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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 11:33

Chères amies, chers amis,

Je m’appelle Laila et je suis journaliste. J’ai écrit un article sur une jeune femme victime d’un viol collectif perpétré par les forces de l’ordre en Somalie. J’espérais que le courage dont elle a fait preuve en racontant son histoire attirerait l’attention sur la véritable épidémie de viols qui mine le pays. J’avais tort. Les pouvoirs publics ont utilisé mon article pour jeter en prison une femme violée et un autre journaliste. Leur crime? «Insulte aux institutions de l’État».

Subir un viol est abominable, mais quand les seules autorités vers lesquelles vous pouvez vous tourner sont vos agresseurs, le sentiment d’impuissance peut être dévastateur. Mais ensemble, nous pouvons redonner espoir aux femmes violées. C’est pour cela que j’ai lancé cette pétition sur le site d’Avaaz. La Somalie est très dépendante de l’aide financière d’autres pays; la communauté internationale peut donc faire pression pour que la Somalie cesse d’enterrer ces affaires et mette en place de véritables réformes pour stopper l’épidémie de viols perpétrés par les forces de l’ordre.

Notre appel peut marcher, mais nous devons être nombreux. L’envoyée spéciale de l’ONU Zainab Bangura nous a promis d’aller remettre notre pétition aux pays donateurs et au Président somalien. Aidez-nous en signant la pétition et en envoyant cet e-mail à vos amis. Montrons aux Somaliennes qu’elles ne sont pas seules et que personne n’a le droit de les violer:

http://www.avaaz.org/fr/petition/Somalia_No_Authority_to_Rape/?bPiJndb&v=22227

La jeune femme emprisonnée avait été accusée par des hauts fonctionnaires d’avoir inventé de toutes pièces l’histoire de son viol, avant même d’avoir pu bénéficier d’un procès. Au tribunal, le juge a refusé d’entendre les témoins ou d’accepter les rapports médicaux prouvant le crime. Cette jeune femme n’est pas seule: j’ai interviewé trop de femmes qui vivent avec la peur au ventre, la peur d’être violée ou blessée par balle par ceux qui devraient les protéger.

Mais il y a de l’espoir, plus que jamais. En à peine 18 mois, la Somalie a adopté une nouvelle constitution, élu un nouveau président et gagné la guerre contre les extrémistes. Le président Hassan Cheikh Mohamoud peut agir pour protéger les Somaliennes des forces de l’ordre si, ensemble, nous lui donnons une raison de réprimer ces exactions d’État.

Cette victime de viol et Abdiaziz Abdinur, le journaliste qui lui a parlé, peuvent être condamnés à un an de prison. Les États donateurs détiennent la clé du changement. Signez maintenant et envoyez cet e-mail à vos proches pour créer une mobilisation qui changera la Somalie pour toujours.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Somalia_No_Authority_to_Rape/?bPiJndb&v=22227

Les membres d’Avaaz se sont déjà battus avec courage pour mettre fin à la guerre contre les femmes qui touche le monde entier. Le mois dernier, plus d’un million d’entre nous a signé une pétition pour appeler à la justice et au changement après la mort tragique d’une étudiante violée à Delhi. Nous avons reçu des signes très encourageants de la part de ministres, qui écoutent nos voix. Aujourd’hui, nous pouvons utiliser notre pouvoir citoyen pour changer la donne en Somalie.

Avec espoir et détermination,

Laila Ali et toute l’équipe d’Avaaz

*Laila est une journaliste anglo-somalienne basée à Nairobi.

P.-S.: Cette pétition a été lancée sur le nouveau site de pétitions citoyennes d’Avaaz. Aujourd’hui, il est rapide et facile de lancer une pétition sur une question qui vous est chère. Cliquez ici ! http://avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?22165

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 16:46

Les derniers affrontements ethniques à Duekoué ont démontré que cette région demeure une poudrière prête à exploser à la moindre étincelle. La capitale du Guémon serait-elle maudite ?
Le sang a encore coulé à Duekoué, ville-carrefour située dans le « far » ouest ivoirien. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des affrontements interethniques ont fait 13 morts et 40 blessés graves selon le bilan dressé par le ministre des Ex-combattants et des Victimes de guerre, Mathieu Babaud Darret, qui s’est rendu sur les lieux. Cette crise est partie de l’assassinat de quatre personnes au quartier « Kokoman » habité essentiellement pas des allogènes et des allochtones. En représailles, une foule en colère descend sur le camp de Nahibly occupé par les autochtones guéré d’où seraient partis les assaillants. Le camp est réduit en cendre et plusieurs personnes y sont tuées. La ville de Duékoué n’est pas à son premier drame. Cette cité « martyre » est abonnée aux tueries massives qui ont endeuillé de nombreuses familles. 2005 sera une année « noire » pour la capitale du Guémon où les affrontements vont se multiplier à un rythme effréné. Du 29 avril au 1er mai, des affrontements entre Dioula et Guéré font au moins 15 morts et plus de 4.000 déplacés. Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, une bande armée attaque les villages de Guitrozon et Petit-Duekoué se solde par 100 tués. La riposte des Forces de défense et de sécurité (Fds) fait 11 morts. La violence atteint son paroxysme au cours de la crise postélectorale. Quand les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) amorcent leur descente sur Abidjan pour en chasser Laurent Gbagbo, c’est à Duekoué que les combats les plus meurtriers se produisent. Les affrontements entre les Frci et les miliciens ont fait plusieurs morts à partir de janvier 2011. Des Ong ont annoncé le chiffre de plus de 800 tués qui restent à être confirmés par une enquête indépendante. De tout l’Ouest, Duékoué se révèle la ville la plus criminogène du pays. Pourquoi ces massacres à répétition ? Cette cité est-elle maudite ?
100 morts à Guitrozon et à Petit Duékoué
En réalité, plusieurs facteurs expliquent cette violence endémique dans cette ville devenue une poudrière à ciel ouvert depuis des années. A la faveur de l’éclatement de la crise en septembre 2002, les milices entretenues par des pontes du pouvoir ont poussé comme des champignons et régnaient en maîtres dans l’Ouest. Monpého Julien alias Colombo était le chef du Front pour la résistance du Grand Ouest (Frgo) qui était un conglomérat de plusieurs petits groupes notamment l’Alliance des Patriotes Wê, (AP Wê), l’Union des patriotes pour la résistance du grand Ouest (Uprgo), le Front de libération du grand Ouest (Flgo), le Mouvement ivoirien pour la libération de l’Ouest de la Côte d’Ivoire (Miloci), les Forces spéciales Lima (FS Lima), l’unité des Libériens. Ces milices ont commis de nombreux massacres parmi les populations allogènes et les ressortissants de la Cedeao. Avec la chute de Gbagbo, elles ont perdu du terrain sous le coup de boutoir des Frci qui leur ont fait mordre la poussière. Mais nombre d’entre eux se sont refugiés dans la forêt d’où ils sortent pour commettre des attaques contre les populations malinké. Les Dozo, appelés depuis les années 1995 pour assurer la sécurité dans une région en proie aux conflits fonciers, font régner leur « ordre ». Avec leur présence, les allogènes qui ont subi le martyr sous l’ancien régime ont poussé des ailes. Les rapports de force ont basculé en faveur de ceux qui vivaient terrés de crainte de subir la foudre des miliciens et mercenaires libériens. Ils ne sont plus prêts à se laisser dépouiller de leurs champs par les autochtones qui leur ont vendu les terres. La tâche revient aux autorités de mettre fin à la violence à l’Ouest, particulièrement à Duékoué où l’insécurité récurrente une psychose aussi bien chez les autochtones que les allogènes. La réconciliation dont rêvent tous les Ivoiriens doit se construire à partir de la région du Guémon qui est en train de devenir « un no man’s land ».
Nomel Essis
L'expression

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 20:40

Duékoué:ABIDJAN (AFP) - Des militaires ivoiriens et des chasseurs traditionnels "dozos", servant de supplétifs aux forces armées, ont appuyé l`attaque meurtrière contre un camp de déplacés de l`Ouest ivoirien, affirme une importante ONG ivoirienne dans un communiqué transmis lundi à l`AFP.

Le camp de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise postélectorale de 2010-2011, "en majorité de l`ethnie guéré", a été attaqué vendredi par "des assaillants composés de jeunes Malinké (ethnie originaire du Nord, ndlr), avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés +dozos+ et d`éléments identifiés comme membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire" (FRCI, armée), indique la Ligue ivoirienne des droits de l`Homme (Lidho).

La Lidho "est profondément indignée par la passivité coupable tant des soldats onusiens que des forces de sécurité ivoiriennes qui ont abandonné des populations civiles entre les mains des assaillants", écrit son président, René Legré Hokou.

Après cette "barbarie", l`ONG "interpelle" le président Alassane Ouattara et le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) Bert Koenders, sur "leur responsabilité de protection et de secours humanitaires".

Selon la Lidho, l`attaque contre le camp s`est soldée par "au moins une dizaine de morts dont un homme brûlé vif, des dizaines de blessés, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts".

Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans le camp détruit en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier malinké (ou dioula) de Duékoué.

Des déplacés et d`autres sources locales interrogées par l`AFP ont accusé des FRCI d`avoir pris part à l`attaque.

L`Onuci et le gouvernement ivoirien se sont rejeté la responsabilité de la protection du camp et ont annoncé des enquêtes.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 20:33

Le camp des réfugiés de Nahibly a été incendié vendredi dernier. Avec à la clé des morts. Cet incident déplorable a suffi pour que les plumitifs de l’opposition crient au génocide. Pour la presse proche du FPI, ce qui se passe actuellement à l’Ouest est le début d’une épuration ethnique. Pour étayer ce raccourci dangereux, la presse bleue évoque une supposée participation des chasseurs traditionnels dozo et des éléments des FRCI dans cette attaque. Voir les choses sous cet angle est d’une inconséquence soutenable. Que cherche les tenants de cette thèse en écrivant de tels articles dans un contexte aussi volatile dans lequel évolue en ce moment la Côte d’Ivoire ? Difficile de le comprendre quand on connait les ravages que ce genre d’écrits a causés sur cette terre d’hospitalité qu’est le pays de Félix Houphouët-Boigny. A l’Ouest, ce ne sont pas seulement les Wê qui sont violés, assassinés et tués. A preuve, lorsqu’on parcourt la liste des victimes, tous les 13 tués ne sont pas de l’ethnie Guéré. Ce qui se passe à Duékoué n’est rien d’autre que la manifestation des tensions ethniques qui avaient déjà cours dans cette partie de la Côte d’Ivoire, mais qui malheureusement aujourd’hui, sont exacerbés par les rancœurs et rancunes mal contenues issues de la crise postélectorale. Il est vrai que les faits sont sacrés et les commentaires sont libres. Mais il est aussi vrai que la responsabilité professionnelle qui incombe aux historiens du présent que son les journalistes doit amener les uns et les autres à savoir raison garder. L’Ouest n’est pas en proie à un processus génocidaire. Loin s’en faut. A l’Ouest, il y a que parfois certaines incompréhensions surviennent entre les différentes communautés qui y vivent. Ce n’est pas en écrivant des articles incendiaires qu’on arrivera à trouver une solution au drame qui se joue à Duékoué. Mais c’est en renouant le fil du dialogue pour aplanir les malentendus. Alors, comme aime si bien le répéter Laurent Gbagbo : « Asseyons-nous et discutons ! ».
Jean-Claude Coulibaly

Le Patriote

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 20:27

«Si vous êtes pauvre monsieur, si vous n’avez pas d’argent comme vous me le dites, je ne vous conseille pas d’engager quelque action judiciaire que ce soit contre votre adversaire.

En tout cas pas devant la justice ivoirienne». Ce sage conseil a été donné par un avocat à un homme soulagé de son terrain dans des conditions traumatisantes et vidé des lieux par un Libanais. Avec l’aimable et désintéressée contribution des agents du ministère de la Construction. Cet homme s’était mis dans la tête l’affreuse idée de poursuivre et le ministère et l’opérateur économique, devant la justice. Pour espérer un rétablissement dans ses droits.

Comme si dans ce pays, les pauvres avaient quelque droit devant la justice. Son incroyable idée dans la tête, il est allé se lamenter dans un cabinet d’avocat en expliquant par le menu, sa mésaventure. Après l’avoir religieusement écouté, l’avocat, sans lui garantir un quelconque succès, (puisque l’avocat n’a qu’une obligation de moyens, bien sûr), lui a donné une idée de l’ampleur des honoraires qu’il devait payer pour voir son affaire « plaidée efficacement devant le tribunal » et surtout, « hors du tribunal ». Le montant, évidemment, était hors de portée de notre chercheur de justice. Calmement, l’avocat lui a expliqué la situation : «Monsieur, ne faites pas comme si vous ne savez pas dans quel genre de pays nous vivons. Les honoraires que je vous ai demandés de payer ne vont pas entièrement dans les caisses de mon cabinet. Je vais défendre votre dossier sur le plan du droit pur, mais je vais le défendre également sur le plan de la pratique du droit dans notre pays. Ça fait deux choses absolument différentes. L’application du droit, tout le monde s’en fiche dans nos tribunaux. C’est la pratique du droit selon la consistance des avoirs financiers des parties en conflit qui compte. Quand on fixe le montant des honoraires, c’est y compris toutes ces réalités, mais on ne peut pas toujours vous expliquer cela. Monsieur, les juges, dans ce pays, sont des dieux au-dessus de nos lois. Ils font ce qu’ils veulent, ils ruinent qui ils veulent, ils emprisonnent qui ils veulent, même en l’absence de la moindre preuve matérielle.

Ils téléphonent à nos clients pour leur dire de ne pas gaspiller leur argent avec les avocats que nous sommes et que c’est eux qui décident. Donc il vaut mieux passer les voir directement. Ils mettent notre métier en danger, ils nous réduisent à la mendicité, ils nous poussent à bafouer notre serment, à courir après l’argent parce qu’ils nous mènent une concurrence déloyale ; ils sont jaloux des avocats qui ont du succès et se liguent contre eux.

Monsieur, il n’y a plus de justice dans ce pays. Vous voulez engager une action contre un opérateur économique libanais et contre le ministère de la Construction ? C’est une action au civile. Elle peut durer plusieurs années et à chaque étape il faudra payer parce que votre adversaire n’hésitera pas à arroser tout le palais de justice s’il le faut. Il est déjà en train d’investir des millions sur le terrain comme vous me le dites ? Il ne lésinera donc pas sur les moyens pour s’y maintenir et vous tenir très loin de ce terrain. On peut gagner en première Instance, mais il se trouvera toujours quelqu’un à la Cour d’appel pour faire traîner les choses et finir par remettre tout en cause. Sans aucun fondement juridique valable. Et ce n’est même pas la peine de compter sur la Cour suprême, vous y serez dégoûté. Même si par extraordinaire nous gagnons au bout de toute la chaîne, il se trouvera toujours quelqu’un dans un ministère pour empêcher l’application de la décision sur le terrain en faisant débarquer des policiers sortis d’on ne sait où pour s’opposer à d’autres policiers commis par le procureur. Et il ne se passera plus rien. La décision ne sera jamais exécutée. Vous avez entendu parler de l’affaire Hydrochem ?

Cette affaire est le symbole de la ruine de notre justice, une justice qui assassine les opérateurs économiques ivoiriens qui ont le malheur de lui faire confiance. Une justice dont les rares décisions éclairées sont impunément piétinées par des ministres. Monsieur, si vous n’avez pas d’argent, je vous conseille de laisser tomber. Vous m’avez dit que vous êtes à la retraite ? Utilisez vos économies et votre pension pour manger à votre faim et vous soigner si vous êtes malade et vous occuper de votre famille. Si vous n’avez pas d’argent, je ne vous conseille même pas d’engager une quelconque action judiciaire contre votre adversaire. Laissez tomber, rentrez chez vous et oubliez cette histoire. C’est triste, c’est affreux, mais c’est comme ça». Evidemment, devant les propos de cet avocat honnête que « L’Eléphant » a rencontré, notre chercheur de justice est ressorti du cabinet, vaincu et écœuré. Des amis à qui il avait parlé de son projet d’engager des poursuites contre son adversaire lui avaient vivement déconseillé une telle «folie». Il avait pensé qu’ils exagéraient.

Mais là… Les partisans de Laurent Gbagbo qui crient quotidiennement à «la justice des vainqueurs» devant la pluie de mandats d’arrêt qui s’abat sur eux, ont tort. Cette justice n’a rien d’une justice des vainqueurs. C’est la justice des « vaincus ». Celle qui effraie les pauvres et devant laquelle ils sont toujours vaincus, même quand elle leur donne raison, par charité. Allez, messieurs les pauvres, circulez ! Y a rien à voir au palais d’injustice !

A.T.

L'elephant Déchaîné

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 13:29

yavo-j-martial.gifSale temps pour le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP) de Charles Blé Goudé. Hier jeudi 14 juin, l'on apprenait que le président par intérim de cette organisation panafricaine, Martial Yavo, a été arrêté dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juin. Cette information a été corroborée en début de soirée, hier, par une déclaration signée du premier vice-président par intérim du COJEP, Mark Blé Sépé. Dans cette note, il informe l'opinion nationale et internationale de « l'enlèvement » du leader du COJEP en l'absence de l'ancien patron de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, actuellement en exil. Selon Blé Sépé, le responsable de leur organisation a été arrêté par des hommes du commandant de la Police militaire dirigée par Koné Zakaria, alors qu'il effectuait une tournée de sensibilisation de ses bases, en prélude au congrès qu'il organisera les 3 et 4 août 2012 à Yopougon. « Cet enlèvement est intervenu au moment où le camarade Yavo Martial entreprend une tournée dans les bases du COJEP, dans le cadre de son prochain congrès. Arbitrairement détenu au camp Génie d'Adjamé par les hommes de Koné Zakaria, le camarade Yavo Martial, selon les informations en notre possession, est soumis à des scènes de torture depuis son enlèvement et serait en passe de succomber de ses blessures si rien n'est fait au plus vite », a-t-il informé. Avant de dénoncer ces pratiques qui ne cessent plus. Blé Sépé a également dénoncé ce qu'il a appelé un « rapt digne d'un autre âge ». Par ailleurs, le COJEP par la plume de son premier vice-président a exigé « la libération sans condition du Camarade Yavo Martial contre qui ne pèse aucune charge, demandé aux autorités de notre pays de prendre toutes les dispositions afin que la dignité, l'intégrité physique ainsi que les droits du Camarade Yavo Martial soient préservés ». Non sans prendre à témoin la communauté internationale. Pour l'heure, selon lui, les militants de l'organisation de Charles Blé Goudé, créée en 2001, devraient garder la tête froide. Aux dernières nouvelles, Martial Yavo serait ''cuisiné'' pour qu'il donne la position exacte de son mentor, Charles Blé Goudé, qui est activement recherché par le pouvoir d'Abidjan. Cette situation, a-t-on appris, a créé la panique au sein du COJEP dont des responsables auraient commencé à fuir la ville d'Abidjan.

Hervé KPODION

L'Inter

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 13:16

fpi cndrCoincés, les partisans de Laurent Gbagbo qui tentaient de réfuter les preuves au début, finissent par les reconnaître, même s’ils prétextent une stratégie de communication.
Sonnés. Puis mis K.O. par les preuves accablantes du ministre Hamed Bakayoko, les partisans de Laurent Gbagbo s’en remettent difficilement. Ils vont jusqu’à se mélanger les pédales. A chaud, ils ont nié en bloc les déclarations du ministre avant de se raviser et de reconnaître l’existence des preuves qui, selon eux, étaient bel et bien dans l’ordinateur d’Ousmane Sy Savané. Sur ivoircarrefour.com, un de leurs nombreux sites internet, ces pro-Gbagbo, supposés être les vrais auteurs du document en question, ont publié hier, ledit dossier qu’ils reconnaissent comme étant celui que le ministre de l’Intérieur avait, effectivement, en sa possession mardi lors de l’émission télévisée. Tentant d’expliquer le contexte et l’objectif de la rédaction du document. « Le présent document est une proposition de stratégie de communication. Il a été rédigé deux mois après la capture du président Laurent Gbagbo (juin 2011). Son objet était de restaurer l’image du président Gbagbo considérablement détériorée par la crise postélectorale, puis d’empêcher son transfèrement à La Haye, en s’appuyant au plan interne sur des personnalités influentes, et sur le plan international sur des figures de pays émergents, ainsi que par la rencontre systématique avec des leaders de tous domaines, pouvant influer le cours des évènements, car déjà, on parlait de la Cpi…», expliquent-ils. «Le concepteur du document, poursuivent-ils dans leurs explications, a pris également la liberté de proposer des commissions ou «pools» et de les pourvoir, en cooptant des personnes, selon lui, qualifiées à différentes tâches; sans pour autant les en informer au préalable…» Dans leurs argumentaires, ils expliquent que le document était une ébauche à parfaire, eu égard à la mention des prénoms des personnes concernées, sans leurs noms. « Ce document rédigé le 18 juin 2011, n’a jamais pu être ni discuté ni validé ni même mis en application, car la majeure partie des personnes cooptées pour le «pool lobby/ pool finances » ayant vu leurs avoirs gelés et les personnes ressources n’ayant pu être contactées», justifie-t-on sur ivoirecarrefour.com. C’est ce document et ces justifications peu convaincantes que leurs auteurs comptent mettre sur la place publique ce matin, ou dans les jours à venir, à travers les journaux qui leur sont proches, pour le banaliser et espérer se dédouaner à la face du monde. Curieusement, ces explications, loin d’être convaincantes, les enfoncent et démontrent à quel point la Refondation est secouée après le grand déballage d’Hamed Bakayoko.
Ouattara Abdoul Karim

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 13:29

Sotra2.jpgPrivés depuis cinq mois de leurs salaires et déflatés depuis deux mois sans mesure d’accompagnement, des agents de la Sotra ont manifesté leur colère hier au Plateau.

Ce sont 680 agents déflatés de la Société de transports abidjanais (Sotra) en colère qui ont pris d’assaut la primature hier matin à 7h. Bloquant toute circulation au niveau du boulevard de la République. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Gouvernement Alassane, nous les enfants des licenciés avons droit à l’école et aux soins médicaux », les ex-agents de la Sotra investissent ensuite la place du district pour manifester leur colère et réclamer le paiement de leurs droits légaux. Un impressionnant dispositif de sécurité placé aux différents carrefours du district et du supermarché Score, veille au grain. Mais, l’atmosphère s’échauffe aux environs de 9 h lorsque les protestataires sont dispersés à l’aide de gaz lacrymogène. Ils trouvent refuge au jardin public. «Les éléments de la police nationale sont venus nous dire que notre manifestation avait bloqué la circulation au niveau des deux ponts alors qu’il y a un Conseil des ministres aujourd’hui (hier). Ils nous ont expliqué que c’est une solution d’urgence et que ce n’est pas dans l’optique de nous faire du mal », indique Ouréga Daniel, porte-parole des manifestants. Il explique que cela fait deux mois que les agents déflatés de la Sotra ont été virés sans mesure d’accompagnement et cinq mois, y compris les deux mois de chômage technique, qu’ils n’ont pas reçu de salaire. «La Sotra nous doit 3.482.680.316 Fcfa. Bien qu’à la mi-mai, à la primature, le ministre des Transports nous ait donné l’assurance que notre argent sera payé le 31 mai, le Directeur général nous informe que nous devons d’abord déposer les cartes professionnelles et le matériel de travail.
Les agents accusent le Directeur général
Nous ne comprenons pas une telle mesure surtout qu’il avait contresigné la plateforme disant que nous aurions notre argent fin mai. Ce qui n’a pas été fait jusque-là. Nous voulons interpeller, par cette marche, le président de la République sur notre sort», explique le porte-parole. Les autres agents n’ont pas caché leur indignation face à leur situation qu’ils disent sans issue. Ainsi, un agent qui comptabilise 27 ans de travail dévoile qu’ils n’ont pas bénéficié du projet immobilier Atos et du soutien de la mutuelle qui offre 500.000 Fcfa à chacun de ses membres licencié. «Nous sommes fatigués, nous n’arrivons plus à subvenir à nos besoins parce que nous n’avons pas d’argent. Si le Premier ministre ne peut pas venir à notre aide, nous allons trouver la solution dans la rue », s’indigne l’agent. Toualy Groguehé Camille, membre du collectif des agents déflatés, explique à son tour qu’il ne comprend pas que les droits des autres licenciés notamment ceux de la Rti soient payés et que les agents de la Sotra soient laissés-pour-compte. «On nous a licenciés pour cause économique et depuis le 6 février à ce jour, cela fait cinq mois que nous sommes sans salaire. On nous vide de nos domiciles, parce que nous ne payons pas le loyer, nous sommes devenus irresponsables vis-à-vis de nos familles. Nous voulons rappeler à Méité Bouaké qu’il a lui aussi été déflaté et qu’il a reçu 66 millions de Fcfa », révèle-t-il. A 13 h, le collectif a été reçu par le ministre des Transports, Gaoussou Touré. Le membre du gouvernement leur a promis le règlement de leur problème dans les plus brefs délais. Mais il est resté prudent sur la date de paiement de leurs droits tout en indiquant qu’il va rencontrer les autorités de la Sotra. Une source proche de la Sotra a indiqué que la Direction générale compte informer les agents déflatés afin qu’ils se rendent dans les différentes directions pour le paiement de leurs droits. Et ce à compter d’aujourd’hui.
Par Napargalè Marie

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 13:10

lida-copie-1Dans la situation délétère que vit la Côte d’Ivoire depuis la prise de pouvoir - dans les conditions que l’on sait - par Monsieur Alassane Ouattara, de nombreux Ivoiriens, personnes anonymes et personnalités politiques, ont quitté leur terre natale, pour chercher refuge ailleurs. C’est ainsi que M. Lida Kouassi Moise, ancien ministre d’Etat, ministre de la Défense et de la Protection civile, s’est retrouvé au Togo. Il croyait s’être mis à l’abri du péril. Le ministre Lida Kouassi résidait au Togo depuis plus d’une année. Il avait déposé auprès de la Coordination Nationale d’Assistance aux Réfugiés du Togo une demande d’asile et attendait la réponse de cette institution, lorsque, le mercredi 6 juin 2012, à 10 heures, un important dispositif de sécurité, conduit par le colonel Massina, a investi d’autorité son lieu d’habitation, confisqué son ordinateur et ses téléphones portables, avant de l’entrainer, manu militari, dans les locaux du Commandement Supérieur de la Gendarmerie Nationale du Togo où il a été soumis à un interrogatoire conduit conjointement par les services secrets ivoiriens et togolais.
Cet interrogatoire a duré un peu moins de 10 heures d’horloge. Il s’est déroulé de 10h30 à 18h. Le ministre Lida Kouassi Moïse a requis, en vain, l’assistance d’un avocat. Aux environs de 19 h, il a été conduit à l’aéroport de Lomé, pour être ensuite extradé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, dans un lieu de détention que personne - à l’heure actuelle - ne peut identifier avec certitude.

Le Front Populaire Ivoirien note :
1. Que le Ministre Lida Kouassi Moïse – homme politique en situation de demande d’asile au Togo – a été interpellé manu militari par les autorités togolaises pour des raisons politiques.
2. Que le Ministre Lida Kouassi Moïse a vu ses biens personnels retirés et confisqués par les autorités togolaises sans un mandat de perquisition dûment délivré par la Justice togolaise.
3. Que le Ministre Lida Kouassi Moïse n’a pas été autorisé par les pouvoirs publics togolais à se faire assister par un avocat durant son long interrogatoire.
4. Que le Ministre Lida Kouassi Moïse a été extradé avec célérité par les autorités togolaises, en violation flagrante de la Convention régissant les conditions d’extradition dans l’espace CEDEAO qui interdit formellement – en ses articles 4 et suivants – l’extradition d’un ressortissant de la Communauté poursuivi pour des motifs politiques.
5. Que les autorités togolaises et ivoiriennes ont montré un mépris souverain égal pour les droits de justiciable de M. Lida Kouassi Moise et les accords internationaux.
Le Front Populaire Ivoirien - parti politique foncièrement attaché à la Loi et la Légalité – est profondément indigné et attristé par ces pratiques féodales dignes d’une autre époque.

En conséquence,
1. le FPI considère que l’arrestation au Togo et le transfèrement en Côte d’Ivoire du Ministre Lida Kouassi Moise n’est rien d’autre qu’un rocambolesque enlèvement qui relève d’un banditisme avéré d’Etat opéré par 2 autorités dictatoriales recouvertes du manteau de la République.
2. Le FPI interpelle les autorités togolaises afin qu’elles se souviennent que «les intérêts de l’Etat ne doivent pas être confondus avec les intérêts de ceux qui gèrent l’Etat à un moment donné de l’Histoire ».
3. Le FPI rappelle aux autorités politiques ivoiriennes du moment que «quiconque gouverne avec et par la force finit par trouver sur son chemin plus fort que lui. Ce n’est qu’une question de temps.»
4. Le FPI rappelle à la communauté nationale et internationale que, depuis le renversement du Président Laurent Gbagbo par les forces franco-onusiennes au profit de M. Alassane Ouattara, il n’a eu de cesse de donner de gages de sa bonne foi pour l’instauration d’un véritable dialogue porteur d’espoir de paix et de stabilité en Côte d’Ivoire.
5. A contrario, le FPI constate avec tristesse que le régime de M. Alassane Ouattara - tout en clamant sa volonté de réconcilier les Ivoiriens - s’ingénie à appuyer tous les ressorts qui s’y opposent.

Enfin, le FPI, tout en appelant de tous ses vœux la restauration de l’Etat de Droit en Côte d’Ivoire et partout en Afrique, exige la libération immédiate du Ministre Lida Kouassi Moïse. Ce serait un minimum de gage pour le dialogue politique en cours.
Fait à Abidjan le 9 juin 2012
Le Secrétaire Général, porte-parole
Laurent Akoun

Source: Notre Voie

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 13:01

lida.jpgUn deus-ex machina! L’arrestation à Lomé et l’extradition à Abidjan de Lida Kouassi Moïse, l’ancien ministre de la Défense et «sécurocrate» de l’ancien régime, a dévoilé un vaste plan de déstabilisation de la Côte d’Ivoire et du pouvoir Ouattara. Cet homme qui a toujours voulu le pouvoir pour lui-même, notamment avec l’avènement de la rébellion en septembre 2002, en demandant à l’ancien président de rester en Italie, le temps de mettre fin à la révolte de Guillaume Soro et de ses hommes, visait au moins deux principaux objectifs. Le premier, selon nos sources, visait le renversement les institutions de la République. Avec la présence des FRCI, des forces de l’ONU et de La Licorne, l’exercice du «sécurocrate» paraissait suicidaire. A défaut donc de prendre le pouvoir dans l’immédiat, les hommes de Laurent Gbagbo espéraient attenter à la vie du Chef de l’Etat et des principaux dirigeants ivoiriens, de sorte à créer le chaos généralisé et à faire tomber le pouvoir dans les mains du premier quidam. Lida Kouassi et ses hommes restent encore dans leur antienne et ancienne caricature: «Tout Sauf Ouattara». A cet effet, les documents saisis sur le principal commanditaire sont plus édifiants. Une liste de mercenaires recrutés dans la sous-région, de nombreux numéros de téléphone de frappes et un mode opératoire. Sur ce point, l’arrestation de Lida Kouassi a dérouté ses éléments et ce qui s’est passé à Taï, avec l’embuscade tendue aux casques bleus et aux FRCI, n’est que la face visible de l’iceberg. A la vérité, il s’agissait d’ouvrir des attaques aux différentes frontières, pour disperser le dispositif des FRCI, qui, dans leur entendement, déploieront toutes leurs énergies aux frontières et pendant ce temps, les miliciens tapis dans l’ombre en profiteront pour semer le désordre. Au niveau des moyens, Lida Kouassi n’en manquait pas, tout comme la plupart des barons en exil. Leur argent proviendrait essentiellement de deux circuits. De prime abord, de la casse des banques durant la crise postélectorale. Ils en ont pris dans leur fuite et sur place à Abidjan, des hommes et femmes se chargent de le leur en envoyer par des canaux divers. Selon notre source bancaire, à l’aide de prête-noms, Lida Kouassi et ses amis ont déposé de fortes sommes d’argent dans des filiales d’une banque basée sur les bords de l’océan atlantique, notamment au Togo, au Bénin et au Niger. C’est de là que partent les différentes transactions de déstabilisation. Un nom revient couramment dans les débats. Celui du frère de l’ancien ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana. Il s’agit d’un certain Aka Aristides, patron d’une compagnie d’assurance aux pratiques peu catholiques. Cette maison créée pour les besoins de la cause, est une grande pourvoyeuse de fonds. Ainsi donc pour Lida Kouassi, avec ces moyens, il pouvait faire couler le nouveau régime issu des urnes. Pour lui, tout fonctionnerait comme du papier à musique, dans une parfaite symphonie. L’homme ne savait pas qu’il était pourchassé par un mandat d’arrêt international et que ses faits et gestes étaient suivis. Avec sa prise, et les documents saisis sur lui, beaucoup de gens ont commencé à trembler. Les enquêtes réserveront de grosses prises. Peur donc sur Abidjan!
Bakary Nimaga

Le Patriote

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