Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
  • Contact

Le Fondateur

  • Seth Koko Côte d'Ivoire
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur

Annonces

Cote d'Ivoire drapBienvenue sur le site officiel de la représentation ivoirienne de l'ACSCI
Vous souhaitez intégrer notre céllule de réflexion l'ACSCI (l'Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne), le groupe de la Côte d'Ivoire, contactez-nous à acscicotedivoire@sethkoko-blog.com ou Tel: 00225 55419392         Adressez votre adhésion à M. Roger ZAKO

producteur cacao
Le mot d'ordre du Leader
SETH-KOKO-ETOILE.jpgLa chaine Seth Koko TV


NOTRE SITE EST EN CONSTRUCTION
Pour plus de vidéos, visitez www.sethkoko-blog.com
3099120Visiter le site officiel de Seth Koko
Budapest---le-Parlemen.jpgLe site de l'ACSCI Hongrie
la TourLe site de l'ACSCI  France
 Moskva cityLe site de l'ACSCI Russie 

Recherche

9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 23:23
Par RFI

Quatre soldats russes ont effectué un retrait sur le compte bancaire d'une des victimes de l'accident de l'avion du président polonais Lech Kaczynski le 10 avril à Smolensk en Russie, à peine 80 minutes après la catastrophe, selon le parquet régional de Varsovie. Après avoir démenti dans un premier temps, Moscou a fini par admettre mardi 8 juin que l’information est en partie vraie. Depuis, les réactions se sont multipliées de part et d’autre. 

Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart

« C’est triste que ce soit arrivé mais c’est important que les auteurs du vol aient été arrêtés rapidement ».  Le Premier ministre polonais Donald Tusk a cherché à apaiser le conflit qui anime Varsovie et Moscou depuis deux jours.

De leur côté, les autorités russes ont affirmé que quatre militaires ont été mis en examen pour vol, qu’ils ont avoué l’acte et qu’ils collaborent activement avec les enquêteurs. La carte volée était celle du chef du Comité polonais qui veillait sur les lieux de la mémoire nationale, Andrzej Przewoznik.

« Dès que le tribunal aura établi leur culpabilité, le ministère de la Défense présentera ses excuses et sera prêt à compenser rapidement les sommes d’argent volées », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense.

Même s’ils dénoncent l’acte en lui-même, les médias polonais jettent la pierre sur le chef de cabinet de Donald Tusk. Par précipitation, Pawel Gras avait annoncé dimanche 6 juin au soir que ce sont des policiers qui ont commis l’acte et non des militaires.

« Blasphème et cynisme », avait répondu Moscou. « Le porte-parole du gouvernement devrait savoir de quoi il s’agit avant de se prononcer », écrit la Gazeta Wyborcza. Donald Tusk a, lui, couvert la maladresse de son porte-parole. « C’était une information de second plan. Les Russes doivent passer outre ». En d’autres termes, l’affaire est close.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:10

Bad1.jpgComme attendu, Donald Kaberuka a été reconduit pour un second mandat à la tête du groupe de la Banque africaine de développement (Bad). Il était candidat unique.

 

La décision est intervenue à l’issue de la réunion des gouverneurs, à 17h30, à la salle des plénières, au Palais des congrès de l’hôtel Ivoire.

Dans sa première déclaration faite immédiatement après sa reconduction, le président de la Bad a promis au conseil des gouverneurs qu’il s’attellera à honorer la confiance qu’ils lui ont renouvelée. «Nous allons atteindre les objectifs fixés», a-t-il déclaré.

Il donne la garantie que d’ici à deux ans, les signes du progrès seront visibles. Parce qu’il s’agit, promet-il, pour lui et son staff de faire en sorte que la Banque réponde aux attentes de l’Afrique aussi bien en temps de paix qu’en temps de crise.

S’agissant de son programme pour le nouveau mandat, sans entrer dans le détail, lors de la conférence de presse qu’il a animée, quelques minutes après sa réélection, le président Donald Kaberuka a révélé qu’il n’a pas l’intention de changer les choix stratégiques du mandat antérieur. Mais il se trouve que «l’avant-crise n’est pas l’après-crise... L’Afrique a beaucoup changé», fait-il remarquer. Aussi, prévient-il que la banque devra tenir compte du changement en s’adaptant aux nouvelles donnes. A savoir, entre autres, le défi du changement climatique auquel l’Afrique se trouve confrontée.

M. Kaberuka dédie son second mandat au staff et au personnel de la Bad avec qui il a fait face aux différents challenges pendant ces cinq dernières années. Pour lui, c’est bien grâce à tout ce monde qu’il a pu réaliser ces excellents résultats. «Nous avons renforcé la Banque. Nous avons opéré des choix stratégiques que nous avons respectés. Et nous avons jugulé la crise»... Tout ça, grâce au personnel de la Bad », insiste-t-il. Pour le futur, le président Kaberuka s’engage à consolider les acquis de la Banque.

 

Alakagni Hala

  Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour.

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos.

 

Source : Fratmat.info  
Partager cet article
Repost0
27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 22:29

Georges Ouegnin, un ancien proche d'Houphouët-Boigny et d'Henri Konan Bédié, réclame 2 milliards de F CFA à la Banque africaine de développement, ancien locataire d'un immeuble lui appartenant, au titre des travaux de remise en état.

Après cinq années de contentieux sans perspectives de solution, Georges Ouegnin, qui fut le directeur du protocole des présidents ivoiriens Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan  Bédié, envisage de rendre public le désaccord financier qui l’oppose à l’administration de la Banque africaine de développement (BAD). En cause : un immeuble mitoyen du siège abidjanais de la BAD (Aniaman, « a Fraternité »)qui lui appartient. De 1983 à 2005, il en a loué une partie à la banque. Lors de la restitution des locaux (des appartements transformés en bureaux), l’ex-ambassadeur en a exigé la remise dans leur état initial, conformément au contrat. Montant expertisé des travaux : 1,3 milliard de F CFA (près de 2 millions d’euros). Refus de la BAD. Contre-expertise, médiation du ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, interventions de Ouegnin auprès de Donald Kaberuka, le président de la BAD (qui est par ailleurs son ami), promesse de règlement écrite de Kordjé Bedoumra, le vice-président de l’établissement : rien n’y a fait. L’administration de la BAD, qui avait remis à Ouegnin une première offre de transaction de… 350 millions de F CFA, avant de la retirer, bloque toujours. D’autant que Ouegnin, s’appuyant sur les clauses du contrat de 1983, exige en outre le paiement de quatre ans et demi de loyers couvrant la période 2005-2010. Soit, avec les pénalités, près de 2 milliards de F CFA.

Partager cet article
Repost0
27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 21:23

“Vigoureuse reprise – capacité de résistance – succès des réformes”

Depuis le troisième trimestre de l’année 2009, les prix des matières premières, tirés par la reprise de la croissance dans les grands pays émergents, ont rebondi et se sont raffermis…

“Une bien meilleure perspective”

Certes les statistiques sont sujettes à de fréquentes révisions, mais les perspectives pour 2010 et au delà se sont nettement améliorées. Le taux de croissance économique sera de l’ordre de 5,5 % en 2010 et progressera peut-être de 1 % de plus en 2011.

“La réponse de la Banque” à la crise financière

Nous avons plus que doublé le volume de nos opérations en 2009. À la fin de l’année 2009, notre concours s’élevait à 12,6 milliards de dollars EU, contre 5,5 milliards l’année précédente.

«Une Banque solide et saine»

Une efficacité résultant de la décentralisation de l’écoute des clients, du recentrage marqué sur nos priorités, fondée sur notre situation financière solide, et traduisant notre avantage comparatif croissant.

«Situation financière solide»

Une Banque qui continue de jouir de sa note AAA que lui décernent toutes les grandes agences de notation,

«Un portefeuille en croissance et un profil de risque plus faible»

Le portefeuille du guichet BAD a doublé, passant de 8,5 milliards de dollars à 15,6 milliards de dollars en quatre ans. Nous sommes conscients qu’un portefeuille en croissance exige une gestion de risque encore plus rigoureuse.

«Honorer nos engagements»

Vous êtes en droit d’exiger que nous honorions les obligations inscrites dans
la matrice que la Banque a acceptée dans le cadre de cette augmentation générale du capital.

«Cadre de résultats»

Il nous faut donc un cadre d’évaluation qui nous permette de mesurer notre efficacité en tant qu’institution.

«Mesures pour lutter contre la corruption»

Pour obtenir des résultats sur le terrain, nous devons constamment faire preuve de vigilance dans la lutte contre la corruption au niveau des projets que nous finançons.

«Une Banque recentrée»

Les membres de ce Panel (de haut niveau) ont fermement plaidé pour une Banque africaine de développement forte. Ils ont soutenu l’idée d’une banque orientée stratégiquement.

«Le grand déficit d’infrastructures»

L’infrastructure, tous types confondus, représente à présent 52% de notre portefeuille. Nous avons accordé une attention particulière à l’énergie, qui représente 57% de nos engagements dans le secteur de l’infrastructure, afin de répondre aux pannes d’électricité.

«Le guichet en développement du secteur privé»

Nos prêts du secteur privé n’ont cessé de croître, pour atteindre un montant total de 1,8 milliard de dollars en 2009, contre un peu moins de 400 millions de dollars quatre ans auparavant.

«États fragiles»

Sans conteste, l’initiative en faveur des États fragiles a été une des réussites les plus visibles de la Banque, notamment par l’apurement d’arriérés, la reconstruction de l’infrastructure essentielle au Liberia et au Burundi, et le développement des capacités en République centrafricaine.

«Sélectivité n’est pas synonyme de négligence»

Vous serez en droit de vous demander si la concentration accrue sur des priorités ne s’est pas traduite par la relégation au second plan d’autres secteurs clés.

«Le marché intérieur de l’Afrique»

L’Afrique est le continent le plus jeune, le continent qui s’urbanise le plus rapidement. Cela signifie que c’est une opportunité. Mais c’est aussi un défi. Le moment est venu pour l’Afrique de se décider à donner un nouveau souffle à ses institutions d’enseignement supérieur.

«Sécurité alimentaire»

La Banque africaine de développement a été, de tout temps, un acteur de premier plan dans l’agriculture, alors même que d’autres partenaires y réduisaient leurs portefeuilles.

«Changement climatique»
La réserve de projets énergétiques propres est longue et sans cesse croissante

«La Banque a accompli des progrès»

Il suffit de se rappeler que la BAD a vu le jour avec un capital de 250 millions de dollars EU. Si l’AGC-VI (sixième augmmentation générale du capital) est approuvé, son capital passera à 100 milliards de dollars EU.

Source : BAD

Partager cet article
Repost0
25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 11:53

En prélude aux Assemblées annuelles de l’institution financière 2010 qui se tiendront à Abidjan en Côte d’Ivoire les 27 et 28 mai prochain, la secrétaire générale de la BAD Cécilia Akintomide a animé une conférence de presse au siège de son institution sur les préparatifs desdites assemblées dont les premières activités ont démarré le lundi 24 mai par des travaux en atelier.

Mme Cecilia Akintomidé a présenté le format des assemblées, ses principales composantes et innovations notamment la recomposition du capital par une augmentation qui va se situer autour de 200%.La 12èmè reconstitution du FAD (Fonds Africains de Développement) et l’élection du président du groupe. Pour elle, cette augmentation permettra à l’institution d’avoir près de 100 milliards de dollars US. L’élargissement du conseil d’administration de 18 à 20 administrateurs (13 sièges au pays africains et 7sièges pour les pays non africains) avec l’entrée de l’Afrique du sud qui fera désormais partie de cette institution bancaire. 60% des pays africains membres, 40% des pays non membres .S’agissant des élections présidentielles, la secrétaire générale a précisé qu’elles auront lieu au cours des assises. Elle a également mis l’accent sur le secteur privé qui est un partenaire privilégié de la BAD et par ailleurs va jouer un rôle important durant ces assises dans la capitale économique ivoirienne. Des accords seront signés avec le secteur privé. Quand au retour définitif de la BAD, a Abidjan elle a indiqué qu’il s’agit d’une décision temporaire et que la décision finale appartient aux acteurs présents. Elle a esquissé la politique du genre. « Il faut accroître la scolarisation de la petite fille », a-telle souligné, avant d’ajouter que la politique d’application à ce jour est l’opportunité d’occuper des postes de direction. Poursuivant, elle n’a pas occulté le fait que la Banque prête une attention particulière à la gestion du secteur de la santé, de l’éducation au bénéfice de la femme. La Bad comprend 78 pays membres dont 58 pays africains et 25 pays non africains. Avec la normalisation qui pointe à l’horizon depuis l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007, les administrateurs de la BAD ont décidé récemment à Dakar de tenir les 45ème assemblées générales annuelles dans la capitale économique ivoirienne au palais des congrès de l’Hôtel Ivoire. Les assemblées annuelles suivent une année bien remplie pour les opérateurs économiques. Mme Akintomide s’est dite satisfaite du service de l’hôtel Ivoire. « Les facilités mises à notre disposition ne sont plus que satisfaisantes », a-t-elle conclu.
Armand Kouame

Partager cet article
Repost0
21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 17:05

Les places financières du Vieux Continent ont démarré leur séance dans l'expectative. Ce vendredi après-midi, les ministres des Finances de l'Union européenne doivent se réunir à Bruxelles afin de coordonner leur gestion de la crise.

AFP - Les Bourses mondiales étaient encore sous pression vendredi matin, toujours déstabilisées par les déficits budgétaires en zone euro et les dissensions sur la gestion de la crise alors que se tient dans l'après-midi une réunion des ministres des Finances de l'Union européenne.

Les Bourses européennes, qui avaient rechuté jeudi, démarraient la séance prudemment vendredi et dans un ordre dispersé.

Peu avant 08H30 GMT, Paris reculait de 0,45%, Londres de 0,24% et Francfort de 0,84%. A l'inverse, Madrid progressait de 1,07%, Milan de 0,46% et Athènes de 0,29%.

En Asie, les places financières ont fini dans le rouge, notamment la principale d'entre elles, Tokyo, qui a chuté de 2,45%, finissant à son plus bas niveau de l'année. Egalement au plus bas, la Bourse de New York qui jeudi soir a essuyé sa plus forte baisse en plus d'un an (-3,60%).

Une certitude: les marchés continuent à avoir les yeux tournés vers la zone euro.

"Cette saga de la zone euro tourne au film d'horreur de série B. Vous pensez que le monstre est mort, mais il revient à chaque fois!", a ironisé Joshua Tan, économiste à Phillip Securities cité par Dow Jones Newswires. Il a ajouté que les banques commençaient "à hésiter à se prêter de l'argent entre elles".

Les principaux ministres des Finances européens se réunissent à partir de 12H00 GMT à Bruxelles, dans le cadre d'un groupe de travail devant examiner les possibilités de renforcement de la surveillance économique et budgétaire en Europe.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy se sont engagés jeudi, au cours d'un entretien téléphonique, à se concerter "étroitement" pour les discussions à venir sur la réforme de la zone euro.

Berlin avait semé le trouble mardi soir sur les marchés en annonçant une interdiction surprise et unilatérale de certaines ventes à découvert à nu, notamment sur les emprunts d'Etat de la zone euro, afin de lutter contre la spéculation.

Cette décision avait provoqué une véritable cacophonie, plusieurs dirigeants européens lui reprochant d'avoir agi sans concertation.

En outre, Angela Merkel avait également estimé mercredi que l'euro, en franche dégringolade depuis plusieurs semaines, était "en danger", ce que des responsables français se sont empressés de démentir.

Dernier en date, le ministre du Budget François Baroin: "L'euro n'est pas en danger parce qu'il y a cette détermination très forte de la part des pays de la zone euro" à le défendre, a-t-il assuré vendredi matin.

"Nous sauverons coûte que coûte la monnaie (unique) parce que c'est notre bien commun, parce que c'est notre outil économique, parce que c'est notre outil de développement, parce que c'est la perspective de l'avenir concernant l'emploi", a-t-il martelé.

Le directeur-général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, s'est également voulu rassurant jeudi soir.

"Je ne crois pas que la zone euro soit en risque d'exploser, en revanche je pense que le risque c'est qu'elle tourne mal, qu'elle fonctionne mal", notamment en raison des problèmes de croissance, a-t-il souligné.

Sur le marché des changes, l'euro continuait à se redresser vendredi matin, à 1,2488 dollar, après l'injection par la banque centrale du Japon (BoJ) de 1.000 milliards de yens (8,85 milliards d'euros) dans le système bancaire du pays.

Ces liquidités sont proposées aux banques, sous forme de prêts accordés en échange de garanties diverses, afin de détendre les conditions d'accès au crédit.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 11:27

-3,64 % à Paris, -2,6 % à Francfort, -5,41 % à Madrid : les bourses européennes ont clotûré en forte baisse ce mardi. Une chute consécutive à des rumeurs affirmant que l'Espagne s'apprêterait à demander un prêt de 280 milliards d'euros au FMI.

Les places boursières de l’Union européenne (UE) ont été violement chahutées, ce mardi, en raison d’un important regain d’inquiétude sur les risques de contagion de la crise grecque à d’autres pays de l'UE.

Dans le sillage de la Bourse d’Athènes, qui a lourdement chuté (-6,68 %), le CAC 40 a perdu 3,64 % à Paris, tandis que Francfort et Londres ont à peine mieux résisté. Le Dax a fini l’exercice en très nette baisse (-2,6 %), tandis que le FTSE 100 a enregistré un recul similaire, à 2,56 %. En Italie et au Portugal enfin, les Bourses de Milan et de Lisbonne ont enregistré des baisses de 4,70 % et 4,21 %. 

Sur le marché des devises, l’euro emboîtait le pas des places européennes et filait à pleine vitesse vers le seuil des 1,30 dollar, en baisse de plus d’un point par rapport à la veille.

Rumeurs et préoccupations

Cet effondrement des places financières européennes est en grande partie dû à la persistance de deux rumeurs laissant entendre que la Grèce serait sur le point d'emporter l'Espagne dans sa chute. En début de journée, des bruits de couloir ont d'abord fait état d'une dégradation imminente de la note de la dette espagnole par plusieurs agences.

Une autre rumeur est ensuite venu affirmer que Madrid serait sur le point de solliciter à son tour une aide colossale de 280 milliards d’euros auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de ses partenaires européens. Les démentis successivement apportés par deux agences de notation, Fitch et Moody's, par le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, puis par le FMI après la fermeture, n'y ont rien fait.

À Madrid, l’Ibex-35, le principal indice de la Bourse espagnole, a clôturé dans le rouge, en baisse de 5,44 %.

Partager cet article
Repost0
4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 22:56

L’unicité des caisses de l’Etat tant réclamée par le camp présidentiel dans le cadre du processus de sortie de crise, sera sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les Forces nouvelles. Elle permettra de faire la réinsertion d’un grand nombre d’éléments de l’ex-rébellion.

 

En tout cas, dans le cadre de cette opération d’unicité des caisses commandée par l’accord complémentaire IV à l’accord politique de Ouagadougou, ce sont mille deux cent onze (1211) ex-rebelles, éléments des régies financières des Forces nouvelles qui ont été retenus pour intégrer les services des douanes, des impôts et du trésor de Côte d’Ivoire. L’information est rapportée par le site officiel des Forces nouvelles (fninfo.ci).

Ces ex-combattants vont être repartis dans ces trois régies de l’Etat ivoirien, après avoir servi dans celles qui avaient été mises en place par les autorités de l’ex-rébellion pour organiser l’économie dans les zones Centre, Nord et Ouest. La révélation de l’intégration de ces ex-rébelles dans ces structures étatiques, a été faite le vendredi 30 avril par le ministre Dosso Moussa, actuellement en charge de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, et par ailleurs secrétaire national à l’Economie et aux Finances des Forces nouvelles.

Le ministre Dosso Moussa était en effet en tournée à Korhogo et à Ferkessédougou pour évaluer le coût des travaux de réhabilitation des quatre sites devant accueillir, pour l’encasernement, les Volontaires pour l’Armée Nouvelle (VAN), le contingent des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) appelé à être membre de la Nouvelle armée de Côte d’Ivoire. C’est à l’issue de cette visite, qui a eu lieu ce même vendredi 30 avril et au cours d’un point de presse qu’il a animé à cet effet, que le ministre Dosso Moussa a fait cette révélation. Il avait à ces côtés

Aka Pierre, le conseiller technique du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, par ailleurs coordonnateur du redéploiement de l’administration financière et de l’unicité des caisses. Une présence qui indique que l’Etat cautionne cette opération. A ce point de presse, le ministre Dosso a annoncé que mille deux cents (1200) ex-combattants seront encadrés par cent (100) instructeurs sur les quatre sites de Korhogo et Ferké, et que 1211 éléments des Fn seront recrutés pour servir dans les agences de douane, des impôts et du trésor de Côte d’Ivoire.

Le ministre a dit avoir été mandaté par le chef du gouvernement pour faire le point des travaux de réhabilitation et d’assainissement des casernes de cette zone. Il faut souligner que le regroupement des ex-combattants des Forces nouvelles et la mise en place du premier poste de douane de l’ex-zone rebelle ont été annoncés pour ce mois de mai. Et ce sont les villes de Korhogo et de Ferké (zone 10 des Fn) qui ont été choisies pour abriter ces cérémonies.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 15:59
Par RFI

Après plusieurs mois de réflexion, le gouvernement britannique a donné son feu vert mercredi 28 avril 2010 à l'extradition vers l’Algérie de l’ex-golden boy, Rafik Khalifa. Mais celui-ci a décidé de faire appel, ce qui lui permet de gagner encore du temps, tandis qu'Alger s’impatiente.

A Alger on estime que plus rien ne s’oppose à l’extradition du milliardaire déchu, réfugié à Londres. Cela fait plus de deux ans que Rafik Khalifa est réclamé par la justice algérienne qui l’a reconnu coupable et condamné par contumace en mars 2007 à la réclusion à perpétuité pour « association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux ».

Ce seul et unique procès, qui avait laissé un gout d’inachevé, avait vu défiler à la barre une centaine d’accusés et de nombreux témoins dont des ministres. Le feu vert des magistrats et du gouvernement britanniques va permettre, dès que l’extradition sera effective, de relancer la procédure judiciaire dans un contexte marqué par une série d’affaires de corruption.

Il faut rappeler que le scandale bancaire provoqué par Rafik Khalifa avait ébranlé le système financier algérien. Que le préjudice subi par le Trésor dépasse très probablement les deux milliards de dollars. Que d’autres dossiers le concernant sont en attente de traitement judiciaire, comme celui de Khalifa Airways, celui des deux stations de dessalement d’eau de mer ou encore celui de Khalifa Constructions.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 22:23
Par Norbert Navarro

Cette chronique des matières premières est consacrée au café-cacao en Côte d’Ivoire. Une filière en passe de connaître une mutation de taille, une de plus après les bouleversements de 1999 et 2000.

Simple lifting ou nouveau big-bang ? La réforme de la filière café-cacao se précise en Côte d’Ivoire. Car les auditeurs qui l’on auscultée ont remis leurs rapports au gouvernement. Et déjà, des informations de presse sur ces rapports font état de détournements de fonds qui donnent le tournis. De 2002 à 2008, 370 milliards de francs CFA se seraient ainsi évaporés des comptes de la filière. Ce chiffre n’a pas été démenti quand des journaux l’ont publié. Et de très bonne source gouvernementale, il ne sera pas démenti non plus après la diffusion de cette chronique. On comprend, dès lors, l’importance de la réforme attendue par les bailleurs de fonds de la Côte d’Ivoire comme par la vingtaine d’anciens dirigeants de la filière café-cacao qui, depuis juin 2008, croupissent sans jugement à la prison d’Abidjan.

La réforme sera-t-elle à la mesure du défi posé par ces détournements de fonds ? Et saura-t-elle enfin relever celui de la baisse des revenus des planteurs et de la perte de compétitivité de l’économie cacaoyère ? La Côte d’ivoire, en tout cas, n’a plus le droit à l’erreur. La fois précédente, c’était en 1999, la réforme a tourné au fiasco. Le premier janvier 1999, contrainte et forcée, la toute puissante Caistab, la caisse de stabilisation, a cessé d’intervenir sur le marché du café. Dix mois plus tard, même chose pour le cacao. L’année d’après, les activités de la Caistab étaient démembrées en une galaxie d’organismes. Fini, alors, les filets de sécurité pour les planteurs en cas de chute des cours sur le marché mondial. Les paysans ivoiriens étaient libres de négocier le prix de leur café ou de leur cacao avec les acheteurs. Il n'y avait plus qu'une seule loi : celle de l'offre et de la demande. On allait voir ce qu’on allait voir. On a vu.

Alors que va-t-on voir ? Le comité chargé du projet de réforme est en train de mettre la dernière main au rapport qu’il remettra au gouvernement.

L’architecture institutionnelle proposée repose sur trois poutres maîtresses de la filière : en clé de voute, un Haut-commissariat au café-cacao, chargé de la régulation du secteur et de son contrôle, puis un organe de gestion et de commercialisation
et enfin une chambre des producteurs qui serait composée de représentants élus, et donc représentatifs, de la profession.

Pour relever le revenu des planteurs, la réforme devrait proposer que le producteur ait la garantie de percevoir au moins 60 % du prix du marché. Ce système de rémunération indexée sur les cours est rien moins qu’un mécanisme de stabilisation des prix. Ce ne serait pas vraiment un retour à la Caistab, laquelle était déconnectée du marché. Mais c’en serait alors fini du libre-marché. Lequel a échoué en Côte d’Ivoire comme au Cameroun ou à Madagascar.

Partager cet article
Repost0