sont conscients qu’ils sont sur le bon chemin, qu’ils viennent se justifier devant la commission. Maintenant, c’est aux Ivoiriens de voir ce qui les a poussés à faire cela et ensuite on saisira la justice. Et c’est après cela qu`on demandera le pardon. Donc, je ne vois pas la contradiction entre le fait de dialoguer et de trouver une solution pour se réconcilier et veiller à ce que justice soit faite des torts commis. Il y a des étapes à franchir, et il faut les faire avec sincérité.
Ne craignez-vous pas que les actions judiciaires s`étendent contre tout le monde puisqu’il se dit, à propos des crimes , qu`il y en a de commis dans et par tous les camps?
Je crois que le président a été clair la dessus. Tous les crimes commis seront devant la justice, et il n’a pas parlé de camp. Donc, que ce soit le camp de gauche ou celui de droite, tout le monde viendra répondre. On ne peut pas commettre des crimes au nom de la défense d`une quelconque cause. Il y a eu la guerre. Pendant la guerre, il y a eu des morts dans les combats. Il ne s’agit pas de cela. Il s`agit plutôt des crimes revanchards, bien planifiés, qui doivent être sanctionnés. Et je pense que la commission que le président a nommée va statuer sur des cas et les concernés doivent passer devant la justice.
Que pensez-vous du choix de Charles Konan Banny pour diriger cette commission ?
Écoutez, je ne voudrais pas porter de jugement. Je pense que le président a fait son choix par rapport au passé. Charles Konan Banny, c’était le Premier ministre qui avait voulu faire un tandem pour nous éviter la catastrophe, même si ça n’a pas marché. Je pense que Banny a le devoir de réussir ce challenge qu’on lui donne une nouvelle fois. Et comme il est entouré des deux grandes religions, je pense qu`il pourra s`en sortir. Mais, je souhaite qu’il soit entouré aussi de gens de la société civile pour vraiment réaliser cette réconciliation.

Comment entrevoyez-vous la mise en œuvre du programme du président Ouattara avec tout ce qui a été causé comme dégâts avant son accession au pouvoir?
D`abord, la confiscation du pouvoir par Gbagbo nous a perdu inutilement 6 mois. Ensuite, les dégâts sont tellement énormes que tout ce que le président Ouattara va entreprendre sera utile et nécessaire. Mais, il connait son projet qu`il peaufine, depuis son engagement politique. C’est pour cela qu`il n`a pas eu de difficulté à le faire valider par ses alliés politiques qui l’ont soutenu au deuxième tour. Je pense qu’il n’aura pas de problème dans la réalisation de ce projet, avec la confiance du monde international économique et du monde politique ivoirien. Tout le monde n’a pas cette caution. Mon inquiétude, c’est l’Ivoirien d’abord. C’est pour cela j’insiste sur le nouvel Ivoirien qui va construire la nouvelle Côte d’Ivoire. On doit gommer tous nos repères de corruption, de gabegie et de clans pour penser à la Côte d’Ivoire.
N`avez-vous pas d`appréhension quant à l`impact des pillages, des énormes dégâts collatéraux commis sur la mise en œuvre du programme des nouveaux dirigeants
C’est pour cela que j’ai regretté que l’ancien président n’ait pas fait la passation du pouvoir dans des conditions normales. Quand on aime son pays, on pense à tout cela au lieu de sauvegarder un pouvoir personnel. Donc, on va faire avec, parce qu`on est obligé. Le défi qu’Alassane lance aux Ivoiriens, c`est que nous devons sortir de cette situation. J’étais à l’investiture à Yamoussoukro. Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup critiqué la folie de grandeur de feu le président Houphouët-Boigny. Mais, j’avoue que j’ai pris 48 heures pour visiter les coins et recoins de Yamoussoukro, et j`ai appréhendé combien cet homme était un visionnaire. Aujourd’hui, Alassane n’aura aucune difficulté à faire redécoller ce pays. Il suffit de se mettre au travail et la Côte d’Ivoire repartira du bon pied. En ce qui concerne ceux qui ont subi des dégâts personnels, l’effet de la guerre et de l’incompréhension, nous devons prendre tout cela sur nous et reconstruire notre pays. Pour cela, on a besoin d’une opposition crédible, qui doit comprendre qu’elle a commis des erreurs politiques et qu`on ne peut pas faire sans elle. Il faut faire avec elle. C`est pour cela que je souhaite, dans votre domaine, qu’il y ait une presse de l’opposition. Pas une presse transformée en presse de la haine, une presse critique de l’opposition qui donne un projet différent de ce que le président Alassane propose. Comme cela que le débat démocratique sera complet.
Vous entendez rentrer pour servir votre pays. A quel niveau ?
Aller me faire connaître dans mon village à Zikisso, mener une campagne et puis me présenter à toutes les élections. Et si j’arrive à me faire élire, je vais porter la voix de la nouvelle Côte d’Ivoire à l’Assemblée nationale. Je n’ai pas mené mon combat politique pour être nommé à un poste de ministre. C’est le président qui décide pour les postes de nomination. J’ai la conviction qu’Alassane sera un meilleur président et je me mets à sa disposition pour réaliser son projet.

Entretien réalisé par F D.BONY

Source:L'Inter

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 00:50

g8-h.jpgLe Chef de l’Etat a fait un discours au Sommet du G8 à Deauville. Nous vous proposons l’intégralité de son propos.

Excellence Monsieur le Président de la République française,
Excellences Messieurs les Présidents
Mesdames et Messieurs les Chefs de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs,

La grave crise qu`a connue la Côte d`Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel s`est achevée par la victoire de la démocratie. Aujourd`hui, notre pays voit enfin renaître l`espoir.

Cette invitation du Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, à participer à la session élargie du sommet du G8, prend donc un sens tout particulier, parce qu`il confirme le retour de la Côte d`Ivoire sur la scène internationale.
Je voudrais remercier, encore une fois, la communauté internationale pour sa contribution au rétablissement de la démocratie en Côte d`Ivoire. Vos efforts ont permis de sauver de nombreuses vies humaines.

Si la Côte d`Ivoire se réjouit aujourd`hui d`accéder à la démocratie, elle est à présent confrontée à de nombreux défis. Le défi majeur est la réconciliation et le rassemblement de toutes ses filles et tous ses fils, afin qu`ils vivent ensemble dans la paix.
C`est dans cette volonté de réconciliation nationale que nous avons créé la Commission « Dialogue, Vérité et Réconciliation », dont le rôle sera capital dans le processus de renaissance de notre Nation. Cette Commission permettra à tous les ivoiriens de faire le deuil des rancœurs, de panser les plaies, de pardonner et de se tourner résolument vers l`avenir.

Mais le pardon n`est pas l`impunité. La paix ne pourra s`instaurer durablement en Côte d`Ivoire que si une justice impartiale et indépendante, s`applique à tous, afin d`éviter que les victimes ne veuillent se faire justice elles-mêmes. C`est pour cela que j`ai confié à la Justice Internationale le soin de faire la lumière sur tous les crimes commis et toutes les exactions durant la période postélectorale et de juger les auteurs et les commanditaires, quels qu`ils soient.

Pour clore définitivement les pages sombres que nous venons de vivre, la sécurisation est également une tache essentielle. A cet égard, nous mettrons tout en œuvre pour garantir la sécurité des biens et des personnes et pour la construction d`une armée républicaine. Nous savons pouvoir compter sur votre soutien pour la formation et l`équipement de ces nouvelles forces de défense et de sécurité.

Comme chacun le sait, la longue crise qu`a connue la Côte d`Ivoire a considérablement fragilisé son tissu économique et social. C`est tout un pays qu`il faut reconstruire.
Nous déploierons les efforts nécessaires en vue d`accélérer le processus de normalisation et créer les conditions d`une croissance économique annuelle d`au moins 6%, pour réduire la pauvreté d`environ un tiers en cinq ans. Dans ce contexte, nous envisageons la mise en œuvre d`un programme de reconstruction autour des axes suivants :

1- La restauration des fondements de la République et la crédibilité de l`Etat, avec des institutions fortes et indépendantes, respectueuses des droits de l`homme ;

2- La réhabilitation des infrastructures économiques et sociales ;

3- La lutte contre la pauvreté et la corruption ;

4- La création d`emplois notamment pour les jeunes.

Le financement de ce programme nécessite des ressources évaluées entre 15 et 20 milliards d`euros (soit 20 à 25 milliards de dollars) au cours des cinq prochaines années. Ces ressources devront être mobilisées par l`annulation de la dette extérieure, par des ressources nouvelles provenant de la coopération bilatérale et multilatérale, par des partenaires privés, et bien entendu par l`augmentation de nos ressources intérieures.

Aussi, voudrais-je vous demander, compte tenu de la situation de crise que vit la Côte d`Ivoire depuis 1999, d`apporter un soutien massif au financement de ce programme.

Avant de terminer mon propos, je voudrais à nouveau remercier les Présidents et les Chefs de Gouvernement des pays membres du G8 pour toutes les initiatives prises en faveur de l`Afrique et des pays en développement.
J`ai l`ambition de faire de mon pays un véritable pôle de développement économique et social de la Sous-région.
Je m`engage à construire les bases d`une société équitable et prospère, respectueuse de la démocratie et des droits de l`homme.

Je vous remercie.


 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 00:13

ADO-ECRAN.jpgExcellences, honorables invités,
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord, de demander, que nous observions une minute de silence, en mémoire de tous nos martyrs, victimes de la crise ivoirienne, tombées dans la quête de la démocratie et de la paix en Côte d’Ivoire.

Excellences, chers invités, Mesdames et Messieurs,

Ce jour est pour nous, peuple de Côte d’Ivoire, un moment historique.

Oui, ce jour est pour tous les Ivoiriens, le début d’une ère qui marque notre volonté commune d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays.

La grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel des 31 octobre et 28 novembre 2010, est à présent derrière nous. Elle s’est achevée par la victoire de la démocratie c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple ivoirien.

ADO-CHAR.jpgC’est un succès pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique toute entière.

Plus qu’une simple cérémonie d’investiture à laquelle vous êtes conviés, c’est le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène africaine et internationale que nous célébrons aujourd’hui.

C’est pourquoi, au moment où j’accède aux plus hautes charges de l’Etat, j’exprime mon infinie gratitude au peuple ivoirien qui m’a choisi pour présider à ses destinées.

Mes chers compatriotes, cette consécration est la votre. Cette investiture est votre victoire : la victoire du peuple souverain !

Je me sens également animé par un sentiment de gratitude envers le monde entier qui a fait preuve d’un formidable élan de solidarité pour le triomphe de la démocratie.

Excellences, chers invités, Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d’abord rendre un hommage solennel à mes illustres prédécesseurs à la tête de l’Etat.

J’ai une pensée pieuse pour un homme exceptionnel, qui a été pour moi un père, qui occupe également une place de choix dans le cœur de chacune et de chacun des Ivoiriens ; il s’agit, bien entendu, du Président Félix Houphouët-Boigny, Premier Président de la République de Côte d’Ivoire, grand sage, grand bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne. Le Président Félix Houphouët Boigny a acquis très tôt la certitude que la paix n’est pas une contingence, mais une véritable stratégie de développement.

Je salue affectueusement les membres de son illustre famille, qui nous honorent de leur présence aujourd’hui.

Monsieur le Président Bédié, cher ainé,

Je voudrais rendre hommage à votre sens élevé du devoir, votre profond amour pour notre pays et votre attachement à la Paix. Je vous remercie de votre soutien constant ainsi que de votre présence à mes côtés.

Je remercie tout particulièrement mon épouse Dominique, mes enfants, ma famille, mes amis, mes collaborateurs et tous les militants qui m’ont accompagné durant des années, dans les bons comme dans les mauvais moments, et qui ont toujours cru en moi.

J’ai une pensée filiale pour ma mère, Hadja Nabintou, que nous aurions tant voulu avoir à nos côtés ce matin.

Honorables invités,
Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je voudrais à présent saluer l’ensemble des Chefs d’Etat et de Gouvernement, les Chefs de délégations étrangères qui ont fait le déplacement pour être avec nous en ce jour historique pour notre peuple.

Je voudrais exprimer ma très grande reconnaissance à tous les pays amis, aux institutions régionales, et internationales dont les efforts conjugués ont permis la normalisation de la situation en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire n'oubliera jamais ceux qui l'ont soutenue durant ces moments décisifs.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Vous me permettrez de citer tout particulièrement la France avec laquelle la Côte d’Ivoire a des liens historiques et une vision commune de l’avenir.

Monsieur le Président Sarkozy, le peuple ivoirien vous dit un grand merci pour votre engagement dans la résolution de la crise ivoirienne sous mandat des Nations Unies, qui a permis de sauver de nombreuses vies ; nous vous serons toujours reconnaissants.

Nous vous encourageons pour tous les efforts que vous faites pour les pays du continent africain dans le cadre du G8 et du G20.

Monsieur le Président GoodLuck Jonathan, Président en exercice de la CEDEAO, Monsieur le Président Blaise Compaoré, Facilitateur du Dialogue inter ivoirien, Monsieur le Président Abdoulaye Wade, nous savons le soutien que vous avez tous apporté à la Côte d’Ivoire durant ces années difficiles. Je vous en remercie fraternellement.

Je voudrais saluer le Président Barack OBAMA dont l’appui franc et sincère au peuple ivoirien a été déterminant.

Je salue l’engagement de l’Organisation des Nations Unies, ici représentée par Son Secrétaire Général, Monsieur Ban KI-MOON qui s’est donné les moyens pour rétablir la démocratie et pour son action en faveur d’une paix durable dans notre pays.

A l’Union Africaine, la CEDEAO, l’Union Européenne, j’exprime la gratitude du peuple ivoirien pour avoir accompagné la Côté d’Ivoire dans sa quête difficile de la paix.

A tous les pays amis, je veux dire ce matin que la Côte d’Ivoire reste la terre de la vraie fraternité et de l’hospitalité, ouverte sur le monde.

La meilleure façon de vous manifester cette reconnaissance c’est de tenir nos promesses ; à savoir, l’avènement d’une société respectueuse de la démocratie et des droits de l’homme ; une société équitable et prospère.

Chers Compatriotes,

Ce matin, nous voici face au monde entier et face à nous même. Nous voici face à notre destin. Pour certains d’entre vous, ce destin semblait compromis. Pour ma part je n’ai jamais douté un seul instant, que notre pays sortirait de cette épreuve parce que nous, Ivoiriens, savons que chaque situation a sa solution et que nous avons foi en Dieu et en l’avenir.

Ce matin nous sommes là pour parler d’avenir.

Le temps est venu de consolider les piliers de notre République. Le temps est venu de renouer avec les valeurs profondes de notre belle Côte d’Ivoire et de rassembler les ivoiriens.

Chères sœurs, chers frères, célébrons la Paix ; La paix sans laquelle aucun développement n’est possible.

Mettons en pratique la devise de notre pays. L’Union qui sera le creuset de notre réussite. La Discipline qui nous fera grandir dans le respect des règles établies par la République. Le Travail, qui va pour nous libérer de la dépendance et nous apportera le réconfort moral et matériel.
Respectons notre drapeau, symbole vivant de la patrie. Il porte les couleurs de notre terre, de nos forêts, il symbolise notre idéal de paix et notre espérance en un avenir meilleur. Ecoutons notre hymne national : il célèbre l’hospitalité et la fraternité. Il nous rappelle que notre diversité est une force.

Chers Compatriotes,

Nous avons besoin aujourd’hui, plus qu’hier, de nous retrouver pour reconstruire notre mère patrie. Tel est le défi de notre génération, qui doit, avec courage et lucidité, porter la Côte d’Ivoire aux frontières nouvelles du développement et de la prospérité. Alors, comme un grand peuple, nous allons nous rassembler et nous remettre en marche.

A tous les fils et les filles de ce pays, et à tous ceux qui vivent sur notre sol, je veux lancer un
message solennel à la réconciliation, au rassemblement et à l’espérance. Rassembler, c’est la vocation de La République. Nous l’assumerons avec patience et acharnement. Nous comptons achever la réunification effective de notre armée.

Nous mettrons en place de nouveaux programmes d’instruction civique dans nos écoles, afin d’inculquer à nos jeunes les principes fondamentaux de la vie en société. Nous bâtirons une Nation plus juste, plus équitable, dotée d’institutions fortes et indépendantes.

Rassembler, c’est aussi le rôle de chaque Ivoirien et de chaque Ivoirienne. Que chacun fasse l’effort d’aller vers l’autre, de lui accorder sa confiance et son pardon. Que chaque Ivoirien s’attache à recréer les conditions d’une paix durable dans nos villes, dans nos villages, dans nos campagnes et dans nos cœurs. Nous les soutiendrons comme nous soutiendrons toutes les initiatives citoyennes prônant l’union, la réconciliation et la concorde nationale ; parce que nous voulons une côte d’Ivoire véritablement rassemblée.

A chacun de mes compatriotes, je veux renouveler, aujourd’hui encore, mon engagement d’être le garant d’une Côte d’Ivoire laïque, telle que consacrée par notre constitution ; je veux renouveler mon serment d’être le Président de tous les ivoiriens, le protecteur des plus faibles et le défenseur des droits de tous nos concitoyens, sans exclusive.

Célébrons à travers la cérémonie d’aujourd’hui, non pas la victoire d’un camp sur l’autre, mais la fraternité retrouvée et l’amorce d’un nouveau départ.

Allons résolument à la réconciliation nationale en réapprenant à vivre ensemble.

Ce vaste chantier de la réconciliation sera l’occasion pour tous les Ivoiriens de faire définitivement le deuil de nos rancœurs, de panser nos plaies, d’expier les fautes individuelles et collectives et d’écrire une nouvelle page de notre histoire.

De cette catharsis nationale doit émerger un ivoirien nouveau, résolument engagé à servir la Côte d’Ivoire avec amour et désintéressement. Pour ma part, je m’engage solennellement à favoriser cette réconciliation dans le dialogue, la vérité et la justice.

Mes chers compatriotes,

C’est bien évidemment sur la base de mon programme, que des millions de nos compatriotes m'ont accordé leur confiance. Je ne me déroberai pas à cette lourde responsabilité. Tous les jours, tous les instants seront mis au service des Ivoiriens. Toute notre énergie sera consacrée à la Construction et à la reconstruction.

J'invite donc l’ensemble de mes compatriotes à prendre avec moi l'engagement que la Côte d'Ivoire retrouvera bientôt toute sa place dans le concert des Nations.

Nous avons une nouvelle espérance à bâtir pour notre pays, pour l’Afrique et pour le monde.
Je m’attèlerai à mettre en œuvre les engagements pris a la fois par devoir et par respect pour tous.

A cet égard, nous prêterons une attention particulière aux plus démunis et nous apporterons un appui aux entreprises pourvoyeuses d’emplois qui ont été durement éprouvées par la crise.

Nous allons redonner espoir à notre jeunesse qui souffre cruellement du chômage, en assurant son éducation, sa formation et en créant des emplois. Cela est à notre portée, si nous procédons aux reformes économiques indispensables, en vue de relancer les activités économiques et favoriser la croissance.

Nous allons donner la priorité aux femmes et nous rehausserons leur rôle dans l’équilibre de notre société. C’est l’une de mes préoccupations essentielles.

Pour nos parents paysans qui ont fait la richesse de notre beau pays, nous allons réorganiser les principales filières de notre agriculture pour permettre une juste rémunération de leur travail.

Nous favoriserons l’accès de tous les Ivoiriens, aux soins de base sur toute l’étendue du territoire national.

Nous renforcerons nos infrastructures pour l’amélioration du cadre de vie de nos populations.

Mes chers Compatriotes,

Je me suis engagé à mettre en œuvre, avec vous, en cinq ans, dans tous les domaines, mes solutions pour une Côte d’Ivoire d’excellence.

Nous le ferons avec rigueur, en application des règles de bonne gouvernance, avec une justice impartiale et indépendante.

Dans les prochains jours, je formerai un Gouvernement d’union, regroupant toutes les forces politiques de notre pays et la société civile.

Il sera constitué d’hommes et de femmes, ayant un sens élevé de l’intérêt général, selon des critères de compétence, de mérite et de probité.

Une tache immense attend cette équipe. J’exigerai de ses membres la discipline et l’exemplarité afin de restaurer la confiance entre le peuple et ses dirigeants.

Pour concrétiser notre volonté de doter notre pays d’institutions fortes et démocratiques, nous organiserons, avant la fin de cette année, des élections législatives.

Chers compatriotes,

C’est en toute humilité que je me suis présenté devant vous il y a quelques mois comme candidat à l’élection présidentielle et c’est en toute confiance que vous m’avez élu.

Depuis le jour de mon élection jusqu’à cette investiture tant attendue, rien ne vous aura été épargné.

Vous avez souffert, vous avez été meurtris par la perte de proches, mais vous avez fait preuve d’endurance et de courage.

Aujourd’hui, je vous demande, non pas d’oublier, mais d’essuyer vos larmes, de pardonner et de vous mettre résolument au travail.

Excellences, Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs, chers amis qui êtes venus de loin, permettez moi de vous renouveler nos sincères remerciements. Nous saluons chaleureusement vos peuples respectifs et vous prions de leur annoncer la bonne nouvelle. La Côte d’Ivoire se réconcilie et se rassemble, pour participer avec toutes les Nations de bonne volonté, à l’édification de la Paix et de la fraternité dans le monde.

Vive la République,

Vive la Côte d’Ivoire !

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 13:15

Qui l’eût cru ! Paul Yao N’Dré qui fait prêter serment à Alassane Ouattara en qualité de président de la République de Côte d’Ivoire. Pour beaucoup, c’était une utopie, un rêve irréalisable. En tout cas, jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel rende sa décision le 5 mai 2011 à son siège à Cocody, de nombreuses personnes étaient prêtes à parier que Paul Yao N’Dré ne se dédirait jamais (il avait proclamé Laurent Gbagbo, président élu le 4 décembre 2010). Aujourd’hui, on se rend bien compte que celles-là ont eu tort. Mais pour parvenir à cette décision, il a fallu des négociations secrètes ! Selon des sources bien informées, le président de la République du Ghana a été pour beaucoup dans la prise de ladite décision. Après l’arrestation de Laurent Gbagbo, John Atta-Mills a eu des rencontres avec des proches du président ivoirien déchu présents dans son pays. Amenés par Koulibaly Mamadou, le numéro
1 ghanéen a expliqué aux barons de l’ex-camp présidentiel ivoirien pourquoi il était important de jouer l’apaisement. Le chef de l’Etat ghanéen n’est pas seulement entré en contact avec les collaborateurs de M. Gbagbo. John Atta-Mills l’a fait aussi avec les nouvelles autorités ivoiriennes. Après plusieurs échanges avec les deux parties, il a réussi à conclure un “gentlemen agreement”. Voici ce qu’on peut retenir de cet accord: Alassane Ouattara doit être investi par le Conseil constitutionnel présidé par Paul Yao N’Dré et en retour, le nouveau chef d’Etat ivoirien devra permettre la libération de tous les prisonniers (dont le couple Gbagbo), le retour des exilés, la cessation de la chasse aux militants de La majorité présidentielle (Lmp) et le retour à la normalité. Notre source ne nous a pas indiqué de date pour l’application de ces mesures par le camp Ouattara. Toutefois, elle nous a révélé que pour
convaincre les partisans de l’ancien president ivoirien, Atta-Mills a fait prévaloir deux arguments majeurs. Un: il leur a rappelé que Laurent Gbagbo a chuté. Deux: il a dit que le Conseil constitutionnel peut se baser sur les conclusions du Groupe de haut niveau de l’Union Africaine (Ua) pour proclamer Alassane Ouattara comme président de la République. A l’évidence, la médiation d’Atta-Mills a payé.

  Soir Info

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 12:55

billet+bceaoS’il n’est pas Crésus, il lui ressemble terriblement. Il est plein aux as, après dix années noires passées à la tête de la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas fait qu’acheter des armes, pour espérer confisquer le pouvoir. Tel un malandrin, le soi disant socialiste et sa suite ont fait main basse sur l’économie nationale. Non content de s’attribuer un fonds de souveraineté de plus de 75 milliards, Gbagbo n’a eu de cesse de soutirer les avoirs du contribuable et de les mettre dans les paradis fiscaux et dans des comptes en Europe. Après avoir vendu frauduleusement et pour son propre compte, les biens immobiliers de l’Etat de Côte d’Ivoire en France, il vient d’être épinglé par la Suisse, avec la découverte d’un compte bancaire regorgeant de plus de 40 milliards de nos francs, selon le témoigne du journal Suisse, Le Matin. C’est donc le cas de le dire. L’ancien président de la République est pris en flagrant délit de mensonge à l’endroit du peuple ivoirien. Une forfaiture de plus ! Durant ses années d’opposition et sa décennie de pouvoir, Laurent Gbagbo ne finissait pas de mettre au défi quiconque pourrait prouver que lui, le « patriote » et le « résistant », avait un quelconque compte bancaire en France ou ailleurs dans le monde. A chaque fois qu’il en a eu l’occasion, Gbagbo Seplou criait sur tous les toits qu’il n’avait qu’un seul compte bancaire domicilié à la Riviera Golf. Il donnait l’opportunité aux Ivoiriens d’aller vérifier cela auprès de la banque en question. Avec cette découverte, on comprend aisément que l’homme n’a pas dit la vérité à ses compatriotes. Il a commis un véritable crime qui mérite d’être sanctionné par les juridictions compétentes. On ne cessera pas de le dire. Entre les proclamations et professions de Gbagbo et la réalité, la part de déperdition est grande. Durant toute sa carrière politique, tout a sonné faux chez l’ancien chef de l’Etat. Son attachement au socialisme, son statut de démocrate et de patriote étaient usurpés et bâtis sur un château de cartes qui n’a pas résisté longtemps après sa chute. Sans conteste, d’autres révélations attendent les Ivoiriens concernant la décennie au pouvoir du « Seplou » de Mama. Le mensonge ne pouvait pas prospérer durablement !
Bakary Nimaga

Le Patriote

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:00

photo5073383144bc413950b7ecLa Côte d`Ivoire panse ses plaies un mois après l`arrestation du président déchu Laurent Gbagbo mais la réconciliation voulue par le nouveau président Alassane Ouattara s`annonce ardue et des zones restent dévastées par les violences, dans l`Ouest et à Abidjan.
"C`est le début d`une nouvelle ère de réconciliation et d`union entre
toutes les filles et tous les fils de notre chère Côte d`Ivoire", a promis
vendredi M. Ouattara en prêtant serment, après cinq mois de crise
post-électorale.
Alassane Ouattara qui sera investi officiellement le 21 mai dans la
capitale politique Yamoussoukro, a annoncé la mise en place d`une commission
"Dialogue, vérité et réconciliation" sur le modèle sud-africain alors que son
propre camp est soupçonné de massacres dans l`ouest ivoirien.
Sur le terrain judiciaire, M. Gbagbo qui avait refusé de reconnaître la
victoire de son rival à la présidentielle du 28 novembre, a été entendu samedi
dans le cadre d`une enquête préliminaire sur la crise post-électorale qui a
fait 3.000 morts et un million de déplacés.
L`ancien chef d`Etat, arrêté le 11 avril dans sa résidence à Abidjan à
l`issue de violents combats, est assigné à résidence à Korhogo, dans le nord
du pays. Des accusations d`exactions, de concussion et d`appels à la haine
pèsent sur lui, son épouse Simone, et près de 200 personnalités de l`ancien
régime, assignées aussi à résidence à travers le pays.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo va
demander à ce tribunal d`ouvrir une enquête sur les "massacres commis de façon
systématique ou généralisée" en Côte d`Ivoire.
Mais au sein d`un camp Gbagbo traumatisé et apeuré qui représente près de
la moitié de l`électorat ivoirien, on estime qu`aucune réconciliation réelle
ne sera possible sans passer un jour l`éponge.
Dans l`Ouest, des villes entières ont été dévastées par les exactions des
groupes armés de tous bords. Près de trente mille déplacés vivent dans des
conditions très précaires à la mission catholique de Duékoué. Plus de 100.000
personnes sont réfugiées au Libéria voisin. "On nous dit de rentrer chez nous,
mais ceux qui ont tué nos frères ne vont-ils pas revenir?", s`inquiétait un
déplacé.
A Abidjan, les séquelles sont nombreuses. Des experts mandatés par l`ONU
sont à pied d`oeuvre pour enquêter sur les exactions commises par les deux
camps.
La vie reprend peu à peu son cours dans la capitale économique. Les banques
ont rouvert, les fonctionnaires ont reçu deux mois de salaire de retard, les
écoliers ont fait leur rentrée et même les embouteillages matinaux sont
réapparus.
Après une longue paralysie, l`économie se remet doucement en route. Le
cacao dont le pays est le premier producteur mondial, devait à nouveau être
exporté mardi.
Côte sécuritaire, à Abidjan, les Forces républicaines de Côte d`Ivoire
(FRCI) ont vaincu les dernières poches de résistance: Abobo et Yopougon, deux
immenses quartiers populaires abritant chacun près d`un million d`habitants.
Le 28 avril, les FRCI ont investi en force et contrôlé Abobo, fief de
l`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly ("IB"), chef du "commando invisible", abattu
dans l`opération. "IB" qui tardait à désarmer ses troupes, était perçu comme
une menace par le pouvoir, même s`il avait contribué à la chute de Gbagbo.
A Yopougon, les derniers miliciens et des mercenaires libériens fidèles à
M. Gbagbo ont été chassés par les FRCI le 4 mai. Ils ont fui vers l`Ouest le
long du littoral où ils auraient tué quelque 120 civils dans plusieurs villes,
selon les autorités.
Mais "Yop", quartier réputé pour sa vie nocturne, reste méconnaissable,
avec ses échoppes et maquis (bars-restaurants) pillés et brûlés. Des dizaines
de corps criblés de balles ou de squelettes calcinés ont été ramassés par la
Croix-Rouge, et près de 70 autres corps de civils tués par les miliciens ont
été enterrés dans des fosses communes, selon l`ONU.

Source: AFP

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:49

 

gbagbo-larmeNous vous proposons ici la liste des personnes dont les comptes bancaires ont été bloqués sur réquisition du Procureur de la République.

Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d`Abidjan Plateau ;

Vu les articles 41, 74 et suivants du code de procédure pénale ; Vu les décisions:

N° 2011/17 /PESC du Conseil du Il Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 20 11/18/PESC du Conseil du 14 Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 2011/221/PESC du Conseil du 06 Avril 2011 modifiant la décision 2010/656/PESC ;

du Conseil de l`Union Européenne renouvelant les mesures restrictives instaurées à l`encontre de la Côte d’Ivoire aux fins du gel des avoirs des personnes ci-dessous désignées :

1- Mme ADJOBI CHRISTINE
2- ADJOBI JOCELYN
3- AFFI N`GUESSAN
4- AHOUA N`GUETTA TIMOTHEE
5- AHOUA DON MELLO
6- AKE N`GBO GILBERT MARIE
7- ALI KEITA
8- ATTEBI WILLIAMS
9- ATTEY PHILIPPE
10- BAMBA NADIANA (NADY)
11- BECHIO JEAN JACQUES
12- BLE GOUDE CHARLES
13- BLEHOUE AKA
14- BONI AKISSI DANIELLE CLAVERIE
15- BOHOUN BOUABRE PAUL ANTOINE
16- BRO GREBE GENEVIEVE
17- BROU AMESSAN PIERRE
18- COULIBALY GERVAIS
19- COULlBALY ISSA MALlCK
20- DACOURY-TABLEY LOUIS PHILIPPE
21- DAMANAN ADIA MEDARD DIT PIKAS
22- DALI ZABO ERNEST
23- DALIGOU MONOKO JACQUES ANDRE
24- DALO NOEL LAURENT DESIRE CHARLES
25- DIAGOU GOMONT JEAN-BAPTISTE
26- DIALI ZIE
27- DIBY KOUAME N`GUETTIA MICHEL
28- DJECOURY BADJO ELISABETH EPOUSE DAGBO JEANINE
29- DJEDJE ALCIDE HILARI
30- MME DJEDJE MAMA SIMONE
31- DJIDJI KADJO ADOLPHE
32- DOGO DJEREKE RAPHAEL
33- DOGOU ALAIN
34- DOHOU ARISTIDE
35- DOKUI PAUL
36- DOMORAUD OPERI BONFISSE
37- DOSSO CHARLES RODEL
38- EHIVET SIMONE GBAGBO
39- EHOURA AWA
40- EKPO WALE BRUNO
41- ETTIEN AMOAKON
42- FOUAD OMAIS
43- GAMMI (PASTEUR)
44- GBAGBO LAURENT
45- GBAGBO MICHEL
46- GBAKO LIKIKOUET ODETTE
47- GBAMANAN DJIDJAN FELICIEN
48- GNAMIEN YAO
49- MME GNAPRI SOUHONON MARIE ODETTE EPSE LOROUGNON
50- MME GNONSOA ANGELE
51- GOSSIO MARCEL
52- GUEDE ZADI MICHEL
53- GUEI FRANCK
54- GUIRIEOULOU EMILE
55- GORE KADER CHARLES
56- IBRAHIM EZZEDINE
57- ISSA HAMED
58- JEAN MARTIN M`BEMBA
59- KADET BERTIN
60- KADIO MOROKO MATHIEU
61- KADYMOND JEAN CLAUDE
62- KASSOUM FADIKA
63- KATA KAKE
64- KATINAN KONE JUSTIN
65- KESSE FEH LAMBERT
66- KAWAR JALLAL
67- KIPRE STEPHANE
68- KLAH KOUE SYVI\NUS
69- KOFFl KOFFl LAZARE
70- KONATE NAVIGUE
71- KONE DOFERE
72- PASTEUR KORE Moïse
73- KOUAO NAMOUTIE
74- KOUAME SECRE RICHARD
75- KOUASSl FRANCK ANDERSON
76- KOUASSI OUSSOU
77- MME KOUASSI EPOUSE SESS
78- MME KOUDOU JEANNETTE
79- MME KOUAME ANNE GNAHORE TATRET
80- KOUMOUE KOUADIO AUGUST1N
81- MME LAGO DALEBA ODETTE
82- LAHOUA SOUANGA ETIENNE ALIAS CESAR ETOU
83- LEGRE THIERRY
84- LIDA KOUASSI MOISE
85- LOHOUES ANNE JACQUELINE EPOUSE OBLE
86- MARC RICHMOND
87- MAMADOU BEN SOUMAHORO
88- MAWA COULIBALY
89- MOUSSA REDA
90- MAOUSTAPHA AZIZ
91- NANHIO FELIX
92- N`DA AMETCHI
93- N`GBECHI GHISLAIN
94- N`GBE DENIS
95- N`GOM MOUSTAPHA
96- M`BOUGOUA ABJ BLA1SE
97- N`GUESSAN BLE ALIAS JEAN-BAPT1STE AKROU
98- N`GUESSAN ANOH GILBERT
99- N`GUESSAN YAO THOMAS
100- NYAMIEN MESSOU
101- MME ODEHOUROU GERALDINE
102- OUATTARA GNONZIE
103- OUEGNIN GEORGES ARMAND
104- OULAYE HUBERT
105- OULAI ELOI
106- OTTRO ZIRIGNON LAURENT
107- ROBERT CHARDIN
108- SANOGO YAYA (MAITRE)
109- SANSAN KOUAO
110- SERY KOSSOUGRO EMILE
111- SIKI BLON BLAISE
112- SOKOURI BOHUI
113- SOUMA ANDRE
114- TCHELE HANNY
115- TANO KOUAKOU FELIX
116- TIACOH THOMAS
117- TOGBA NORBERT
118- TOURE AMARA
119- MME TOURE EPSE EBAH
120– VEHI TOKPA
121- VOHO SAHI ALPHONSE
122- WILIRUEYA
123- YAPO ATSE BENJAMIN
124- YANON YAPO
125- YAO N`DRE PAUL
126- ZADI JACQUES
127- ZAHUI MARCELIN
128- ZAKARIA FELLAH
129- ZOHORE AUBERT
130- GNAKO MARCELIN



MILITAIRES ET ASSIMILES

1- Commandant ABEHI Jean-Noël
2- Colonel AHOUMAN Nathanaël
3- BAI Patrice
4- GNATOA Marc
5- TOURE Moussa Zeguen
6- Colonel Major DASSET
7- Général DOGBO BLE DENIS
8- Capitaine GUEI Badia (Base navale-Marine Nationale
9- Commissaire Principal LOBA Gnango Emmanuel Patrick
10- MAHO Glofiéhi Denis
11- Colonel Major MANGLI Alphonse
12- OUALI Delafosse
13- Lieutenant OURIGOU Bawa (Base Navale-Marine Nationale)
14- Commissaire Principal ROBE Gogo Joachim
15- Colonel Major SAMA DAMALA
16- Commandant SEKA SEKA Anselme
17- Amiral VAGBA Faussignaux
18- Commissaire Divisionnaire YORO Claude

Requiert les banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire de bien vouloir empêcher tous mouvements financiers sur les comptes bancaires appartenant aux personnes ci-dessus mentionnées et d’interdire jusqu’à nouvel ordre toutes transactions sur les actions, obligatoires et autres titres détenus par lesdites personnes.

Le Procureur de la République

KOFFI K. SIMPLICE
Magistrat Hors Hiérarchie

Source: Le Patriote

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