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  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 15:18

Yamoussoukro – Une trentaine de balayeuses de l’entreprise ‘’Etablissement Ahossi’’ exerçant au quartier Assabou de Yamoussoukro, ont déversé mardi matin une importante quantité d’ordures sur l’artère triomphale de la ville, exprimant ainsi leur ras-le-bol face à 10 mois de salaires impayés.

« Notre action de ce matin, même si elle ne nous permet pas d’obtenir une partie ou tous nos salaires, a eu un aspect positif en ce sens que le préfet et le 6ième adjoint au maire nous ont reçus et ont fait la promesse d’agir en notre faveur afin qu’on ait gain de cause même en partie », ont dit en chœur des balayeuses sortant de la rencontre avec ces deux autorités, précisant que le préfet André Ekponon les rencontrera le lendemain (ndlr : mercredi) à 15H.

Au quartier Assabou-même où elles exercent, l’on n’a pu observer les signes de leur mécontentement, les rues semblant ne pas être nettoyées depuis plusieurs jours, avec des ordures partout.

« Certaines parmi nous sont malades, certains de nos maris aussi. Depuis la rentrée (scolaire), nos enfants continuent de prendre les cours au brouillon en attendant qu’on leur achète les fournitures, surtout les cahiers. On a des enfants à bas âge malades. Depuis des mois, on nous nourrit de promesses jamais tenues. Trop c’est trop !», ont-elles expliqué, indiquant reprendre immédiatement le travail comme elles l’ont promis au préfet, en attendant la suite de la rencontre de mercredi.

Des balayeuses rencontrées sur d’autres secteurs, notamment à Dioulabougou (Entreprise Clean-Bor) accumulent huit mois d’arriérés de salaires; aux 100 logements (Entreprise Moya), avec sept mois de salaires impayés; aux 220 logements (Entreprise Arôme), avec cinq mois impayés.

« Nos camarades de "Ahossi" ont montré la voie, bientôt on va entendre parler de nous aussi dans la capitale. On souffre trop. D’ailleurs, nous allons nous entendre pour nous mettre ensemble et paralyser leur capitale avec des saletés », menacent-elles.

Malheureusement, les représentants locaux de ces différentes entreprises de nettoiement disent être impuissants devant ces situations, leurs patrons à Abidjan informés régulièrement de ces situations promettent toujours de régler la situation.

AIP

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 13:05

balayeuses.JPG« Nous ne sommes ni une entreprise, ni le ministère de l’Emploi bis. Nous sommes une Ong qui aide les femmes à sortir de la pauvreté ». Tel est en substance, la mise au point qu’a voulu faire Mlle Fadiga Sirakone, présidente de l’Ong Femmes Côte d’Ivoire (AF-CI). C’était, le samedi 03 décembre, au cours d’un point de presse, à Williamsville. Cette sortie avait pour but de répondre à la déclaration de madame la ministre de la Salubrité, Anne Ouloto, accusant certaines Ong d’avoir grugé les femmes impliquées dans l’opération ville propre. Mais aussi d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les missions que s’est assignées ladite Ong. Ainsi, Fadiga Sirakone a nié toute implication dans le conflit opposant ces femmes aux opérateurs que sont Watch my watch et Com.Net., structures qui employaient ces femmes dans ladite opération. « Quand les femmes sont sorties dans la rue, c’est à nous que le ministère de la Salubrité s’est adressé pour les calmer. Pas parce que nous sommes des employeurs mais, une puissante Ong qui veut aider le président Ouattara dans sa tâche, pour le bonheur des Ivoiriens », a déclaré Fadiga Sirakone. A l’en croire, les femmes qui travaillent avec Watch My Watch et Com.Net. ont eu un traitement de misère, après 6 mois de travail. Après une descente dans la rue pour revendiquer leur payement, le gouvernement a décidé de leur payer 3 mois d’arriérés. Mais, là encore, la mauvaise organisation de ces payements fait que certaines femmes se retrouvent « avec 2000, quand certaines ont 20.000 et que d’autres reçoivent 120 000FCFA pour la même durée de travail (3mois)», confie la présidente.

Source:Le Mandat

ACSCI TV

 


 

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 12:29

 

femme-d-abidjan-copie-1.jpgLes habitants de la Rue princesse à Yopougon sont partagés face à l’opération d’assainissement entamée par la ministre de la Salubrité Urbaine, Anne Ouloto.

« C’est parce que je n’arrivais pas à dormir la nuit que j’ai commencé à vendre des cigarettes devant la cour. C’est impossible de fermer les yeux avec la musique qui est très forte. Que ce soit la télé, le lit ou les fauteuils, tous tremblent dans la maison. Tu ne peux même pas t’adresser à ton voisin sans crier », confesse dame Safiatou, habitante de la cour dont la façade est utilisée par le maquis Abidjan VIP, situé sur la mythique Rue princesse de Yopougon. Mère de famille, Safiatou est aussi inquiète pour l’avenir de ses enfants. « Aucun enfant de cette cour n’étudie la nuit. Dès qu’ils reviennent de l’école, ils se regroupent devant le maquis jusqu’à 22 h. Pour ceux qui ont des maîtres de maisons, ils ne s’entendent pas quand ils essaient de réviser », renchérit-elle. Cette dame qui disait ne pas approuver la venue des bulldozers, s’est lancée, sans s’en rendre compte dans une diatribe contre le maquis Abidjan VIP, l’un des plus populaires de la commune. Et, des arguments fusent de tous les côtés. Entre des commentaires comme «ce qui se passe est bien », ou «je suis entièrement d’accord avec », sans tout autre développement des voisins de l’artère, N. Désiré, père de famille est amer. « On nous dit qu’on fait de la musique ici. Alors que c’est le désordre qu’on nous ramène. Cette opération est la bienvenue. Car, seuls, nous habitants, savons ce que nous subissons », se réjouit-il. Pour lui, les vices de la fameuse rue se résument à la prostitution, à la vente et à la consommation de drogue et au vol. Un autre aspect qui met d’accord les habitants est la question de l’évacuation d’eaux usées. A cet effet, le carrefour où se situe le maquis Jackpot, déguerpi, est insalubre à cause d’une eau usée qui stagne-là. Elle dégage une odeur fétide. « Ce qui est bien, c’est qu’ils vont ouvrir les caniveaux. Vous voyez ce carrefour, indique Safiatou, quand il pleut, l’eau peut vous arriver jusqu’à la hanche ». Raymond qui se lamente de la destruction de deux magasins (qui ne sont pas des maquis) devant sa maison, juste en face, explique : « on nous demande de dégager de 5m de part et d’autre de la chaussée». En essayant de délimiter cet espace, il se retrouve dans sa maison. De façon unanime, les habitants désapprouvent le court délai qui leur a été donné en guise d’ultimatum. «C’est vrai que depuis 2008, on nous dit que la rue serait assainie. Seulement, dès que nous avons reçu les lettres d’avertissement, les bulldozers étaient-là le lendemain», explique T. Adama, propriétaire de maison. Pour ceux qui se lamentent sur le retour de la célèbre rue, la banderole, accrochée au mur du bar le Must Abidjan, donne la réponse. « A tous les clients du Must Abidjan, nous vous informons que tout sera en état pour la fête de ramadan. Nous reviendrons encore plus fort », peut-on lire. Mais aussi, «respectueux des normes d’urbanisation», a commenté, sourire aux lèvres, un manœuvre. Des travaux de réfection sont déjà en cours aux endroits où le bulldozer est déjà passé.

Sanou A.

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour  

  

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 22:52
Aujourd'hui, lorsqu'un jeune couple se marie, les tourtereaux se promettent fidélité pour la vie, ce qui signifie qu'ils s'engagent pour 50 ans de vie commune environ. Dans ces conditions, la fidélité est-elle possible ? Gérard Leleu, psychothérapeute et auteur de La Fidélité & le couple (éd. Flammarion) répond à cette délicate question...
Pour commencer, pouvez-vous définir ce qu'est l'état amoureux ?

Gérard Leleu : C'est l'état du début d'une relation, synonyme d'ivresse, d'enthousiasme, de magie. Mais c'est un tourbillon, pétri de pièges et d'illusions. Lesquels ? La première illusion, c'est l'idéalisation : " Tu es la plus belle !", "Tu es tout simplement merveilleux... ". En fait, l'autre devient aussi malléable qu'un rêve. C'est ce que Freud nomme la "survalorisation" et Stendhal "la cristallisation". A ce moment là, nous ne sommes pas dans la réalité, mais dans la projection de nos désirs. Ce qu'on idéalise, c'est la partenaire, soi-même et l'amour. La seconde illusion reste l'identification : "Je suis toi, tu es moi, on est pareil". Les amoureux désirent tout partager et devenir semblable, en mettant de côté leur propre identité. Cette volonté d'être semblable se fonde sur le mythe des âmes soeurs, selon lequel il faudrait se ressembler pour atteindre le grand amour. La dernière illusion enfin se révèle comme la fusion permanente, absolue. Dans ce cas, l'un disparaît totalement derrière l'autre. La fusion est une impasse de l'état amoureux, car elle abolit les différences et donc les possibilités de désir. Et puis un jour la réalité s'impose et arrive la crise, crise qui permet au véritable amour de se construire. 

Si la crise permet au couple de faire face à la réalité, elle l'oblige à reconsidérer ses promesses, et notamment la fidélité. De fait, qu'est-ce que la fidélité ?

G.L. : Pour être bref, être fidèle c'est consacrer toute son affection et tous ses désirs à une seule personne. La fidélité est absolue et sans concession. 

Où commence l'infidélité ?

G.L. : Toute infidélité commence dans la tête. Faire l'amour en pensant à quelqu'un d'autre, c'est de l'infidélité. Mais avoir de la tendresse pour quelqu'un, ce n'est pas de l' infidélité si les gestes sont exempts de désir. La fidélité est un idéal à atteindre, il faut donc placer la barre très haut, pour mettre fin aux tentations. Pourquoi nombre de personnes sont-elles infidèles?En général, on dit que l'insatisfaction sexuelle est le moteur de la relation extraconjugale. Or, les études montrent que l'infidélité relève davantage d'un manque de communication. Par exemple, les femmes prennent des amants comme elles donnent des coups de semonce : "Il ne me regarde et ne m'écoute plus", disent-elles. D'autre part, il ne faut pas oublier que nous sommes des êtres complexes, à multiples facettes. Aucun homme, ni aucune femme, ne pourra toutes les faire briller. Mais ce n'est pas une solution que de demander à des tiers de les révéler : il faut se connaître soi-même et ne pas toujours compter sur les autres.

La fidélité est elle possible ? 

G.L. : La fidélité est facile tant qu'on est amoureux. Le problème se pose quand on aime moins. Elle est alors possible, mais elle n'est pas facile. L'amour est un chemin initiatique. Nous sommes tous dans le besoin d'être aimé. Nous sommes tous des quémandeurs d'amour. Mais aller le chercher en multipliant les partenaires reste une forme d'immaturité affective. Il faut sortir du besoin d'être aimé, pour s'aimer soi-même. Ainsi, nous pourrons accéder au véritable amour.
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 12:00
Noel_Children.JPG8 mars 2010 - Par Le Patriote

Ce dimanche 10 janvier, la petite ville balnéaire de Jacqueville, à 60 kilomètre d’Abidjan, est en effervescence. Alassane et Dominique Ouattara y passent la journée. Pendant que le candidat à la présidentielle ivoirienne s’entretient avec les chefs traditionnels, sa femme fait des dons à l’hôpital général. Des lots de médicaments, des lits de consultations, des tables d’accouchement, des couffins pour les nouveau-nés…Et aussi un fauteuil roulant pour une enfant qui a été amputée d’une jambe…Une scène qui se répète souvent. « Au début j’avais peur d’aller seule dans certaines régions, explique-t-elle, mais depuis que Alassane a commencé sa campagne et que je vois qu’il est très bien reçu dans le tout le pays, je me rend partout sans crainte. » Pendant longtemps, les Ouattara ont été victimes d’un certain ostracisme, en raison des ambitions politiques d’« ADO ». En 2000, sous le régime de Robert Gueï, Dominique Ouattara échappa de peu à un enlèvement orchestré par un groupe de militaires, un évènement dont le souvenir la fait encore frissonner aujourd’hui. Puis, au premier jour de la rébellion de Septembre 2002, leur résidence fut incendiée, et ils échappèrent à la mort par miracle. Mais rien de tout cela n’a ébranlé la foi de Dominique Ouattara en l’avenir présidentiel de son mari. « Je ne fais pas la politique, précise t-elle. Mais je sais tout ce qu’il peut apporter à son pays. »

Dominique Ouattara est arrivée en Côte d’Ivoire en 1975, en compagnie de son premier époux, qui travaillait pour la coopérative française. Elle-même était employée à l’agence des Nations Unies. Veuve à 30 ans, elle se lance dans les affaires et prend, en 1979, la tête de l’Agence Internationale de Commercialisation Immobilière (AICI), devenue plus tard le groupe AICI International. C’est AICI qui gère certains biens immobiliers de clients aussi prestigieux que Félix Houphouët-Boigny ou Omar Bongo Ondimba. En 1991, elle épouse, à Paris, dans le 16e arrondissement, Alassane Dramane Ouattara, qui était alors Premier Ministre, en présence de Nicolas Sarkozy, qui est demeuré jusqu’à ce jour l’un des grands amis du couple.

En 1996, Dominique Ouattara, rachète les franchises de Jacques Dessange aux Ëtat-Unis. Elle est aussi propriétaire de la marque Nostalgie Afrique. En 2000, elle reçoit à Venise le prix Leading Women Entrepreneurs of the World. Au nom de la Fondation Children Of Africa, qu’elle a créée en 1998, elle vient en aide aux plus démunis. « J’ai toujours été meurtrie de voir la pauvreté autour de moi, explique-t-elle. Alors j’ai cherché à aider les gens avec les moyens dont je disposais. Lorsque mon mari travaillait pour le FMI, je l’ai accompagné dans plusieurs de ses missions en Afrique et j’ai eu envie d’étendre ce que je faisais en Côte d’Ivoire à toute l’Afrique. » La Fondation est aujourd’hui présente dans dix pays du continent. Pour Financer ses actions humanitaires, Dominique utilise son riche carnet d’adresses. Des stars du show-biz ou des personnalités telles qu’Albert de Monaco ou la princesse Ira de Fürstenberg, qui est aussi marraine de la fondation, lui apportent leur aide. Dominique Ouattara passe son temps entre deux avions, fait souvent escale à Paris, où se trouve le siège de son agence, et parfois à Mougins, sur la Côte d’Azur, où le couple possède une résidence.

Ses deux enfants, Loïc et Nathalie, nés de son premier mariage, vivent à Londres et à Paris, tandis que Fanta et Dramane, les deux enfants de son mari, issus, eux d’un premier mariage, partagent leur vie entre Genève et les États-Unis. Ses rares moments de libre sont meublés par la lecture et la musique classique. Dans sa magnifique villa de Riviera Golf, elle reçoit beaucoup, arborant son légendaire sourire, et portant volontiers des tenues en pagne ou des grands boubous fluides. Avec l’élégance d’une vraie Africaine. Comme chaque Ivoirien, elle attend avec impatience la tenue de la présidentielle en Côte d’Ivoire. « Il faut que l’économie reprenne et que la grande misère des populations soit enfin atténuée. »

Lu dans Afrique Magazine n°293 Février 2010

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