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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Seth Koko Côte d'Ivoire
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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Cote d'Ivoire drapBienvenue sur le site officiel de la représentation ivoirienne de l'ACSCI
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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 13:17

Le financement du TC2 est estimé à plus de 500 millions d'euros. © Olivier/JAExclusif. Bolloré/Bouygues/Maersk d`un côté, CMA-CGM/Neoctrans/Movis de l`autre restent en lice pour l`octroi de la construction, de la concession et de l`exploitation du second terminal à conteneurs (TC2) du port d`Abidjan.

Après le dépôt des dossiers des offres commerciales et techniques en novembre dernier, le gouvernement ivoirien a retenu deux des trois consortiums pour la construction, la concession et l`exploitation du second terminal à conteneurs (TC2) du port d`Abidjan. Il s’agit de l`ivoirien Movis, associé au deux français CMA CGM et Necotrans ainsi qu’au philippin ICTSI, et du groupement composé des français Bolloré et Bouygues, appuyés par le danois Maersk. L`italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), qui postulait seul, n`a pas été retenu, mais pourrait se concentrer sur le développement du terminal du port de San Pedro dont il a la concession et la gestion. PSA Singapore et le marocain Marsa n`ont pas plus été retenus.
LIRE LA SUITE)))

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 20:46

Il est 10h ce vendredi 14 décembre lorsqu’un incendie éclate à la capitainerie du port autonome de San Pédro. Les sapeurs pompiers interviennent, ils maitrisent la situation. Néanmoins l’on déplore un mort et de nombreux blessés. C’est en fait de la diversion créée par des pirates pour détourner l’attention des services de sécurité afin de prendre le contrôle d’un navire. La promptitude de la gendarmerie, de la police et de la police maritime est nette. En stratèges, ils s’introduisent dans le navire pris en otage et neutralisent les 8 terroristes. L’intervention qui a duré 40 minutes fait 2 morts côté ennemis et 3 blessés côté amis.
C’est le scénario fictif auquel ont été soumis les services de sécurisation et de sûreté de la plateforme portuaire dans le cadre d’un exercice. L’opération qui est une exigence du code ISPS (International Ship and port Facilities Security) permet de mettre en situation de crise, le système de sécurité du port de San Pedro. Pour M. Max Guy Iba, conseiller spécial du Directeur général, le port de San Pedro doit rassurer les acteurs des activités maritimes. Il a, en outre indiqué que, la sureté et la sécurisation sont des facteurs qui mettent en confiance les aconiers, les armateurs et autres manutentionnaires. Il a fait remarquer que le code ISPS fait du port de San Pedro un port certifié depuis 2004. Le capitaine Fofana, responsable des opérations de sécurisation, a réaffirmé la détermination de la capitainerie à gérer toute crise qui surviendrait dans la zone portuaire. Selon le colonel Ba Bruno, la garde côtière des Etats Unis a reconnu que le port de San Pedro est l’un des ports les plus sûrs et les plus sécurisés de la côte ouest africaine.
Les agents de sécurité ont reçu à cet effet, une formation pour le renforcement de leurs connaissances au code ISPS les 12 et 13 décembre.

Notre Voie

A . Dadge Debolley
notrevoiesp@gmail.com

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 15:14

gare routiereLe long processus de normalisation de l’activité des taxis intercommunaux est arrivé à son terme. L’ensemble des acteurs sont d’accord pour que ce type de transport en commun ait un statut particulier.

Les acteurs du milieu des taxis banalisés appelés wôrô-wôrô peuvent se frotter les mains. Après plusieurs mois de négociation, ce vendredi 2 novembre, un protocole d’accord sera conclu entre eux, le ministère des Transports ainsi que les chauffeurs et propriétaires de taxis-compteurs. Au dire du président du comité de lutte pour la réinsertion des taxis intercommunaux ou wôrô-wôrô (Colurtic), Sidibé Sékou Amadou, tout est fin prêt pour que cet accord soit signé. Selon lui, suite aux discussions, le ministre des Transports a montré sa ferme volonté de ne pas voir disparaître les wôrô-wôrô. Dès lors, a-t-il ajouté, il a pesé de tout son poids pour que les représentants de taxis-compteurs acceptent que ce mode de transport ait un statut particulier. «S’il n’y avait pas eu des sons discordants entre les différents syndicats et associations de taxis-compteurs, le protocole aurait déjà été signé.

Finalement, rendez-vous a été donné à tous ce 2 novembre pour tout finaliser », a-t-il clamé avec beaucoup d’assurance. Et de poursuivre qu’il est prévu que l’Etat donne trois mois à tous les wôrô-wôrô pour se mettre à jour vis-à-vis de la nouvelle réglementation qui va suivre à l’issue de la rencontre capitale de ce vendredi. En clair, désormais, il sera imposé aux taxis intercommunaux de payer les mêmes taxes que les taxis-compteurs sauf la pose du compteur. Pour Sidibé Sékou Amadou, les taxis dits banalisés vont s’acquitter de la vignette évaluée entre 25.000 à 30.000 Frs, la carte de l’Agence des transports urbains (Agetu) à hauteur de 80.000 Frs, la carte de transport à 50.000 Frs, la patente à 120.480 Frs.

Toutefois au niveau de l’assurance, les wôrô-wôrô débourseront 19.000 à 20.000 frs contre 18.000 frs par le passé, incluant dorénavant le chauffeur contrairement aux taxis-compteurs qui paient 400.000 Frs. Mais le président du Colurtic est formel, une fois cet accord signé, il reviendra au gouvernement de prendre les textes réglementaires et légaux pour qu’il soit appliqué. Une source au ministère des Transports qui a requis l’anonymat a confirmé toutes ces informations. Selon elle, c’est le 7 septembre dernier qu’un comité de travail présidé par le ministre Gaoussou Touré a été mis en place comportant toutes les parties pour plancher sur ce problème.

Il a été décidé ce jour-là de la reprise des activités de transport des véhicules dits banalisés suspendues le 25 août par un arrêté ministériel, en attendant la fin des travaux. Pour cette sour­ce, plusieurs rencontres ont eu lieu pour poursuivre les échanges. «Récemment, certains syndicats de taxis-compteurs ont désavoué leur représentant au sein du comité. Le ministre leur a demandé de venir à la table de négociation. Ils seront là pour que ce dossier soit géré de sorte à éviter toutes sortes de frustrations », a-t-elle révélé. Joint au téléphone, Diaby Drissa du Groupement d’intérêt économique (Gie) Djiguisso, représentant des taxis-compteurs a annoncé que le désaccord entre sa structure et l’association des détenteurs de taxis-compteurs de Côte d’Ivoire dirigée par Diabaté Malick ainsi que l’Union patronale des entreprises de taxis-compteurs de Jacob Assouba provient du fait que ces deux syndicats refusaient totalement que les wôrô-wôrô aient un statut particulier.

«Pour ces deux associations, les taxis intercommunaux de­vraient, soit se transformer en taxis-compteurs, soit disparaître. Or, cela n’était pas réaliste. Car, même suspendus, les taxis banalisés roulaient. Je me réjouis donc de leur retour à la table de négociation pour le sprint final », a-t-il affirmé. Au dire de Diaby Drissa, les taxis-compteurs gagnent également dans cet accord. Et pour cause, il a été demandé aux chargeurs de leur permettre de prendre des passagers dans les différentes gares des wôrô-wôrô. Sur ce point, il faut indiquer que selon Sidibé Sékou amadou, mardi dernier, une rencontre a eu lieu entre tous les syndicats de chauffeurs et des propriétaires de taxis-compteurs pour harmoniser leurs points de vue.

Le secrétaire général du syndicat autonome des taxis intercommunaux (Satici), Pascal Hien, s’appuyant sur une étude du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), a maintes fois ressassé que cette filière comprend 8000 véhicules, exploite 183 lignes et fait vivre directement 13.000 personnes pour un chiffre d’affaires de 147 milliards FCFA. En outre, ce sont par jour 300.000 voyageurs qui empruntent ce mode de transport dont 38% de façon exclusive dans leurs déplacements. Mais, les textes régissant le transport urbain n’ont prévu que trois catégories de transport.

A savoir les mini-cars communément appelés gbaka, les bus et les taxis-compteurs. Dès lors, malgré leur rôle important pour les usagers, les wôrô-wôrô exercent dans l’illégalité. Les taxis-compteurs ayant déploré en août dernier une concurrence déloyale de leurs concurrents hors-la-loi, le gouvernement a suspendu l’activité de ceux-ci avant de revenir sur cette mesure. Depuis, a commencé le processus de la normalisation de ce type de transport. A l’évidence, ce feuilleton va prendre fin bientôt.


Nord-Sud

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 11:46

Cote d'ivoireDans l’exécution des missions et attributions qui lui ont été confiées par l’État de Côte d’Ivoire, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique entretient des relations avec des clients tant internes qu’externes. Ces rapports dont la traçabilité est matérialisée par la conception, la confection et la rédaction de supports écrits, l’engagent aussi bien sur le plan institutionnel, social que juridique. Ces différents supports sont à n’en point douter, le vecteur idéal de la diffusion de l’image du Trésor Public qu’il convient de soigner et d’entretenir à tout point de vue. A ce titre, l’Institution vient de se doter d’une identité visuelle commune applicable à tous ses services pour ainsi éviter qu’il y ait des identités visuelles disparates. L’objectif de cette charte est d’aider, au mieux, tout utilisateur dans le cadre de la valorisation de l’identité visuelle du Trésor Public. Son but est de conserver une cohérence dans les réalisations graphiques de cette Institution. La charte graphique comprend l’ensemble des documents qui posent les règles de mise en page et définit l’aspect graphique des documents (internes et externes). Tenant compte de l’émergence de nouvelles plateformes de communication plus étendues et plus dynamiques, le Trésor Public prône une identité visuelle unique avec cette charte graphique, en s’ouvrant davantage au monde et échanger de manière interactive sur ses produits et services. A travers cette innovation, la première dans l’administration publique, le Trésor entend offrir des services de qualité dans le strict respect de la transparence, de la rigueur et de la bonne gouvernance; des valeurs qui doivent à cette Institution d’épouser l’ère du temps.
J. CESAR

Le Mandat

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 11:06

TransformationEn marge de la 7ème Assemblée annuelle de l’Alliance africaine de cajou (ACA), le président du conseil d’administration de l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (ARECA), M. Bamba Mamadou et le directeur général de l’ACA, M. Christian Dahm ont signé, à Cotonou, ce mardi 18 septembre 2012, un accord de partenariat entre les deux structures. Témoin de l’événement côté ivoirien, M. N’Golo Diarrassouba, conseiller technique du ministre de l’Agriculture.

Au terme de la convention que M. Bamba Mamadou qualifie « d’important » pour la Côte d’Ivoire, l’ACA s’engage à mettre à la disposition de l’ARECA son expertise et les informations relatives à l’industrie en Afrique et au niveau mondial. « Cet accord est salvateur pour notre pays dans la mesure où il nous permettra de rentrer en contact avec les investisseurs pour la transformation de notre production nationale de noix de cajou », a déclaré à la presse M. Bamba Mamadou. Transformation qui apportera à n’en point douter plus de valeur ajoutée au cajou ivoirien. En effet, la Côte d’Ivoire, premier producteur africain de noix de cajou avec 400 mille tonnes, exporte encore plus de 90% de sa production sous forme brute.

Le point fort de ce partenariat est donc l’établissement des liens avec des partenaires internationaux pour la mise en œuvre de la stratégie ivoirienne de développement de l’activité cajou. L’ACA s’engage également à fournir, chaque année à l’ARECA des informations actualisées sur le nombre d’unités de transformation, la capacité totale installée en Afrique et l’effectif total d’employés engagés dans la transformation. A ce sujet, M. Bamba Mamadou a souligné l’importance que révèle la construction des unités de transformation. « Le Chef de l’Etat a fait de la lutte contre le chômage un élément fondamental de sa politique gouvernementale. Avec ces unités de transformation, nous allons offrir plusieurs emplois. Maîtriser la création d’emploi à travers les expériences des autres pays est capital pour nous », a-t-il souligné.

De son côté, l’ARECA s’engage entre autres, à faire un plaidoyer en faveur des intérêts des entreprises auprès des pouvoirs publics ivoiriens, à faciliter le dialogue entre les acteurs économiques ivoiriens (producteurs et transformateurs).

L’ARECA, faut-il le rappeler, est une société d’Etat créée en 2002. Elle est chargée de la mise en place du cadre réglementaire et contractuel devant régir le fonctionnement des filières du coton et de l’anacarde en Côte d’Ivoire. Elle est également chargée de veiller au respect des règles relatives au fonctionnement de ces filières et d’appliquer les sanctions aux contrevenants. Quant à l’ACA, elle est une association internationale d’entreprises promouvant une industrie africaine de cajou compétitive au plan mondial. Elle soutient l’industrie africaine du cajou par l’apport d’une assistance technique et la facilitation des investissements, la promotion des normes commerciales.

Le service communication

Sourece: Abidjan.net

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 10:39

billet+bceaoLes différentes administrations fiscales qui se succèdent dénoncent la fraude et appellent au civisme des populations. Mais, à la pratique, le résultat semble être le même, la fraude continue de sévir.

Le mal est profond. La fraude fiscale fait perdre à l’Etat plus de 100 milliards FCFA par an. C’est le directeur général des impôts, Pascal Abinan, lui-même qui a donné l’information, récemment, à Abidjan. Les pertes de recettes portent essentiellement sur la taxe sur la valeur ajoutée (Tva) et l’impôt foncier. Selon le premier responsable de l’administration fiscale, malgré l’arsenal juridique mis sur pied, il y a la persistance de pratiques frauduleuses qui se manifestent de plusieurs façons concernant la Tva. Ce sont entre autres, les achats ou ventes sans factures, l’utilisation de plusieurs carnets par les commerçants, l’usage de factures non normalisées, la fraude sur le numéro de compte contribuable ; l’utilisation de numéro de compte contribuable d’emprunt et les ventes d’articles par des intermédiaires aux différents carrefours de la ville. Sur ce dernier aspect, il importe de relever que le phénomène va en s’aggravant. En effet, par le passé, ce n’était qu’à certains carrefours uniquement qu’on constatait ce phénomène. Or, actuellement, à tous les carrefours d’Abidjan, dans tous les quartiers, il y a des vendeurs ambulants qui vendent des articles de divers ordres sans facture. Quand on sait que la Tva est un impôt sur la consommation payée par le client et reversé à l’Etat par le commerçant, cet impôt ne peut exister s’il n’y a pas de facture. A l’évidence, pour mettre fin à ce combat, la direction générale des impôts (Dgi) reste impuissante. A cela, il faut ajouter les difficultés de remboursement de la Tva. Au dire de Pascal Abinan, les montants des crédits non remboursés s’élèvent à ce jour à près de 18 milliards FCFA. Ces limites font que la Côte d’Ivoire qui applique un taux unique de 18% depuis 2001, au regard de son tissu économique, a des performances de recettes de Tva en deçà de ses attentes. Certes, en 2009, ce sont 441,8 milliards FCFA qui ont été mobilisés au titre de la Tva contre 508,1 milliards en 2010 et 402 milliards en 2011. Mais, si la fraude connaît une baisse, les fiscalistes avancent que ces chiffres pourraient être relevés de 100 à 200 milliards. C’est sans nul doute ce qui explique que de nombreuses actions ont été initiées par le Fisc pour combattre la fraude. Il s’agit de l’institution de la facture normalisée ; de l’obligation faite aux imprimeurs de factures de communiquer trimestriellement à la Dgi l’identité de leurs clients ainsi que les numéros de factures imprimées dans une série ininterrompue ; le renforcement des effectifs des structures de contrôle ainsi que des capacités ; la formation des agents vérificateurs au contrôle des stocks de crédits de Tva ; le renforcement du contrôle de la facture normalisée par les contrôles sortie-magasin ; et enfin l’application stricte des sanctions pécuniaires et pénales prévues par la loi. S’agissant de l’impôt foncier, la faiblesse des recouvrements est liée à l’absence d’un cadastre fiable, à l’insuffisance des moyens humains et matériels mis à la disposition de l’administration et au faible niveau de civisme fiscal des populations. A ce niveau également, l’Etat n’est pas resté inactif. D’importantes mesures d’allègement ont été mises en œuvre. Ce sont la mensualisation du paiement de l’impôt foncier. Sur ce point, il faut indiquer que désormais le contribuable peut payer son impôt chaque fin du mois de sorte à le supporter plus facilement. Il y a, en outre, l’abattement de 25% sur les arriérés d’impôt foncier pour tous les contribuables qui s’acquittent de leurs impôts avant le 31 décembre de cette année. Enfin, la remise des pénalités en cas de paiement des arriérés avant le 31 décembre. Ces mesures, dira le Dg des impôts ont été couplées avec la création en 2011 de 45 services de recettes sur l’ensemble du territoire, chargés exclusivement de la gestion de l’impôt foncier.
Force est de constater que ces différentes actions ne suffisent toujours pas à restaurer la performance et à améliorer le rendement de l’impôt afin qu’il puisse jouer son rôle, celui d’alimenter les caisses de l’Etat et procurer les moyens d’exécution des programmes économiques et sociaux.

Ahua K.

Nord-Sud

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 20:21

Les impôts, tout comme les autres régies financières, contribuent au renflouement des caisses de l’Etat. Grâce donc aux régies financières, le gouvernement parvient à honorer certains de ses engagements vis-à-vis des citoyens. Eu égard à ce rôle important, Pascal Kouakou Abinan, directeur général des Impôts, a décidé de redoubler d’efforts, en mettant des garde-fous dans ses services.

La mise en garde du ministre de l’Economie et des Finances de ne tolérer aucun comportement de déviation dans les structures sous sa tutelle, conformément à la politique générale de gouvernance, fait tache d’huile. Chaque structure (régie financière) s’impose une éthique et un code de déontologie. Le faisant, les différents directeurs entendent responsabiliser chaque agent devant les faits de sorte que les responsabilités éventuelles soient situées. C’est dans cet esprit que la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique s’est dotée d’un observatoire de l’éthique et de la déontologie, dont l’installation a eu lieu récemment en présence de Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances. L’importance de l’observatoire, c’est qu’il participe au contrôle et au suivi des agents. Surtout dans une situation comme celle que vit la Côte d’Ivoire où les ressources se font rares, l’observatoire devient ainsi l’instrument devant mettre la pression non seulement sur les agents, mais également les mettre devant leurs responsabilités, en cas de manquement. C’est au regard de ce rôle que Pascal Kouakou Abinan, directeur général des Impôts vient d’instaurer une charte de l’éthique dans ses services. Le premier responsable des Impôts en Côte d’Ivoire entend s’inscrire dans la voie de la gouvernance, telle que le recommande le ministre de l’Economie et des Finances. Car, une chose est de collecter des fonds, mais une autre est de savoir les mettre là où il faut pour les besoins de l’Etat. Grâce à cette charte, chaque agent saura contrôler ses actions, dans le cadre de sa profession. Pour Pascal Kouakou Abinan, il s’agira à travers la charte de l’éthique de lutter contre les rackets et la corruption, dans le processus de recouvrement des recettes.
HK

L'intelligent d'Abidjan


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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 22:41

Laurent-Gbagbo3Pendant qu’il était au pouvoir, l’ancien président, Laurent Gbagbo, payait les salaires des fonctionnaires d’autres pays frères.

On en sait maintenant un peu plus sur la gestion scabreuse du pouvoir Gbagbo. Des journaux de la place l’avaient écrit. Mais l’information n’avait pas été prise au sérieux. Laurent Gbagbo faisait payer les fonctionnaires de Guinée-Bissau. Incroyable, diront certains.

Surtout lorsqu’on se réfère à ces années où les gouvernants, face aux besoins, prétextaient le manque de moyens financiers. L’ex-chef de l’Etat ivoirien, malgré les difficultés auxquelles son successeur tente de trouver des solutions depuis la fin de la crise postélectorale, sortait de l’argent pour régler les problèmes d’un autre pays. Cette fois, ce ne sont pas les journaux qui l’écrivent. C’est Francis Kpatindé, l’ancien responsable de la rédaction à l’hebdomadaire panafricain « Jeune Afrique », le journaliste, et également ancien porte-parole du Hcr qui l’annonce. Après avoir rencontré la semaine dernière durant environ 3 h Laurent Gbagbo dans sa prison de Scheveningen près de La Haye. « Il parle très peu d’Alassane Ouattara. Il suit l’actualité politique parce qu’il a accès aux journaux. Il a accès à la télé et à la radio. Et moi, j’ai senti de la passion dans sa voix quand il a parlé du Mali et de la Guinée-Bissau.

J’étais étonné qu’il connaisse bien la situation en Guinée-Bissau. Par exemple, il m’a fait une révélation. Il a dit que pendant qu’il était au pouvoir, il a donné de l’argent pour payer les fonctionnaires bissau-guinéens », a déclaré Francis Kpatindé sur Rfi. Il se raconte que l’ancien président est un panafricaniste, un défenseur de l’union des Africains. On entend dire également que Laurent Gbagbo était très généreux parce qu’il sortait facilement l’argent pour ses proches qui venaient le voir. Mais de là, venir en aide à un Etat est inimaginable, dans la mesure où la Côte d’Ivoire elle-même n’est pas mieux lotie. On peut certes aider quelqu’un.

Mais quand on a soi-même des problèmes qu’on ne parvient pas à régler, et qu’on vole au secours des autres, cela ne s’appelle pas de la générosité. Il s’agit plutôt ici de se faire passer pour ce qu’on n’est pas en réalité. Ici en Côte d’Ivoire, on appelle cela du ‘’kpakpatoya’’. Car Gbagbo, en le faisant, n’était réellement pas animé par une simple volonté d’aider un prochain. Il avait très certainement des intentions inavouées. Celles d’appuyer des pays qui, en retour, lui retourneraient l’ascenseur le moment venu. Pendant la crise postélectorale par exemple. Qui sait ? Peut-être que la Guinée-Bissau n’est pas le seul pays dont Gbagbo payait les fonctionnaires. Pourquoi pas la Gambie et d’autres pays amis ?

Pendant ce temps, les Ivoiriens croulaient sous le poids des difficultés de tous ordres. Avec une gestion de l’Etat assimilable à celle des petites boutiques de quartiers- encore que leurs tenanciers ont un livre, pour ne pas dire un cahier de compte- Laurent Gbagbo utilisait l’argent du contribuable sans laisser de traces. L’argent sortait sans calculs, pendant que des Ivoiriens criaient misère. Lui Gbagbo était un vrai ‘’toclo’’ (*) dans la gestion d’un Etat. A travers les médias, de La Haye, il saura ce qu’est la gestion d’un Etat comme la Côte d’Ivoire, avec Alassane Ouattara. Car, comme on le dit, on ne gouverne pas pour se servir, mais pour servir le peuple.
Ouattara Abdoul Karim

L'expression

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:24

Cote d'ivoireL'Ambassade de Côte d'Ivoire à Berne, en collaboration avec l'Ambassade de Suisse à Abidjan, organise une mission économique d'hommes d'affaires suisses à Abidjan, du 25 au 30 juin 2012.
En effet, aprés la crise post-électorale le pays a renoué avec les activités de développement économique et social. Le taux de croissance projeté pour cette année est de 8%. Pour accompagner ce mouvement de pleine reprise des activités économiques, le Gouvernement a adopté plusieurs mesures et a créé le cadre idéal pour les investissements et les affaires. Ce sont ces opportunités d'affaires que l'Ambassade veut présenter aux investisseurs suisses en organisant cette mission qui a pour objectif de permettre aux personnes et entreprises suisses participantes de se rendre en Côte d'Ivoire, de recueillir les informations de première main et de nouer des contacts voire des partenariats.
Aussi, le programme inclura-t-il des rencontres avec les Sociétés déjà présentes, les Organismes publics et privés chargés des questions d'investissement et de création d'affaires, à savoir:
-les Ministères
-le Centre de Promotion des Investissements (CEPICI)
-la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI-CI)
la communauté d'hommes d'affaires suisses vivant en Côte d'Ivoire
Les secteurs concernés sont: l'Energie (production et distribution de l'énergie thermique, hydroélectrique ou solaire, énergies renouvelables), les Transports (terrestre, aérien ou ferroviaire), les infrastructures, l'Immobilier, les Mines (extraction et production minière), Agriculture et Agro-industrie (transformation, commercialisation, exportation de produits agricoles), la Manufacture (production de divers matériaux de construction, chimie, textile), la Gestion des déchets et de l'environnement, le secteur banque, finance et micro-finance, le tourisme et les Technologies d'Information et de Communication).
Les participants sont notamment des directeurs ou membres du Conseil d'entreprises, des exportateurs et importateurs, des investisseurs ou entrepreneurs individuels et des Fonds d'investissement ou holding intéressés par la Côte d'Ivoire. Cette mission fait suite à celle effectuée, du 20 au 24 mai 2012 à Abidjan et dans la région de Sud-ouest par les Représentants du Groupe CHOCOLAT FREY SA et à la visite en Suisse, du 05 au 07 juin courant, du Ministre de l'Agriculture, Monsieur COULIBALY SANGAFOWA, qui a pris part à la conférence internationale CHOCOVISION 2012 sur le cacao, à l'initiative du Groupe BARRY CALLEBAUT, numéro Un mondial de fabrication des produits à base de Cacao. D'autres missions sont en préparation après celle-ci.

Fait à Berne, le18 juin 2012

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 14:13

billet+bceaoLe débat sur une éventuelle dévaluation du franc CFA, suite aux crises économiques et monétaires, notamment celle de l’Euro, se pose avec acuité. Pour apporter un éclairage, l'Institut africain de développement économique et de planification (Idep), à l’occasion de son 2ème séminaire de l’année 2012 qui se tient à son siège de Dakar, a mené la réflexion autour de l’instabilité financière internationale.

“Le franc CFA court le risque d’une nouvelle dévaluation si l’Euro devait durablement rester à son niveau actuel’’. Cet avertissement est de l’économiste africain Albert Ondo Ossa, professeur à la faculté de droit et des sciences économiques de Libreville, et directeur du Laboratoire d’économie appliquée de l’université Omar Bongo, et ancien ministre de la Recherche scientifique et du Développement du Gabon. Selon l’Agence de presse sénégalaise (Aps), cet économiste animera le thème ‘’L’Instabilité financière internationale et le franc CFA’’, au cours d’un séminaire au siège de l’Institut africain de développement économique et de planification (Idep) des Nations unies à Dakar. L’ancien ministre gabonais précise que les pays de ‘’la zone franc africaine n’ont aucune emprise sur le cours de leur monnaie’’. ‘’L’instabilité financière est aujourd’hui le problème le plus pressant que la mondialisation pose à l’économie internationale, en raison de la circulation très rapide d’un volume massif de capitaux internationaux et de l’intégration de la production et de la commercialisation des biens et services par-delà les frontières nationales’’, clarifie t-il. La santé économique des pays membres de la zone franc africaine, dont la monnaie est le franc CFA, et qui subissent les effets pervers de la hausse de l’Euro sur le marché des changes, et particulièrement par rapport au dollar, suscite des interrogations.

De la nécessité de s’armer face à la hausse de l’Euro

‘’Depuis 2004, la valeur de la monnaie européenne n’a cessé d’augmenter face au dollar. Or, les pays de la zone franc africaine importent principalement d’Europe et exportent en Europe. La hausse de la monnaie européenne par rapport au dollar (principale monnaie de libellé de leurs exportations) affecte donc nécessairement leurs économies, en raison de la parité fixe entre l’euro et le franc CFA’’, souligne t-il. A propos des conséquences budgétaire et financière, à cause d’une économie fondée essentiellement sur le commerce de matières premières et caractérisée par un faible niveau d’industrialisation et des échanges intra-africains, un euro fort ne permet pas d’améliorer la situation financière des pays de la zone franc qui, la plupart du temps, élaborent leurs budgets sur la base des prévisions de recettes. Ainsi, préconise l’économiste, une réflexion approfondie s’impose, en vue de permettre à la zone franc africaine de prendre de bonnes options, en cette période de mutation où la France, eu égard à ses multiples contraintes, est plus préoccupée par sa propre situation. Plusieurs économistes et responsables d’institutions bancaires, financières et de gouvernement écartent la possibilité d’une dévaluation du franc CFA pour le cas des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

BENJAMIN SORO

Le Mandat

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