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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 12:29

 

femme-d-abidjan-copie-1.jpgLes habitants de la Rue princesse à Yopougon sont partagés face à l’opération d’assainissement entamée par la ministre de la Salubrité Urbaine, Anne Ouloto.

« C’est parce que je n’arrivais pas à dormir la nuit que j’ai commencé à vendre des cigarettes devant la cour. C’est impossible de fermer les yeux avec la musique qui est très forte. Que ce soit la télé, le lit ou les fauteuils, tous tremblent dans la maison. Tu ne peux même pas t’adresser à ton voisin sans crier », confesse dame Safiatou, habitante de la cour dont la façade est utilisée par le maquis Abidjan VIP, situé sur la mythique Rue princesse de Yopougon. Mère de famille, Safiatou est aussi inquiète pour l’avenir de ses enfants. « Aucun enfant de cette cour n’étudie la nuit. Dès qu’ils reviennent de l’école, ils se regroupent devant le maquis jusqu’à 22 h. Pour ceux qui ont des maîtres de maisons, ils ne s’entendent pas quand ils essaient de réviser », renchérit-elle. Cette dame qui disait ne pas approuver la venue des bulldozers, s’est lancée, sans s’en rendre compte dans une diatribe contre le maquis Abidjan VIP, l’un des plus populaires de la commune. Et, des arguments fusent de tous les côtés. Entre des commentaires comme «ce qui se passe est bien », ou «je suis entièrement d’accord avec », sans tout autre développement des voisins de l’artère, N. Désiré, père de famille est amer. « On nous dit qu’on fait de la musique ici. Alors que c’est le désordre qu’on nous ramène. Cette opération est la bienvenue. Car, seuls, nous habitants, savons ce que nous subissons », se réjouit-il. Pour lui, les vices de la fameuse rue se résument à la prostitution, à la vente et à la consommation de drogue et au vol. Un autre aspect qui met d’accord les habitants est la question de l’évacuation d’eaux usées. A cet effet, le carrefour où se situe le maquis Jackpot, déguerpi, est insalubre à cause d’une eau usée qui stagne-là. Elle dégage une odeur fétide. « Ce qui est bien, c’est qu’ils vont ouvrir les caniveaux. Vous voyez ce carrefour, indique Safiatou, quand il pleut, l’eau peut vous arriver jusqu’à la hanche ». Raymond qui se lamente de la destruction de deux magasins (qui ne sont pas des maquis) devant sa maison, juste en face, explique : « on nous demande de dégager de 5m de part et d’autre de la chaussée». En essayant de délimiter cet espace, il se retrouve dans sa maison. De façon unanime, les habitants désapprouvent le court délai qui leur a été donné en guise d’ultimatum. «C’est vrai que depuis 2008, on nous dit que la rue serait assainie. Seulement, dès que nous avons reçu les lettres d’avertissement, les bulldozers étaient-là le lendemain», explique T. Adama, propriétaire de maison. Pour ceux qui se lamentent sur le retour de la célèbre rue, la banderole, accrochée au mur du bar le Must Abidjan, donne la réponse. « A tous les clients du Must Abidjan, nous vous informons que tout sera en état pour la fête de ramadan. Nous reviendrons encore plus fort », peut-on lire. Mais aussi, «respectueux des normes d’urbanisation», a commenté, sourire aux lèvres, un manœuvre. Des travaux de réfection sont déjà en cours aux endroits où le bulldozer est déjà passé.

Sanou A.

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour  

  

 

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