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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Seth Koko Côte d'Ivoire
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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Cote d'Ivoire drapBienvenue sur le site officiel de la représentation ivoirienne de l'ACSCI
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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 11:31

photo21218925244b98cb974ebe7Réunis au sein du Contrat ivoirien pour le travail comme contrat social (C.i.t.c.s), les chômeurs veulent faire entendre leur voix auprès des autorités compétentes

Samedi 27 août dernier, à la Bourse de travail d’Abidjan Treichville, le Conseil ivoirien pour le travail comme contrat social (C.i.t.c.s), O.n.g de lutte contre le chômage, de défense des droits et intérêts

des chômeurs et de promotion du travail en Côte d’Ivoire, présidée par Aka Patrick Mélaine, a organisé une journée de solidarité avec ses amis chômeurs. Cette cérémonie était placée sous l’égide du ministère de l’Emploi, des affaires sociales et de la solidarité, représenté par M. Bosso T. Paul, de la direction générale du Travail. Au cours de cette journée, Aka Patrick a d’abord dressé un bilan sombre de la situation du chômage en Côte d’Ivoire. Ensuite, il a présenté les doléances des chômeurs qui sont, entre autres, la réduction des frais de tout concours d’entrée à la Fonction publique à 5000 FCFA et l’annulation de tout autre frais annexe. Ainsi que la révision de l’âge limite au concours. Car, selon lui, les chômeurs son victimes des événements militaro-politiques, depuis 2000. Outre ces différentes doléances, les chômeurs de Côte d’Ivoire ont fait des recommandations.

Ils souhaitent une assistance au transport des chômeurs. Autrement dit, le maintien de la carte de bus à tout diplômé du supérieur, un an après l’obtention de son diplôme. Au plan structurel, devenir un acteur actif dans les instances de décision. Ils souhaitent, désormais, mener une lutte dans la solidarité, la discipline et le travail car, selon eux, le travail affranchit et c’est dans la solidarité, sans violence ni casse que le chômeur pourra obtenir gain de cause. Il est a noter qu’après la réception du livre blanc des chômeurs, M. Bosso a réaffirmé le soutien du Ministère au C.i.t.c.s et compte transmettre son message à qui de droit.
Jb kouakou
jbkouakou@ymail.com

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 14:36

odiene.jpegL’aéroport d’Odienné occupe un espace de 600 hectares. Mais, sur cette superficie, seul l’aérodrome constituant les 2,1 Km de piste en terre battue et parsemée par endroits d’herbes de petite taille, est perceptible. Le tarmac de quelques dizaines de mètres-carrés de bitume dégage l’esplanade du bâtiment de deux niveaux qui fait office d’administration. Excepté ce seul bâtiment qui garde sa peinture jaune et son toit surmonté d’une antenne en forme d’hélice, tous les autres bâtiments de l’aérogare (les uns pour les passagers et les autres pour les bagages et autres marchandises) sont complètement en ruines et décoiffés. Les ateliers présentent les mêmes signes de détresse. Seuls les poteaux et les piliers sont visibles. Le tout presqu’enfoui dans un buisson. C’est le décor qu’offre l’aéroport d’Odienné à environ 4 Km de la capitale du Denguélé. Selon le commandant Damo, ces dommages sont les stigmates de la crise de 2002 où tout le matériel et l’équipement ont été pillés. Toutefois, l’officier explique que l’aéroport d’Odienné a été quelque peu retouché à la faveur de la visite du chef de l’Etat en juillet 2009. Le bâtiment servant actuellement d’administration aurait été réhabilité à cette occasion. Mais, en ce qui concerne les bâtiments et autres équipements, il affirme qu’un rapport détaillé des besoins a été fait à la hiérarchie. Les vols, quant à eux, ne manquent pas à l’aéroport qui ne peut rien offrir d’autre que sa seule piste d’atterrissage. L’Onuci est en peloton de tête des utilisateurs de cette infrastructure. Le dernier décollage en date est celui du mercredi 03 août dernier. Où l’hélicoptère transportant le chef intérimaire de la division des droits de l’Homme, Guillaume N’Gueffa et un avion de type Dash contenant une partie de la délégation qui l’accompagnait prenaient congé de la capitale du Denguélé après y avoir atterri le lundi 1er août. Outre l’Onuci, des vols privés sont enregistrés dans cet aéroport. Si depuis quelques années, on note une présence de personnel dans cet aéroport, force est de constater qu’il ne se limite qu’au commandant en chef, d’une secrétaire et de quelques manœuvres.
Tenin Bè Ousmane

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 16:33

AnneoulotoAnne Ouloto Désirée, ministre de la Salubrité urbaine, était l'invitée de l'émission "la semaine en revue" de la radio Onuci Fm. Dans l'entretien qu'elle a eu avec nos confrères, nous vous livrons un extrait relatif aux questions sur l'opération de déguerpissent en cours à Abidjan. Elle réaffirme sa détermination à accomplir sa mission de rendre Abidjan propre.

On a tendance à croire que votre département ministériel ne pèse pas très lourd dans le contexte d'un pays qui sort de crise, et pourtant, vous êtes l'un des ministres les plus en vue du gouvernement. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

Je considère que mon ministère est le plus important du gouvernement. Aujourd'hui, vous le dites si bien, tout le monde en parle. C'est vrai mais il faut tout de même retenir que tous les ministères se valent. Dès lors qu'un ministère a été créé par le Président de la République et Le premier ministre, c'est bien parce que justement les activités et les attributions de ce ministère sont importantes, et répondent à la politique du Président de la République. Dans le cadre de notre ministère, nous avons en charge la propreté de nos villes, l'embellissement et l'amélioration du cadre de vie. C'est aussi important que les questions de santé parce que si notre cadre de vie est sale, notre santé est en danger, et si vos enfants vivent mal dans un environnement malsain, ces enfants ont une éducation approximative dans la mesure où ils vivront dans un cadre de vie pas adapté. Je considère que tous les ministères se valent. Il n'est pas juste de dire qu'un ministère à moins d'importance qu'un autre

Vous êtes très proche du président Ouattara. Vous a-t-il donné des instructions particulières au moment de vous confier ce poste de ministre de la Salubrité urbaine ?

Le Président de la République fait confiance à tous les membres de son gouvernement. En ce qui me concerne, le président m'a clairement indiqué qu'il me faisait confiance. Je mesure donc l'importance et la responsabilité qui sont les miennes désormais dès lors que je bénéficie de la confiance du Président de la République, de la confiance du Premier ministre. Alors en ce moment-là, je suis dans l'obligation morale de tout mettre en œuvre pour atteindre mes objectifs. Le Président de la République fait confiance à ses ministres et le Président demande à ses ministres d'agir dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire, et de tout mettre en œuvre pour exécuter son programme de gouvernement.

Vous avez rasé la rue Princesse, déguerpi la plupart des trottoirs de la capitale économique.

Jusqu'où irez-vous, Mme Ouloto, pour mener à bien cette opération " Pays propre " ?

Nous sommes en train d'exécuter une importante opération, "Le spécial fête d'indépendance, opération pays propre". Nous n'avons pas rasé la rue Princesse. Nous avons tout simplement essayé de rétablir les choses. Dans le cadre de cette opération, nous ambitionnons de faire en sorte qu'Abidjan redevienne la perle des lagunes, et que la Côte d'Ivoire redevienne la belle Côte d'Ivoire. Avant d'atteindre ces objectifs, il faut bien poser des actes. Ces actes sont de bien enlever les ordures au niveau d'Abidjan, ce qui est un programme important, mais très difficile dans la mesure où aujourd'hui, nous n'avons aucun opérateur compétent en la matière et ayant du matériel adapté pour rendre nous rues propres, et en même temps pour nous débarrasser de nos déchets. Alors le ministère s'attelle à faire en sorte que très rapidement, ce problème soit réglé mais en attendant, nous essayons avec ceux qui sont disponibles de maintenir Abidjan propre, ce qui est extrêmement difficile.

Il parait que vous voulez vous attaquer à d'autres chantiers tels que les lieux de cultes, cela est-il vrai ?

Nous ne nous attaquons pas aux activités, rue princesse, lieux de cultes…non. Nous nous attaquons à l'anarchie, au désordre, à l'insalubrité.

Donc les lieux de cultes ne sont pas particulièrement visés ?

Aucun lieu de culte n'est particulièrement visé. Par contre, si le lieu de culte s'est installé de façon anarchique sur le domaine public, au mépris des règles en vigueur et des normes recommandées en la matière, alors nous demanderons à ce lieu de culte de se conformer aux normes. Nous n'avons rien contre les activités, mais il n'est pas concevable, quelle que soit l'activité qu'on mène, qu'on s'arroge le droit de s'installer sur le domaine public au mépris des normes urbanistiques et environnementales existantes. Le ministère de la Salubrité urbaine lutte également contre les nuisances de toutes sortes notamment les nuisances sonores. S'il est avéré que comme à la rue princesse, les riverains ont fait des pétitions, se sont plaints de ne pas pouvoir vivre en toute sérénité à cause de la proximité avec ces maquis, s'il est avéré qu'un lieu de culte crée des nuisances à des populations riveraines parce qu'on fait de la musique, qu'on prie au mépris de la tranquillité, du sommeil des voisins, nous attirerons l'attention des dirigeants de ce lieu de culte en les invitant à éviter de nuire à la vie des autres.

Vous n'avez rien de particulier contre les églises?

Je n'ai rien de particulier contre les églises. Je suis moi-même chrétienne, je vais à l'église, je vais dans des lieux de cultes, mais on sait en même temps que quand on fait un lieu de culte, il doit tenir compte des autres. Il s'agira pour nous, non pas d'aller détruire ces églises, mais de les emmener à respecter les temps de sommeil, par la sensibilisation.

On note également une floraison de panneaux publicitaires sur les grandes artères. Cela gène même très souvent la circulation. Cela relève-t-il de votre compétence, y a-t-il une réglementation en la matière?

Oui, il y a une réglementation en la matière. Et vous avez raison de parler de ces panneaux et autres affiches. Tout ceci procède du désordre et de l'anarchie dont nous avons hérité.

Nous y travaillons et très prochainement, nous aurons une rencontre avec les acteurs de ces associations-là de façon à réglementer l'affichage, à faire en sorte que ceci crée moins de nuisance et que cela tienne compte de l'esthétique de nos villes. Qu'on n'ait pas le sentiment, dès qu'on entre à Abidjan, qu'on a affaire à un pays peu reconnu, désordonné, où règne l'anarchie, etc. Le Président de la République est un grand homme, un homme du monde, qui a promis le changement aux Ivoiriens. Ce changement passe également par la réglementation et donc la discipline dans le milieu de l'affichage.

Différents maires ont bien essayé de mettre de l'ordre dans leur commune, mais se sont rétractés pour conserver leur électorat. Ne craignez-vous pas que le capital sympathie dont jouissait le Président Ouattara baisse et que le Rhdp perde des électeurs aux prochaines élections?

Si un maire pense que c'est en laissant vivre sa population dans l'anarchie, dans le désordre, la saleté qu'il peut se maintenir maire, il se trompe. Parce que le temps du désordre, et de l'anarchie, et de la saleté est passé. Les Ivoiriens en sont très conscients, et ils sont très sensibles à ce que nous faisons aujourd'hui. Le maire sera jugé parce qu'il aura commencé à poser des actes qui vont dans le sens du changement prôné par le Président de la République. Je ne crois pas que ce que nous faisons aujourd'hui soit de nature à nous poser des problèmes au moment des élections législatives. Bien au contraire, vous verrez que les populations ivoiriennes exigeront de leurs élus locaux qu'ils aient des programmes qui vont dans le sens de celui du Président de la République. Et puis, vous savez, aujourd'hui, la Côte d'Ivoire se vend, la Côte d'Ivoire se présente comme un Etat qui veut se repositionner dans la sous région. La Côte d'Ivoire est en train, aujourd'hui, d'inviter de nombreux investisseurs à venir investir, et la Côte d'Ivoire intéresse le monde des affaires.

Mais la Côte d'Ivoire a également besoin d'envoyer des signaux forts à ce monde économique.
Propos recueillis par Jean Prisca

Le Nouveau Réveil

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:31

Alaigne ou Alain Toussaint, conseiller en communication du Président déchu continue de mentir aux Ivoiriens et au monde entier. Au moment où il estime, depuis la France, que Gbagbo est en danger de mort à Korhogo, il est, le même jour, désavoué par Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo. « Il ne faut pas sous-estimer la complexité de la situation du président Laurent Gbagbo, de son épouse Simone et de son fils Michel ainsi que de la soixantaine de personnalités également détenues. Nous estimons que le président Gbagbo est déjà à son centième jour de détention (mercredi 20 juillet) sans qu’il ait la possibilité de communiquer avec l’extérieur, avec ses avocats ou ses proches », dixit Alain (Alaigne) Toussaint, l’ivoiro-français qui est, selon ses intérêts du moment, plus Ivoirien que Français et vis-versa. Entre temps, Koné Katinan qui est sans doute en contact permanent avec le détenu de Korhogo annonce à tout le monde que « le président Laurent Gbagbo, depuis Korhogo, son lieu de détention arbitraire, suit avec la plus grande attention la situation politique de la Côte d’Ivoire en général et particulièrement celle du Front populaire ivoirien (FPI), le parti qu’il a fondé. Il se réjouit que, malgré les difficultés et adversités du moment, le FPI soit resté une maison solide qui a su garder le cap de la claire vision de sa responsabilité historique dans le combat pour la démocratie et la souveraineté de notre pays et de notre continent ; valeurs pour lesquelles il a créé le FPI. Il se félicite de l’extraordinaire mobilisation de tous les militantes et militants pour sa libération ainsi que de celle de tous les camarades et sympathisants arbitrairement privés de leur liberté ». Comme pendant la crise, Alain Toussaint continue de mentir aux Ivoiriens et au monde. Pendant qu’on annonçait l’arrestation de Gbagbo, il disait le contraire. « Ce sont des rumeurs, Gbagbo n’a pas été arrêté. Je l’ai eu au téléphone, il y a tout juste un moment », avait-il dit pour encourager les combattants pro-Gbagbo à ne pas déposer les armes.

GUY TRESSIA
Le Mandat

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:29

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous avons pris connaissance de la mise en vente de timbres postaux à l’effigie du président Laurent Gbagbo et de son épouse qui sont apposés sur des cartes postales pré-imprimées et adressées au président Sarkozy, émanant d’une association dite Côte d’Ivoire coalition, Inc, se réclamant proche du président Laurent Gbagbo et qui militerait pour la libération.

Le Porte-parole du président Laurent Gbagbo, Monsieur le Ministre Koné Katinan Justin, tient à rappeler que ni le Président ni son Porte-parole n’ont donné mandat a une quelconque organisation pour collecter des fonds pour sa cause.

Le Porte-parole du Président Gbagbo déplore l’exploitation à des fins mercantiles que certaines personnes tentent de faire du noble combat du Président Laurent Gbagbo. Le Porte-parole fait remarquer que le Président Laurent Gbagbo été arrêté en qualité de chef de L’État. Il invite par conséquent toutes les personnes qui voudraient souscrire à son combat d’observer un grand respect à son égard.

Le président Laurent Gbagbo n’a de cesse d’observer une règle de probité stricte vis-à-vis de tout ce qui touche à l’argent. Le Porte-parole tient à faire absolument respecter à tous cette grande valeur morale qui le singularise.

Par conséquent, la vente des timbres à son effigie, sans son accord, constitue une méprise grave à son endroit. C’est pourquoi le Porte-parole se réserve le droit de traduire les promoteurs de cette honteuse entreprise devant les tribunaux compétents. Le combat du président Laurent Gbagbo a besoin d’hommes et de femmes d’honneur.
Le Porte-parole invite l’ensemble des combattants pour la liberté du monde entier, qui se sont engagés aux côtés du Président Laurent Gbagbo, à demeurer vigilants pour éviter d’être victimes d’actes d’escroqueries et d’abus de confiance.

Fait à Abidjan, le 09 août 2011.

Le Ministre Koné Katinan Justin
Porte-parole du Président Laurent Gbagbo

www.connectionivoirienne.net

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:22

Abidjan- Le porte-parole de partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo exilés au Ghana a exprimé ses doutes mardi sur l`offre de retour lancée par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, et posé de nouveau comme préalable la libération de leurs compagnons emprisonnés.

Tout en saluant ce geste, Adou Assoa, porte-parole de la "coordination FPI (Front populaire ivoirien, parti de M. Gbagbo) en exil", a jugé que les actes de M. Ouattara ne sont "pas de nature à rassurer sur sa bonne foi", dans un communiqué transmis à l`AFP à Abidjan.

"En même temps qu`il nous invite à rentrer en Côte d`Ivoire, il fait inculper formellement les camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d`arrêt internationaux continuent d`être lancés à l`encontre des pro-Gbagbo", a-t-il dénoncé.

Parmi les "conditions minimales" au retour des pro-Gbagbo exilés, figurent selon lui la "libération de tous les camarades injustement incarcérés, à commencer" par Laurent Gbagbo et son épouse Simone, "l`arrêt des poursuites" contre leur camp et "le retour de la sécurité" en Côte d`Ivoire.

L`ancien ministre insiste enfin sur le dégel des avoirs "illégalement bloqués" de personnalités de son bord et la "libération de tous les domiciles occupés" par des militaires.

Le président Ouattara a dit samedi "tendre la main" aux pro-Gbagbo et demandé de rentrer à ceux qui sont exilés au Ghana voisin, à la veille du 51e anniversaire de l`indépendance ivoirienne.

Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.

M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont en détention préventive ou en résidence surveillée. Des politiques et des militaires de son camp restent réfugiés dans des pays voisins comme le Ghana, même si d`autres sont revenus.

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:22

ADO nouvelanPréambule

La fonction ministérielle représente une charge publique de haute importance au niveau de l’Etat. Elle repose sur la confiance,  d’une part, entre le peuple souverain de Côte d’Ivoire et le Président de la République et, d’autre part, entre le Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et chacun des ministres. 

 

Par notre adhésion libre à la présente Charte intitulée « CHARTE D’ETHIQUE DU GOUVERNEMENT », nous, membres du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, marquons notre engagement à nous mettre au service du Président de la République et du peuple.

 

Investis de la confiance du Président de la République, d’une part pour la réconciliation des Ivoiriens et la reconstruction de notre pays et, d’autre part, pour un développement socio-économique durable et la consolidation de l’Etat de droit, nous déclarons souscrire aux dix (10) valeurs cardinales indiquées ci-après :

 

1-     Le sens de l’Etat et l’amour de la Patrie : chaque membre du Gouvernement cultive les valeurs qui fondent la République : l’Union, la Discipline et le Travail. Il s’engage, dans ses discours, actes et comportements, à honorer la Patrie et à agir conformément aux principes de notre devise. L’amour de la Côte d’Ivoire doit prévaloir sur les particularismes régionaux, ethniques, politiques et religieux.

 

2-     Le Respect de la Dignité et de la Vie humaine : chaque membre du Gouvernement considère la vie comme sacrée. Aussi s’abstient-il de toutes paroles et tous actes susceptibles de porter atteinte à la dignité et à la vie humaine.

 

3-     La Primauté de l’Intérêt général : toute décision, toute action ou toute tâche doit s’inscrire et être menée dans l’optique de l’intérêt général, selon les exigences et normes de rigueur et de qualité que justifient les ressources disponibles. Conscient de la diversité ethnique, culturelle  et religieuse de notre pays, chaque membre du Gouvernement doit veiller à son niveau propre ainsi qu’au sein du département dont il a la charge à ne prendre en compte que l’intérêt général.

 

4-     La Solidarité et la cohésion : toutes les décisions et tous les actes du Gouvernement sont régis par les principes de collégialité et de solidarité. Ils engagent chaque membre tant dans leur élaboration que dans leur mise en œuvre. Aussi les membres du Gouvernement sont-ils soumis au respect des obligations de réserve et de confidentialité qui encadrent le travail gouvernemental. L’obligation de confidentialité concerne tous les débats en Conseil de Gouvernement, en Conseil des Ministres et, d’une manière générale, toutes les réunions gouvernementales, ainsi que les correspondances y afférentes.

 

5-     La Bonne Gouvernance : chaque membre du Gouvernement s’engage à cultiver l’excellence et à promouvoir les pratiques de bonne gouvernance au sein de son département ministériel et dans les structures placées sous son autorité. Le respect strict des lois et règles de la République est une nécessité d’intérêt national dont dépendent, à la fois le relèvement moral de notre pays et son développement intégral et durable. Dans le respect du droit à l’information du peuple souverain, chaque membre du Gouvernement s’engage également à rendre compte des actions de son département dont les résultats lui sont imputables.

 

6-     La Responsabilité : chaque membre du Gouvernement est seul responsable de son département ministériel et s’engage, en son âme et conscience, à assumer sa charge et à exécuter au mieux toute mission à lui confiée dans l’intérêt supérieur de la nation. Les membres du Gouvernement ont une obligation de résultat. Ils assument la réussite ou l’échec de leurs actions et missions selon le principe de responsabilité.

 

7-     L’Intégrité et la Probité : en tant que modèle pour ses concitoyens, chaquemembre du Gouvernement s’engage à cultiver, en tout temps et en tous lieux, les valeurs morales et éthiques devant induire une moralisation de la société ivoirienne : Droiture, Intégrité, Probité et Incorruptibilité.

 

8-     La Justice et l’Equité : dans le respect des différences et des particularismes, les membres du Gouvernement travaillent dans un esprit de justice, d’équité et d’équilibre en leur sein, dans leurs départements respectifs et dans leurs rapports avec les usagers. L’équité doit être promue dans les pratiques publiques.

 

9-     Le Dialogue permanent et la Disponibilité : chaque membre du Gouvernement doit se consacrer, en priorité, à l’exercice des missions qui fondent ses attributions et se montrer entièrement disponible à cet effet. Il doit, par ailleurs, entretenir un dialogue permanent et objectif fondé sur des idées républicaines, notamment avec les autres membres du Gouvernement, avec les corps sociaux et les acteurs de son secteur.

 

10- La Civilité, la Courtoisie et la Modération : chaque membre du   Gouvernement s’engage, dans ses propos et dans son comportement, au respect des règles de bienséance, de courtoisie et de modération qui constituent les conditions de base de la cohésion au sein de tout groupe,  de toute organisation ou de toute société.

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour  

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 22:59

Le conseil général va investir plus d’un milliard de Fcfa, au titre des investissements, dans le département de Bocanda, ont décidé les conseillers lors de la première session du conseil 2011.

Ces investissements prennent en compte les réalisations socio-éducatives, la construction de l’hôtel du département, du collège moderne Bengassou, la réalisation de forages, l’électrification de villages, etc.

Le budget 2011 adopté samedi connaît une hausse de 748 millions par rapport au primitif et va consacrer près de 208 millions aux charges de fonctionnement.

Le budget 2011 se verra intégré un excédent 767 millions de l’exercice 2010, indique-t-on.
AIP

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 22:57

En attendant les travaux de bitumage de la voie du Mahou, les opérateurs économiques et les résidents grincent déjà les dents. A l’origine de cette attitude, la hausse brutale des coûts de location des magasins et des commerces.

De la joie à l’inquiétude. C’est ce sentiment mitigé qui anime, désormais, les opérateurs économiques installés aux abords de la voie principale du Mahou qui débouche sur celle du zoo. Si l’annonce des travaux de bitumage de cette route signifie pour eux, la fin de plusieurs années de calvaire, force est de constater qu’ils sont de plus en plus préoccupés par la flambée des coûts de location des commerces. Ce projet de réfection de la voie du Mahou (prévu pour la fin de la saison des pluies) semble, en effet, aiguiser l’appétit des propriétaires de magasins et de logements. Même si la hausse des prix ne s’est pas encore généralisée ; déjà, de nombreux opérateurs économiques s’emportent contre ce qu’ils considèrent comme une «augmentation injustifiée et suicidaire». Assis, ce samedi 30 juillet, à l’entrée de son atelier de couture, le mètre au cou et discutant avec un client, K. F. a du mal à contenir son exaspération. Il emploie à la limite des mots assez durs pour décrier «la folie» des propriétaires de biens immobiliers. «C’est n’importe quoi. Cela fait trois ans que je loue mon atelier à 50.000 Fcfa par mois. Mais, depuis quelques semaines, le propriétaire a décidé de passer le loyer à 60.000 Fcfa. Pour nous, c’est une hausse injustifiée puisque mon magasin n’a fait l’objet d’aucun réaménagement au niveau des installations. Le propriétaire n’a pas effectué de nouveaux investissements dans le local pourtant, il a revu ses prix à la hausse. Ce n’est pas normal», dénonce-t-il avec stupéfaction. Convaincu que ces opérateurs immobiliers veulent profiter des travaux de la voie pour augmenter de façon incongrue les prix de location. «Nous sortons fragilisés de la crise post-électorale. D’autant plus que nous avons perdu une partie de nos matériels de travail. Pour encourager la reprise économique, nous estimons que ces propriétaires de magasins doivent nous aider à rebondir et non entraver notre activité en optant coûte que coûte pour une augmentation des frais mensuels de location», argumente le couturier. Curieusement, à côté de son magasin, se trouve un autre mais cadenassé. Une vendeuse de produits cosmétiques qui exploitait ce local, a été contrainte de partir parce qu’elle refusait de payer les nouveaux tarifs, témoigne K.F. «C’est vraiment malheureux», s’offusque-t-il. D’un commerce à un autre, ces opérateurs économiques, pour la plupart dans le secteur informel, ne décolèrent pas face à la «gourmandise prononcée» des proprios. C’est le cas de Z. Fulbert, coiffeur qui loue son local (un atelier de coiffure mixte qui emploie neuf personnes), il y a maintenant une vingtaine d’années. Durant tout ce temps, le loyer lui revenait à 45.000 Fcfa. Mais, depuis un mois, cette somme a été majorée de 5.000 Fcfa. Quand on sait que son gain journalier n’excède pas 15.000 Fcfa contre 30.000 Fcfa avant les évènements post-électoraux. «On ne comprend pas ce que veulent réellement les propriétaires de magasins. Ils augmentent à tout-va les prix et c’est à prendre ou à laisser. C’est incroyable. Pourtant, nous sommes en pleine reconstruction. J’ai même eu à discuter avec certains que je connais, ils ont expliqué qu’ils doivent bénéficier au maximum du bitumage de la voie du Mahou», fait-il remarquer. Alors que son atelier est en plein chantier.
Les opérateurs économiques mécontents
Après avoir effectué le carrelage de l’intérieur, il s’est attaché les services d’un menuisier pour refaire les meubles et les portes. «Toutes ces dépenses sont à mes frais. Nous sommes en train de changer de design pour proposer autre chose aux clients, car nous sommes convaincus que les activités vont se densifier sur cette route après sa réparation totale. Les propriétaires ne nous apportent aucun soutien. Bien au contraire, ils cherchent à nous soutirer plus d’argent sans raison valable», fulmine-t-il. Estimant qu’il ne faut pas que l’on décourage les opérateurs économiques dans leur nouvel élan. Cependant, ceux dont les commerces n’ont pas encore connu cette flambée, dénoncent un autre fait : à chaque nouveau locataire son prix. «Le prix de ce magasin était à 65.000 Fcfa. Lorsque la personne qui occupait les lieux partait, la location est passée à 85.000 Fcfa soit une hausse de 20.000 Fcfa alors que rien n’a changé ici. Donc, vous comprenez que les propriétaires nous imposent leur loi», souligne Awa T., gérante d’un pressing au Mahou. C’est justement ces augmentations spectaculaires auxquelles sont également habitués les nouveaux résidents de ce quartier. Les maisons et autres studios qui, dès qu’ils sont libérés, connaissent automatiquement une hausse. «Les studios qu’on vous laissait à 40.000 Fcfa au Mahou, peuvent atteindre 60 à 70.000 Fcfa. C’est clair que le jour où le bitumage prendra fin, les prix des maisons risquent de rivaliser d’avec ceux de la 7ème Tranche et d’autres quartiers reconnus pour la cherté de leurs logements», avertit Coulibaly Jérôme, informaticien. Certains opérateurs im­mobiliers qui se défendent, reconnaissent qu’au sein de la corporation, il y a trop d’abus. Parce que l’offre est inférieure à la demande dans ce secteur. «Dans ces conditions, ceux qui veulent très rapidement amortir leur investissement, n’hésitent pas à relever leurs prix. Ce qui ouvre la voie au désordre», soutient Koffi C., agent immobilier. En attendant, le ministère du Logement et celui du Commerce envisagent, dès 2012, de travailler en parfaite synergie pour assainir ce secteur. Vivement !
Cissé Cheick Ely

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 22:42

ADO_FARCI-4.JPGLe président ivoirien Alassane Ouattara vient de signer un décret portant création d'une unité des "Forces Spéciales".

Un communiqué du gouvernement ivoirien publié jeudi dans les medias indique que la nouvelle unité va renforcer le dispositif de sécurité mis en place dans le pays.

Le lieutenant-colonel Doumbia Lancina a été nommé à la tête de ces "Forces Spéciales".

Plusieurs chefs de l'ex-rébellion dont les commandants Morou Ouattara, Koné Zakaria, Losséni Ouattara, Dramané Traoré et Gaoussou Koné ont été nommés au sein de cette unité.

Pour des observateurs, les "Forces Spéciales" viennent remplacer le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) qui constituait une force d'élite d'intervention rapide sous le régime de l'ancien président Laurent Gbagbo.

Le chef de l'Etat ivoirien a par ailleurs procédé à des nominations à la tête d'autres unités d'intervention et de commandement de la gendarmerie nationale, de la police et des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), et nommé des responsables de l'administration territoriale.

AFP

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

 

 

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