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  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 20:49

Communiqué de presse

 

photo9948514364bbb07575bbb9Le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, le Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume a procédé le 22 juillet 2010 à la désignation d’un intérimaire à la tête des Forces Nouvelles. Ainsi, Monsieur Koné Mamadou, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, assurera l’intérim du Secrétaire Général des Forces Nouvelles jusqu’à la fin de l’élection présidentielle. Le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, le Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume, a pris cette importante décision pour se consacrer pleinement, en sa qualité de chargé de la sortie de crise, à l’intensité des tâches qui restent à couvrir pour la tenue effective de la présidentielle en Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 23 juillet 2010

Alain LOBOGNON
Directeur de la Communication

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 17:53

adobediemadyLe président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, candidat de son parti à l`élection présidentielle prochaine, rencontre la Jpdci, les associations, mouvements et clubs de soutien à sa personne et à sa formation politique, le samedi 31 juillet prochain dans la grande cour de la Maison dudit parti. L`annonce a été faite par le Secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, lors d`une rencontre qu`il a eue avec les responsables des groupements de jeunesse du Pdci, hier, au siège du parti. " Nous sommes chargé par le président du parti, le président Henri Konan Bédié, de faire part de sa décision de rencontrer la jeunesse du Pdci-Rda et tous les mouvements, clubs et associations de soutien à un grand meeting le samedi 31 juillet, ici, à la Maison du Pdci à Cocody. ", a-t-il annoncé. Ce meeting permettra, selon le Secrétaire général, au président du Pdci de parler à sa jeunesse. Pour une réussite totale de ce rendez-vous qui est tombé comme une heureuse surprise pour les jeunes du parti, le Pr Alphonse Djédjé Mady a demandé que ce grand événement se prépare avec le Secrétaire général adjoint chargé de la Mobilisation et de l`organisation " dans la concorde et la fraternité entre tous ceux qui se targuent de soutenir le président Bédié et le Pdci à commencer par la structure statutaire qu`est la Jpdci et toutes les autres organisations qui viennent en appui à la Jpdci et au Pdci-Rda. " Il a même ajouté à ce souhait la nécessité de faire tous les sacrifices pour faire triompher le Pdci et son candidat. " L`objet de notre combat est si noble que nous devons faire tous les sacrifices possibles et imaginables pour que si nous sommes tous sincèrement convaincus à faire triompher le Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié à la présidentielle ensuite aux autres élections, nous pouvons conjuguer nos efforts et entretenir entre nous jeunes les rapports les meilleurs ". La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme et tous ont promis une mobilisation d`exception et exceptionnelle. Sur cette question de la cohésion, le président de la Jpdci et les responsables de mouvements, associations et clubs de soutien ont tous tenu à rassurer le Secrétaire général du Pdci.
François Konan:
Le Nouveau Réveil

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 17:49

photo9921360314bbc5406bfea0Retour au pays pour Guillaume Soro dont l'avion a atterri, hier, à 13h 05 à l'aéroport international Félix-Houphouet-Boigny d'Abidjan-Port-Bouet après une semaine d'absence. A peine rentré que le chef du gouvernement s'est mis à la tâche. Et, de l'avis de son conseiller spécial, Alain Lobognon, il n'est sûr qu'il connaisse du répit, eu égard aux priorités qu'il s'est fixées pour les prochains jours. Il devrait en effet s'attaquer frontalement à la mise en œuvre accélérée du processus électoral. Le premier de ces chantiers est la consolidation du chronogramme électoral, en dégageant notamment les grandes étapes qui permettront de conduire les Ivoiriens aux urnes. Pour y arriver, il va s'en dire qu'il contribuera à la finalisation de l'opération de vérification de la liste blanche, conformément au guide méthodologique. Si l'on en croit M. Lobognon qui s'est voulu rassurant, cette vérification ne se fera ni au détriment, ni au profit d'un groupe politique donné. Le deuxième chantier que Guillaume Soro va attaquer, en sa qualité de maître d'œuvre du processus électoral, est la relance du contentieux administratif et judiciaire. L'implication du Premier ministre dans la relance de ce contentieux de la liste électorale vise à éviter, cette fois-ci, les atermoiements qui se sont révélés préjudiciable à l'opération en fin 2009. Au-delà du processus électoral, Guillaume Soro se penchera également sur la question de l'encasernement des éléments des Forces nouvelles. S'il est prévu qu'il adresse des encouragements à ses hommes à avancer, il ne manquera pas d'en faire autant à l'égard des structures étatiques, pour favoriser l'unicité des caisses de l'Etat. Dans cette optique, il mettra un point d'honneur à accélérer l'ouverture du premier poste-frontière dans la zone Nord du pays. Toute chose qui devrait consacrer la réunification totale du pays. Pendant son séjour dans le pays de Zine el-Abidine Ben Ali, Guillaume Soro a eu des séances de travail avec plusieurs personnalités. Le chef du gouvernement ivoirien a notamment rencontré son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi.

Marc Dossa:
Nord-Sud

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 11:34

Manif.jpgEst-il encore nécessaire de dire que, depuis l’éclatement de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire en 2002, le peuple est emprisonné dans une spirale infernale et que le bout du tunnel est toujours imperceptible ? Cette crise qui a scindé le pays en deux blocs dont les zones Centre, Nord et Ouest (CNO) placées sous l’autorité des Forces Nouvelle, et la zone gouvernementale contrôlée par l’Etat de Côte d’Ivoire, est un cauchemar. Le pays est, depuis 11 ans, dans l’anormalité : son économie est dans un effondrement vertigineux et le peuple croule sous le poids de la misère. Dans la recherche des solutions, tous les accords supposés ramener la paix au pays d’Houphouët Boigny, sont restés de grosses déceptions. Au plan national, de tergiversation en tergiversation, les Ivoiriens ont fini par être dégoûtés des hommes politiques dont l’intérêt semble se trouver ailleurs. Les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur, les tarifs de transports aussi. L’école, la santé, la sécurité, les infrastructures de tous ordres, l’économie, etc., sombrent littéralement sous la refondation. Dans la grisaille, tous ont unanimement reconnu que seules des élections équitables, peuvent en constituer la solution. Là aussi, la déception est grande en ce sens que le parti au pouvoir n’a aucune solution. L’opposition ne peut non plus, constituer une réelle source d’espoir, malmenée qu’elle est par le pouvoir et sérieusement en mal de stratégies. Pourtant, le peuple veut ses élections pour doter son pays de nouvelles autorités pour conduire son destin. Ces élections devenues un mirage, les Ivoiriens se sentent trahis et abandonnés. Ils se sentent en danger. Or, la psychologie enseigne qu’une personne en danger se comporte parfaitement comme un animal. C’est-à-dire, qu’elle est prête à tout pour assurer sa survie. C’est en cela qu’il faut craindre la colère du peuple qui, n’ayant plus confiance en personne, peut prendre son destin en main. Parce que ce peuple grogne et murmure, fatigué d’endurer toutes ces souffrances sans fin. Pour conclure, méditons ces couplets de la chanson « vérités » de Kimon De Ramsès : « on peut tromper le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple, tout le temps. Car, quand ce peuple se soulèvera, rien ne l’arrêtera. Parce que la volonté du peuple est la volonté de Dieu. »

Rodolphe Flaha:
Le Mandat

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 11:24

L`opération de vérification de la liste électorale provisoire entamée le 21 juin dernier suit activement son cours. Elle se déroule même bien à entendre des techniciens commis à cette tâche. Cette opération, faut-il le souligner, porte sur une population cible à vérifier de 1792356 pétitionnaires. Un guide méthodologique de vérification a été adopté de façon consensuelle par les participants que sont les partis politiques et les structures techniques. Cette méthodologie comprend deux phases : la vérification informatique et la vérification manuelle. Selon des sources dignes de foi, la rencontre tenue hier matin à la Primature a entériné la fin de la première phase, c`est-à-dire la vérification informatique. Au terme de cette phase, la deuxième phase (la vérification manuelle) qui démarre ce matin, ne portera que sur 166108 pétitionnaires croisés par ascendance exclusivement avec la liste électorale de 2000, auxquels pourraient éventuellement être retirés les 30956 pétitionnaires dont le croisement par ascendance a été positif avec les deux parents. Ces données, mentionnent les indiscrétions, sont celles fournies par l`Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem sécurité, deux des structures techniques qui opèrent dans le processus électoral en Côte d`Ivoire. Ainsi, à ce stade de l`opération de vérification de la liste électorale provisoire, sur la population cible de 1792356 pétitionnaires, 1626248 pétitionnaires au moins ont été croisés positifs par la phase de vérification informatique. Soit un taux d`environ 90,78%. Donc, la phase manuelle qui démarre aujourd`hui ne concerne que 166108 pétitionnaires. Pour cette seconde étape, les techniciens iront vérifier les informations d`état civil ces pétitionnaires concernés directement dans les registres physiques d`état civil. Des comités de vérification s`attelleront à cette tâche dans les différents centres de coordination installés dans les départements. Précision de taille, les structures techniques que sont l`Ins, la Sagem sécurité, la Cnsi, l`Oni, le représentant du facilitateur de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo) et les partis politiques membres du Cadre permanent de concertation (Cpc) ont pris et continuent de prendre une part active dans toutes les étapes de l`opération de vérification pilotée par la primature. Par consensus, ils ont adopté la méthodologie de vérification de la liste provisoire, le guide méthodologique et le chronogramme. L`opération, faut-il l`indiquer, doit s`achever le 26 juillet prochain. Autre précision, les participants de l`opération, ajoutent nos sources, ont convenu qu`aucun pétitionnaire ne soit radié au terme de l`opération.
Paul Koffi
: Le Nouveau Réveil

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 16:20
Par Olivier Rogez

guinee-elction.JPGL'élection présidentielle du 27 juin 2010, en Guinée, première présidentielle réellement pluraliste et démocratique s'annonce très ouverte. Certaines régions seront particulièrement disputées. Lansana Kouyaté, ancien Premier ministre, a été investi candidat à la présidentielle par son parti, le Parti de l'espoir pour le développement national (PEND) réuni pendant deux jours en convention. Passage en revue de la  cartographie électorale de la Guinée.

Jusqu'à présent, la carte politique guinéenne était assez simple à comprendre. Alpha Condé, l’opposant historique, régnait en Haute-Guinée. Sidia Touré, l'homme qui fut l'un des Premier ministre les plus populaires sous Conté, s'était taillé un fief en Basse- Guinée. La région de la forêt répartissait ses votes, tandis que dans le Fouta, deux grandes figures aujourd'hui disparues Siradou Diallo et Mamadou Bah se partageaient l'électorat. Le PUP le parti au pouvoir, se chargeait de rééquilibrer le tout au profit de Lansana Conté après la fermeture des bureaux de vote. Mais aujourd'hui, le jeu est démocratique donc plus ouvert et partant, plus incertain.

Alpha Condé voit arriver dans son fief des outsiders sérieux comme Lansana Kouyaté, l'homme qui a géré durant près d'un an la première transition en 2007 à la suite des grandes grèves. Mamadi Diawarra, ex-député du PUP ( Parti de l'unité et du progrès) et industriel du yaourt, est une personnalité en vue dans la ville de Siguiri. Enfin l'éphémère Premier ministre François Fall compte lui aussi sur l'électorat malinké pour réussir son baptême du feu politique.

En Basse-Guinée là aussi, la concurrence s'annonce rude. Abe Sylla, Mamadou Sylla, Aboubacar Somparé vont tenter de concurrencer Sidia Touré dans le cœur des électeurs Soussous, orphelins de Lansana Conté.

 Les querelles ethniques à mettre en sourdine

En Guinée forestière la situation est sans précédent. Cette région qui est le deuxième

bassin électoral du pays, est en proie à une sorte de repli identitaire depuis l'éviction du pouvoir de l'enfant du pays, Dadis Camara. Les forestiers se sentent floués. Suivront-ils Papa Coly Kourouma ancien ministre de Dadis Camara ? Ou s'abstiendront-ils massivement comme le redoutent certains observateurs ? Cette région est en tous cas, l'une des inconnues du scrutin.

Reste le Fouta qui tend les bras à Cellou Dalein Diallo au même titre que la grosse communauté peuhle de Conakry. Cellou Dalein Diallon, ministre durant plus de dix ans et ancien Premier ministre est sans doute le seul qui voit l'horizon dégagé dans sa région naturelle. Mais pour lui comme pour tous les candidats, une chose est claire : personne ne pourra gagner sur la seule base régionale, d'ou l'impérieuse nécessité d'avoir un discours national et de mettre en sourdine les querelles ethniques.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 15:51
Par RFI

Les Guinéens ont participé massivement et paisiblement le 27 juin 2010, à la première élection libre depuis l'indépendance en 1958. Plus de 4 millions 200 mille électeurs étaient appelés à choisir leur président parmi 24 candidats, uniquement des civils. Les résultats provisoires sont attendus pour mercredi prochain. Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui n'avait jamais organisé un tel scrutin, aucun incident n'a été signalé, ni à Conakry ni dans les régions.

Ce fut un engouement sans précédent devant les bureaux de vote, preuve que les Guinéens avaient soif de vote mais aussi de démocratie. En 52 ans d’indépendance, ils n’avaient jamais eu l’occasion de s’exprimer librement lors d’un scrutin ni l’habitude que l’on prenne en compte le résultat des urnes.

C’est pourquoi, dès les premières heures de la matinée, de longues files d’attente étaient visibles avant même l’ouverture des bureaux de vote. Sans violence, mais dans le calme et la discipline, les militants des camps opposés se sont acquittés de leur devoir civique.

Ce scrutin a été marqué par un moment d’intense émotion, lorsque le général Sékouba Konaté qui a conduit avec autorité la transition à sont terme a voté au palais présidentiel en compagnie du président de la Commission électorale nationale indépendante, Ben Sékou Sylla

Les deux hommes se sont félicités de l’engouement et de l’intérêt dont la population a fait preuve pour ce vote. Si les opérations de vote ont connu des retards et quelques couacs, le dépouillement a donné lieu à des scènes, heureusement rares, d’une autre époque. Ainsi, dans un quartier, un président de bureau de vote a annulé un quart des bulletins sous prétexte qu’ils étaient mal pliés. La Ceni a été saisie de l’affaire.

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 11:30

soldats-forces-nouvelle-bouakeLes Forces Nouvelles vont procéder le 15 Juin 2010 à Korhogo, au regroupement puis à l'encasernement d’un premier contingent de 564 de leurs éléments retenus pour la nouvelle armée de Côte d'Ivoire, ainsi qu'à la démobilisation de 4 201 ex-combattants non retenus pour l'armée dans le 4ème Groupement d’Instruction.
En prélude à ce grand évènement, une campagne d’envergure de sensibilisation a débuté ce Lundi 31 Mai 2010. Elle prend racine à Korhogo en passant par Boundiali, Ferkessédougou, Ouangolodougou, Doropo et s’achèvera à Bouna le 08 Juin 2010.
Le PNRRC, Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire appuie la délégation des FAFN conduite par son Chef d’Etat-major Adjoint, le Commandant Ouattara dit Wattao.
En effet, conformément à sa mission de réinsertion et de cohésion sociale inscrit dans son arrêté de création, le PNRRC est un acteur clé dans le processus de sortie de crise.
Le socle d’un développement économique et social durable dépend de la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.
L’un des objectifs majeurs de cette sensibilisation, est de faire comprendre d’une part, aux volontaires à l’armée nouvelle le mode opératoire et les critères de recrutement à l’armée nouvelle et d’autre part, expliquer à ceux qui ne seront pas retenus qu’ils ne seront pas laisser pour compte.
Pour ce faire, le PNRRC nanti des acquis tels sa base de données et la qualité de son personnel est suffisamment outillé pour gérer la réinsertion des démobilisés. Le très bon bilan d’activité obtenu par le Programme, lui a value la confiance encore plus forte de l’Etat et des bailleurs de fonds, pour le financement de la réinsertion économique.
Cependant, les résultats ne seront probants que si les bénéficiaires des projets de vie que sont les ex-combattants démobilisés se soumettent au mode opératoire du DDR, au terme duquel une carte de démobilisé leur est délivrée. C’est la possession de cette carte qui donne accès aux différents projets de réinsertion.

Source : Service de communication PNRRC

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 14:42

ABIDJAN - Le processus électoral ivoirien, bloqué depuis le début de l'année, doit reprendre le 10 mai avec la relance du traitement des contentieux sur la liste des votants, ont annoncé dimanche le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la commission électorale Youssouf Bakayoko.

La reprise de cette opération concernera d'abord la liste dite "grise", publiée "en marge" de la liste électorale provisoire et comportant 1,033 million de "cas litigieux", indiquent dans un communiqué M. Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI).

Sur cette liste figurent les noms de personnes dont la qualité d'électeur et la nationalité ivoirienne ne sont pas avérées car elles n'ont été retrouvées sur aucun des fichiers retenus pour la constitution de la liste.

Le traitement des contentieux avait été suspendu d'urgence le 10 février, après des violences de militants d'opposition qui manifestaient contre des procès ouverts à la demande du camp du président Laurent Gbagbo en vue de radier de présumés étrangers de la liste.

L'annonce de la reprise intervient alors que le processus de sortie de crise était à l'arrêt depuis le début de l'année et la polémique autour de la précédente CEI, dissoute par M. Gbagbo qui l'accusait de "fraude" sur la liste.

Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, un scrutin présidentiel est attendu pour clore la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) de M. Soro, qui a coupé le pays en deux.

Les personnes figurant sur la liste "grise" auront dix jours, à partir du 10 mai, pour fournir les justificatifs en vue de figurer sur la liste électorale provisoire.

Quatre cent quinze "Comités de réclamation" seront mis en place auprès des CEI locales pour examiner ces requêtes. Formés de représentants des principales structures chargées du processus électoral, ils disposeront de 15 jours à compter du 10 mai pour rendre leurs décisions.

Le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire dite "blanche" (près de 5,3 millions d'inscrits) interviendra "plus tard", à l'issue de la première phase, ajoutent MM. Soro et Bakayoko sans plus de précision.

Il s'agit d'arriver à une liste définitive "propre" pour des élections "justes, transparentes et apaisées", concluent-ils dans leur communiqué.

La reprise des opérations électorales a été récemment au coeur de vifs échanges entre le camp présidentiel et l'opposition, les partisans de M. Gbagbo réclamant un "audit" des listes, notamment celle de 5,3 millions de personnes.

A l'occasion de la fête du 1er mai, Laurent Gbagbo a promis samedi des listes électorales "nettoyées" et l'organisation de la présidentielle en 2010.

L'autre enjeu actuel est la réunification du pays et en particulier l'encasernement des éléments du FN, qui n'auront été ni démobilisés ni reversés dans des brigades mixtes (loyalistes et ex-rebelles). Cette opération est censée débuter dans les prochains jours à Korhogo (nord).

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 22:50
Par Nord-Sud

La Commission électorale indépendante (Cei) n'est pas sortie de l'auberge. Il est probable qu'elle fasse l'objet d'autres antagonismes, après la crise des ''429 000 enrôlés'' qui a vu sa recomposition.

Allons-nous assister à un autre bras de fer autour de la Commission électorale indépendante (Cei) ? Les dernières déclarations faites de part et d'autres des acteurs politiques nationaux le présagent. Il y a que le camp présidentiel et l'opposition recommencent à afficher des intentions contradictoires. Ceci, sur la Cei et la liste électorale provisoire. Pour tout dire, les mêmes questions qui ont engendré une crise de deux mois, de janvier à février, sanctionnée de morts, de blessés, et de dégâts matériels, sont toujours au menu des débats politiques.

Le camp présidentiel se maintient sur le front de ''sa'' bataille qui a emporté Robert Beugré Mambé, ex-président de la Cei. Au nom de ce camp, le Front populaire ivoirien (Fpi) a demandé et obtenu la « reprise du contentieux ». Depuis peu, il prépare les esprits à la « recomposition » des Cei régionales. Pour ce qui est des radiations prononcées par les tribunaux, il ne veut plus en entendre parler. Alors que l'opposition demande l'annulation de ces jugements.

La reprise du contentieux est acquise, car lors de la récente visite du facilitateur, la question a été débattue et tranchée en faveur du parti au pouvoir. L'argument de ce dernier était que de nombreux Ivoiriens pouvaient exclus de la liste électorale. Si cet argument est passé, qu'en sera-t-il pour les autres, sur la recomposition des Cei régionales et le maintient des radiations ? Mieux, quelle est même leur opportunité ?

Initialement, le Fpi constatait qu'avec la fraude signalée à l'ancienne Cei, le processus de sortie de crise était dans l'impasse. Cette impasse a été dégagée au moyen de l'article 48 de la constitution. La souveraineté de l'Etat n'est plus menacée, aussi. Le bureau central de la Cei a été recomposé. Logiquement, la « partialité » de cette instance est corrigée. Mais rien ne semble avoir changé dans le langage des pro-Gbagbo, si bien qu'ils prêtent le flanc à leurs adversaires qui les accusent de marcher à reculons. Le constat fait par ces derniers, c'est qu'il y a une volonté manifeste de leurs rivaux de faire traîner en longueur la sortie de crise. De là à penser que les revendications des ''bleus'' sont confligènes, il n'y a qu'un pas que les opposants franchissent.

Bidi Ignace
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