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  • : ACSCI Côte d'Ivoire
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 14:49

alassane ouattaraAlassane Ouattara, porté au pinacle de la Communauté économique des États de l`Afrique de l`Ouest (Cedeao), à l’unanimité de ses pairs, pour un mandat de deux ans. C’est l’importante décision qui découle du 40è sommet de cette organisation tenu les 16 et 17 février 2012 à Abuja, au Nigeria. Il devient par là, le premier président ivoirien à occuper ce poste depuis la création de ladite organisation intergouvernementale ouest-africaine, créée le 28 mai 1975. On peut le dire tout net, la Côte d’Ivoire, pays phare de l’Afrique de l’Ouest, fait son grand retour diplomatique sur la scène continentale. La page de dix années de vie à donner plus d’importance à la subjectivité qu’au monde extérieur, est désormais totalement tournée. Alassane Ouattara est le 27è président de la Cedeao. Il succède au président nigérian Goodluck Jonathan qui présidait aux destinées de la structure depuis le 18 février 2010. Le Chef de l’État ivoirien hérite d’une organisation dont les membres(15) n’ont certes pas toujours parlé le même langage, en dépit d’objectifs clairement établis, mais qui se porte relativement bien. Au départ, la Cedeao devrait être un instrument de promotion de la coopération et du développement dans tous les domaines d`activités économiques. Avec comme, finalité la création d`un marché commun de libre circulation des biens, des services et des personnes. Mais très vite, l’organisation s’est détournée de ces objectifs à cause de l’instabilité de la sous-région ouest africaine. Avec les guerres du Liberia, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau… la Cedeao a étendu son pouvoir au maintien de la paix et de la stabilité régionale avec la création d’une force d’intervention, l’Ecomog, dont la légitimité n’était pas reconnue de tous les membres. Ce qui, évidemment, a longtemps plongé l’organisation dans une sorte de sommeil pathologique profond au point où l’on a souvent eu l’impression que les prédécesseurs du président Ouattara n’ont passé leur temps qu’à solutionner des conflits. Donnant ainsi à la Cedeao l’image d’une simple organisation de médiation. Le défi est donc énorme pour le président Ouattara qui n’a que deux ans pour faire de la Cedeao un vrai outil de coopération et d’intégration. Naturellement, il ne doit pas occulter la question de la stabilité dans la sous-région à commencer par la Côte d’Ivoire dont les frontières avec certains pays sont de véritables poudrières à ciel ouvert en dépit des assurances données par les autorités aux populations. Les attaques répétées des villages de l’Ouest du pays, les arrestations de mercenaires dans la même partie du pays… sont des preuves palpables de ce que le nouveau président en exercice de la Cedeao doit inscrire dans ses premières actions la question des frontières ivoiriennes. Tout comme il doit rapidement dénouer la rébellion touareg au Mali pour éviter que cette partie de l’Afrique ne s’embrase totalement. La rébellion casamançaise au Sénégal et la montée en puissance du groupe terroriste Boko Haram dans le nord du Nigeria doivent également faire partie des priorités du nouveau président de la Cedea. Ce sont des conditions sine-qua-none à la création d’un cadre de libre circulation des biens et des personnes dans cet espace. Car, il est de notoriété qu’aucun développement n’est possible sans stabilité. La crise post-électorale intervenue courant 2011 en Côte d’Ivoire a profondément déstabilisé la sous-région au plan économique et sécuritaire, de même que la guerre à huis clos menées par les rebelles touaregs au Mali en rajoute à la précarité de la situation dans l’espace Cedeao. Le président Ouattara est certes attendu sur cette question de stabilité, mais il l’est davantage sur le chapitre de la relance économique de la Cedeao. Il est clair que ce sont plus ses qualités d’économiste, rompu aux questions financières que celles d’homme politique qui ont guidé ses pairs à porter leur choix sur sa personne pour conduire les affaires de la Cedeao. C’est donc un choix qui n’est pas fortuit. Qui mieux que celui qui a occupé le poste de Directeur général adjoint de la plus puissante institution financière au monde, peut redonner un nouveau souffle financier à une organisation comme la Cedeao ? En plus, le président Ouattara est un homme à relations. Rien qu’à voir l’accueil qui lui a récemment été réservé par Paris et sa réception à la Maison Blanche pour comprendre que les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la Cedeao ne se sont pas trompés. Cependant, il va falloir faire en sorte que l’organisation sous-régionale ne se transforme en une caisse de résonance de la communauté internationale. Cette communauté qui a toujours voulu déguiser les organisations africaines (Ua, Cedeao…) en un machin pour l’accompagner dans sa volonté d’atomiser l’Afrique. Tout comme ces chefs d’État, le peuple ivoirien reste aussi convaincu qu’Alassane Ouattara peut mobiliser les ressources financières nécessaires afin de permettre à la Cedeao de faire face aux vrais défis de cette zone. Même si les Ivoiriens dans leur grande majorité sont toujours dans l’attente de l’amélioration de leurs conditions d’existence, notamment en ce qui concerne la question des emplois, la prise en charge sanitaire gratuite pour tous, la question des universités…, il faut espérer que le président Ouattara relève le défi sous-régional.
COULIBALY Vamara

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 17:41

ADO CHARAtteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte, réduction de la pauvreté, création d’emplois pour les jeunes, renforcement de la sécurité. Voici les grands défis que le président Alassane Ouattara et le Premier ministre, Guillaume Soro comptent relever au cours de cette année 2012. Et ils comptent y arriver avec l’ensemble de leurs collaborateurs. Ce sont d’ailleurs leurs vœux de nouvelle année présentés aux membres du gouvernement. Pour le président de la République et le chef du gouvernement, 2012 doit être l’année de la réalisation des nombreux projets engagés en 2011, et qui doivent contribuer à la réalisation de l’ambition du président de la République de voir la Côte d’Ivoire devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Parmi ces projets figurent en bonne place, l’atteinte du point d’achèvement du Ppte, la réduction de la pauvreté, la création d’emplois pour les jeunes et le renforcement de la sécurité.

ado obamaAtteindre le point d`achèvement en mars 2012

Admise au point de décision sur la base d`une évaluation rigoureuse et transparente, le conseil des administrateurs de la Banque mondiale et le conseil d`administration du Fonds monétaire international (Fmi) avaient jugé, à Washington, la Côte d`Ivoire apte au point de décision de l’Initiative Ppte. Un résultat qui a été le fruit de la consécration des efforts fournis par le gouvernement en vue de conduire le pays à un avenir économique positif : mesures prévues par le Programme d`assistance d`urgence post-conflit (Paupc) bien appliquées, entente sur des points d`achèvement appropriés concernant les réformes économiques et structurelles et en matière de gouvernance essentielles au développement du pays, arriérés envers les créanciers multilatéraux apurés, et stratégie de réduction de la pauvreté élaborée (Dsrp). Ainsi, si au départ l’objectif affiché était celui de juin 2012, le gouvernement ivoirien table aujourd’hui sur le premier trimestre 2012.

afrique villageRéussir le pari de la lutte contre la pauvreté

Avec une population estimée à 20,8 millions d`habitants, la Côte d`Ivoire est un pays à faible revenu, avec un Pnb par habitant d`environ 880 USD. L’économie étant dominée par l`agriculture, qui emploie plus des deux tiers de la population active, le pays dispose, certes, d`un potentiel économique significatif, mais la crise économique et politique qu`il traverse depuis 1985 n`a eu pour conséquence que d`accentuer l`état de pauvreté des populations. Faisant passer le taux de pauvreté respectivement de 10% en 1985, à 32,3% en 1993, puis 33,6% en 1998, 38,4% en 2002 et 48,9% en 2008. Cependant, le gouvernement est à pied d’œuvre pour réduire ce taux. Plusieurs actions sont même menées dans ce sens. Il s’agit de l’appui institutionnel pour le renforcement des capacités de planification, de coordination et de suivi-évaluation des actions de lutte contre la pauvreté, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, l’appui à la relance et à la diversification des activités au profit des communautés, des femmes et des jeunes et l’appui au développement de la micro-entreprise locale ainsi que la facilitation de l`accès à l`eau potable, aux services énergétiques et à la gestion durable des ressources naturelles. Ce programme concerne les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes regroupés en organisations communautaires de base dans les 10 pôles de développement, tel qu`indiqué par le ministère du Plan.

ADO 3eme Pont HKB 2Réaliser la promesse d’un million d’emplois par an

Conscient que la crise postélectorale a contribué à plonger la jeunesse dans un avenir incertain et l’a même ramenée dix ans voire vingt ans en arrière, le président Alassane Ouattara a décidé de faire de l’emploi jeune, son cheval de bataille. Un pari qu’il compte tenir. Puisque faisant partie de ses promesses de campagne. Il l’a d’ailleurs débuté avec les différents projets de réinsertion des jeunes ex-combattants. Ce jour-là, procédant au lancement du projet des Travaux à haute intensité de main d’œuvre, un véritable projet d’envergure, puisque constituant pour les jeunes bénéficiaires, une porte d’entrée dans le tissu économique, dans la commune d’Attécoubé, le chef de l’Etat avait annoncé la création de 50.000 emplois, dans les 18 mois à venir, au profit des jeunes. Ainsi, l’occasion est donnée aux membres du gouvernement de faire de cette promesse une vraie réalité, avec au moins un million d’emplois cette année.

la paixCréer véritablement les conditions sécuritaires

Qu’il s’agisse du point d’achèvement de l’initiative Ppte, de la réduction de la pauvreté ou de la création d’emplois pour les jeunes, l’unique condition qu’il va falloir remplir demeure le renforcement de la sécurité. Chose que le chef de l’Etat et tous ses collaborateurs s’attèlent à y parvenir. Le numéro 1 ivoirien est même revenu sur le sujet lors de la présentation des vœux des éléments des Forces armées. Il s’est engagé à nouveau à renforcer la sécurité en 2012, notamment en réformant l’armée, après la multiplication d’exactions commises récemment par certains éléments des Frci. « Les policiers et les gendarmes sont redéployés, pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Près de 10.000 hommes (ex-combattants, ndlr) ont été désarmés. Nous mettons tout en œuvre pour assurer leur réinsertion économique et sociale », a-t-il rassuré, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire, promettant de « déployer plus de moyens encore, afin de rétablir la sécurité partout dans notre pays ». Vivement qu’il en soit ainsi.
JULES CESAR

Le Mandat

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 20:43

ADO-Generaux.JPGLe président de la République, Alassane Ouattara veut mettre le holà ! Suite aux événements tragiques du week-end à Vavoua qui ont provoqué la mort de cinq personnes, il a demandé aux chefs militaires de mettre leurs unités au garde-à-vous.
Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara semble avoir choisi son cadeau de fin d’année pour la population ivoirienne et, c’est un présent de valeur : la sécurité. Après la bavure d’éléments en armes à Vavoua, le week-end, qui a ôté la vie à cinq personnes, le chef suprême des Armées a décidé de parer au plus pressé. Les patrons de l’armée ont un délai de 48 heures pour mettre de l’ordre… Hier, au palais présidentiel sis au Plateau, il a convoqué une réunion d’urgence avec les grands commandements (les généraux Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des forces républicaines, Gervais Kouassi Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie et le directeur de la police nationale, Brédou M’Bia) et les ministres de l’Intérieur et le délégué à la Défense en présence de Michel Gueu, chef d’état-major particulier du président de la République. Le visage grave que le chef de l’Etat affichait en disait long sur son mécontentement face à ce énième dérapage des soldats. Et, selon Paul Koffi Koffi, le ministre-délégué à la Défense qui a confié le contenu du huis clos, Alassane Ouattara « est très écœuré par ce qui s’est passé ». « Le président de la République a déploré de la façon la plus vigoureuse ce qui s’est passé. Il a condamné l’acte posé par des éléments Frci qui, en définitive, nous avons constaté qu’ils ne sont pas des éléments immatriculés au sein de l’armée. Ce sont des jeunes associés qui ont bafoué la discipline militaire, qui se sont rendus coupables d’exactions », a poursuivi Paul Koffi Koffi. Il a révélé que le chef suprême des Armées a pris « des mesures immédiates » pour faire revenir l’ordre. Notamment la création d’une police militaire : « cette police militaire aura pour rôle d’inspecter dans les rues, de traquer, au vrai sens du terme, tous ces jeunes soldats qui font le rodéo dans la ville et qui se promènent en véhicules estampillés Frci ou à moto. Le chef de l’Etat a donné 48 heures pour que ces véhicules ne circulent plus dans nos rues ». Il a indiqué que tous ceux qui seront pris, seront traduits devant les tribunaux militaires. « Le président de la République a demandé que, très rapidement, on mette en place un dispositif pour les désarmer avant une procédure d’intégration qui permettra leur prise en charge définitive », a poursuivi l’intervenant. Autre décision prise par le chef de l’exécutif, le retour des ex-commandants de zones dans leurs localités d’origine. Ceux-ci, a-t-il informé, auront pour mission l’encadrement de leurs hommes sur le terrain et devront procéder à leur désarmement avant d’éventuels regroupements. Selon le ministre-délégué à la Défense, Alassane Ouattara a demandé que les sept éléments coupables des bavures de samedi à Vavoua soient poursuivis conformément au code de la discipline militaire. « Il a demandé que tous ces hommes soient condamnés fermement. Il tient pour responsables les chefs militaires qui, comme les ministres sont responsables de leurs départements, sont eux aussi responsables de leurs hommes sur le terrain. Il a demandé que nous-mêmes et surtout les chefs militaires prenions nos responsabilités », a conclu M. Koffi. Porter un treillis illégalement va devenir dangereux !
Bamba K. Inza

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 13:17

Dans la ville d’Azaguié, l’insécurité a franchi le seuil du tolérable, comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir. Il ne se passe plus une seule nuit dans cette cité, autrefois paisible, sans que les Frci de Ouattara ne se rendent coupables d’exactions et de braquages de domiciles. Autant dire que les hommes en armes du régime se sont constitués en une association de malfaiteurs qui volent, qui violent et qui tuent à Azaguié. Selon nos sources, ces Frci, après plusieurs méfaits, ont encore fait parler d’eux dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 janvier 2001, en braquant le domicile d’un exploitant agricole qu’il ont violemment battu, puis dépossédé d’une importante somme d’argent et de nombreux objets de valeur. Avant d’emporter toutes les économies de son épouse qui a été, elle aussi, malmenée. Après quoi, ces malfrats armés sont entrés par effraction au domicile de jeunes frères orphelins, gérants de cabines téléphoniques, qu’ils ont tabassés et détroussés sans aucune pitié. Non sans violenter leur petite sœur la nuit, en plein pénurie d’eau courante. Quelques jours avant, ces mêmes éléments des Frci ont agressé sauvagement la pauvre propriétaire d’une petite papeterie à Azaguié. Pour la contraindre à leur remettre les 300.000 Cfa destinés à payer ses fournisseurs, les hommes de Ouattara n’ont pas hésité à lui planter une paire de ciseaux au milieu de la tête, lui ouvrant la fontanelle, avant d’emporter leur butin, en l’abandonner dans une marre de sang. Saisi de toutes ces dérives sanglantes par les populations, le commandant de la brigade de gendarmerie d’Azaguié, se serait, dit-on, déclaré tout simplement «impuissant sans armes».
K. Kouassi Maurice

Source:Le Temps

ACSCI TV

 


 
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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 12:05

univercite.jpgLes autorités expliquent le choix de la réouverture de l’université en septembre ou octobre 2012, annoncée par le président de la République lors de sa visite au Togo.


Les nuages commençaient à s’épaissir. Les parents commençaient à être désorientés avec la nouvelle date de l’ouverture de l’université : septembre ou octobre 2012, avait dit le président de la République, Alassane Ouattara aux étudiants, lors de sa visite au Togo le 15 novembre. Cette information a donné libre cours aux commentaires. La presse proche du Fpi n’a pas hésité à parler de « génocide » intellectuel pour qualifier cette décision. Une source proche de l’université avait été claire : «Il ne sert à rien d’ouvrir dans la précipitation les universités pour nous retrouver, quelque temps plus tard, confrontés aux mêmes préoccupations. Il ne faut pas faire du saupoudrage. Si c’est le prix à payer, mieux vaut le faire pour que l’université, une fois pour de bon, reparte sur de nouvelles bases», a-t-elle soutenu. Dans le milieu des enseignants, on n’apprécie guère ces vacances forcées. «Des étudiants feront deux à trois années blanches, selon le cas. Ce sont trois générations de bacheliers qui vont attendre l’année prochaine», s’est plaint le Pr Traoré Flavien, porte-parole de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheur (Cnec) dans les colonnes de «L’Intelligent d’Abidjan ». Puis d’ajouter : « Au niveau des enseignants, ceux qui font la recherche à partir des salles sont pénalisés. Cette situation ne nous permet pas d’avancer en grade. D’autant qu’au niveau du Cames, on tient compte du volume horaire des cours dispensés, pour nous évaluer ». Mais il y a de nombreux problèmes en suspens. Il est clair que la date d’ouverture de l’université va causer de nombreux désagréments aux parents et aux étudiants, mais il faut que les autorités communiquent suffisamment sur la question afin que leur décision soit comprise. A défaut de le faire ouvertement, certaines langues commencent à se délier du coté du ministère de l’Enseignement supérieur. Elles expliquent que la prochaine rentrée universitaire pourrait avoir lieu le 3 septembre 2012, dans toutes les universités et grandes écoles publiques, pour déboucher, à terme, sur des années académiques harmonisées. Ces sources soutiennent en substance que suite à la fermeture des Universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé le 19 avril, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a initié, au lendemain de la formation du gouvernement, le 1er juin 2011, différentes actions relatives à la gouvernance des universités publiques, tout spécialement. «Ces actions visent à créer, aux plans administratif, académique, socioculturel et sportif, un nouvel environnement, propice à une formation supérieure de qualité et en adéquation avec l’emploi. Partant, elles s’inscrivent dans le cadre de la préparation efficiente de la prochaine rentrée universitaire, qui doit marquer le retour à des années académiques régulières et conformes aux normes internationales », soutient une des sources.

Contexte

Une seconde source affirme que jusqu’au dénouement de la crise postélectorale, les universités publiques de Côte d’Ivoire étaient toutes minées par plusieurs maux dont les plus marquants sont : l’insuffisance des capacités d’accueil, au regard d’effectifs pléthoriques, croissant d’année en année ; la succession d’années blanches qui ne disent pas leurs noms ; les graves difficultés académiques, administratives et financières. Revenant sur l’insuffisance des capacités d’accueil, la source cite l’université de Cocody qui accueillait, selon les chiffres de la scolarité centrale, un effectif de 55 850 étudiants en 2009, pour une capacité d’accueil de 15 000 étudiants. Traitant de la succession des années blanches, le spécialiste atteste que depuis environ une dizaine d’années, les universités, dans leur fonctionnement d’ensemble, accusent trois ans de retard par rapport à l’année académique en cours (l’Université de Bouaké à Abidjan était en train d’achever l’année universitaire 2008-2009 ; 8 Ufr sur 13 à l’Université de Cocody poursuivaient les cours de l’année universitaire 2009-2010 ; quant à l’Université d’Abobo-Adjamé, elle trainait encore l’année universitaire 2009-2010). Pour ce qui est des graves difficultés récurrentes d’ordre académique, administratif, financier, socioculturels, … dues à un problème évident de management, le spécialiste cite : la présence à l’Université de Cocody de plus de 5.000 étudiants cumulant jusqu’à 16 ans d’inscription en continu et n’ayant pas encore obtenu la licence ; la grande disparité entre le nombre d’étudiants inscrits (inscription académique) dans les Ufr et le nombre d’inscrits à la scolarité centrale (exemple : l’Ufr-Langue littérature et civilisation annonce 16.000 étudiants inscrits, quand ce sont 13.000 qui sont connus dans les fichiers de la scolarité centrale, soit un écart de 3.000 étudiants) ; le détournement, des caisses de l’Université de Cocody, de la somme de 518 millions de Fcfa, passé sous silence et par pertes et profits ; l’accroissement non maîtrisé des heures complémentaires dont le coût total (4 milliards de Fcfa) représente 20% de la masse salariale (20 milliards de Fcfa) ; la présence dans les résidences universitaires, en lieu et place des étudiants, de miliciens et autres personnes extérieures à l’université; le morcellement et la vente de lots du domaine des universités par des organisations d’étudiants et certaines autorités universitaires, aussi bien à Cocody qu’Abobo-Adjamé, ayant débouché sur la création de villages dans l’enceinte de ces universités. «Ce sont autant de situations préoccupantes qui ont été aggravées par la crise postélectorale. En effet, à la faveur de cette crise, les infrastructures ont été toutes gravement endommagées, là où elles n’ont pas été totalement détruites, comme à Abobo-Adjamé, du fait d’actes de vandalisme dont le mode d’exécution laisse penser qu’ils ont été planifiés. De même, les équipements des bâtiments académiques (enseignement et recherche), administratifs, techniques, socioculturels et sportifs ont été tous emportés dans des actes d’auto-pillage, pour l’essentiel. Dans le même temps, environ 28.000 bacheliers, dont 19.000 correspondant aux promotions de 2009 et 2010 et 9.000 issus de la session 2011 du baccalauréat, vont venir porter à 112.000 étudiants, au minimum, l’effectif total des universités publiques, pour une capacité d’accueil cumulée de 35.000 étudiants. Avec toutes ces préoccupations, le contexte général de préparation de la prochaine rentrée académique se caractérise par des défis majeurs, qui justifient le schéma proposé pour cette rentrée.


Une rentrée tardive mais nécessair

Au dire des spécialistes de l’enseignement supérieur, ‘’cette rentrée tardive’’ implique des dispositions à prendre. Il s’agit du décongestionnement de l’Université de Cocody, par la réhabilitation d’une part de l’ex-Ecole supérieure interafricaine d’électricité (Esie) de Bingerville qui abritera une ou plusieurs Ufr scientifiques (mathématique ou physiques). D’autre part, l’Institut d’Histoire, d’art et d’archéologie africains (Ihaaa) de Treichville sera susceptible d’être affecté aux 3èmes cycles d’Histoire et de Géographie. A cela s’ajoute la construction, à court et moyen terme, de nouvelles infrastructures académiques dotées des équipements nécessaires, à Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké, Daloa et Korhogo. «Chacune des deux simulations autour desquelles s’articule le schéma proposé, présente des avantages et des inconvénients. Les avantages sont entre autres l’accroissement des capacités d’accueil des universités ; une grande capacité de l’Etat à affecter les ressources financières nécessaires aux travaux de réhabilitation ; une grande possibilité d’absorption des flux de bacheliers ; une meilleure maîtrise des effectifs d’étudiants proches des standards internationaux ; une bonne préparation de l’Etat à faire face à certaines revendications sociales ; et une bonne organisation des universités pour sortir définitivement du cercle vicieux des années en dents de scie », avoue sous le sceau de l’anonymat un des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur. Quant aux inconvénients, il s’agit de la longue attente ; de la pression sociale de l’opinion publique, des parents d’élèves ; et de l’ajout du contingent de bacheliers de 2012 à ceux de 2009, 2010 et 2011. Dans la balance, les autorités ont vite fait leur choix : un nouveau départ, qui garantit une formation supérieure de qualité, dispensée dans un environnement assaini et apaisé, au terme d’années académiques régulières et conformes aux normes internationales, gage d’un développement durable de notre pays. Les parents doivent serrer la ceinture une bonne fois pour toute, car comme le dit l’adage, mieux vaut une fin effroyable qu’un effroi sans fin. Espérons que ce soit vraiment la fin du cauchemar.

Source: L' Expression
ACSCI TV :


 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 14:09

Cote d'ivoirePour des raisons d’austérité, l’Etat va mettre un terme aux missions fantaisistes. Un nouveau guide de procédures est à l’étude.

Finies les missions de plaisance à l’étranger au frais de l’État. Après avoir fait le bilan de l’exécution des conférences et missions à l’extérieur, le gouvernement ivoirien a décidé cette année de procéder au recadrage bud­­gétaire afin d’éviter au maximum les dépassements. «Nous voulons limiter les fraudes dans les allocations financières», assure le directeur de cabinet adjoint du ministre des Affaires étrangères, Roger Niango. En effet, la Commission interministérielle des conférences et missions a saisi les points focaux des ministères et autres établissements publics nationaux à l’effet de les instruire sur la programmation, le cheminement et le calendrier des voyages officiels.

On révise les textes
Désormais, «les missions à l’étranger doivent afficher une opportunité pour l’Etat », précise, pour sa part, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des finances, Emmanuel Kalou. Il s’agit des missions pouvant générer des ressources financières, dans le strict respect des conditions édictées par le Fonds monétaire international (Fmi), des missions diplomatiques, des missions techniques et scientifiques ainsi que des missions pédagogiques n’excédant pas trois semaines. Selon M. Kalou, ce dispositif s’insère dans les efforts de gestion rationnelle des ressources publiques dans la dynamique de la politique d‘austérité mise en œuvre par les autorités ivoiriennes. «Il faut réduire les irrégularités et les déperditions parce que des goulots d’étranglements persistent. Les missions doivent être autorisées par le conseil des ministres, avec la délivrance d’une attestation du secrétaire général du gouvernement qui précise le bénéficiaire, le lieu, la durée et les conditions de prise en charge», explique-t-il.
A cet effet, le décret n°87-36 du 14 janvier 1987 fixant le régime des déplacements des membres du gouvernement et des agents de l’Etat, va faire l’objet de révision. Autrement dit, la Commission interministérielle des conférences et missions prévoit la mise en place d’un manuel de procédures des missions. Dans le projet de guide, en tout cas en ce qui concerne la procédure d’exécution, la commission doit dorénavant présenter les objectifs et la justification de la conférence et l’annexe financière. Mais avant la présentation pour signature par le ministère initiateur, le point focal doit s’assurer de la programmation de la mission au calendrier et de l’existence d’une couverture budgétaire. Pour les Epn, le point focal transmet le dossier à son collègue du ministère de tutelle pour signature. Le dossier est ensuite introduit au ministère de l’Economie et des Finances. Le délai minimum est de’un mois avant la date de la conférence. Ensuite, le ministère initiateur se rend dans les services du ministère des Affaires étrangères puis au secrétariat général du gouvernement pour l’établissement de l’attestation. Une fois ce document obtenu, le ministère initiateur prend attache avec le ministère de l’Economie et des Finances en vue de la procédure financière. Ce n’est pas tout. Au terme de la conférence, en effet, le point focal doit pouvoir fournir les justificatifs des dépenses effectuées sur la base de la certification du service fait par le directeur du contrôle financier ainsi que le rapport de synthèse de la conférence dans un délai maximum d’une semaine. Un véritable labyrinthe mais surtout un vrai filet de sécurité pour les caisses de l’Etat.
Lanciné Bakayoko

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 13:49

ADO 3eme Pont HKB 2Un nouveau visage du pays se dessine à mesure que le nouveau pouvoir exécute les actions qu’il a prévues. Les transformations ainsi opérées laissent transparaître la touche que le régime a promise aux Ivoiriens.
Après son investiture, le 21 mai dernier, à Yamoussoukro, le nouveau président ivoirien et le gouvernement, qu’il va former le 1er juin, sont sous les phares des observateurs. Ils attendent de voir ce que sera la touche qu’Alassane Ouattara a promis d’apporter à la Côte d’Ivoire, au lendemain de la crise post-électorale qui l’a frappée. Au constat, la « nouvelle ère » qu’il a annoncée se profile à travers des actes qui parlent d’eux-mêmes. De façon générale, ces actes s’inscrivent dans la consolidation de l’Etat de droit et du rassemblement des Ivoiriens. Pour la mise en œuvre du programme qu’Alassane Ouattara appelle « le vivre ensemble ». Cet idéal a motivé en lui la première visite officielle au Ghana, du 6 au 7 octobre dernier, depuis son accession au pouvoir. Au pays de John Atta Mills, Alassane Ouattara a exhorté les exilés ivoiriens à renter au pays. Mais il s’est aussi engagé avec les autorités ghanéennes à mettre tout en œuvre pour permettre à ces réfugiés de retourner effectivement en Côte d’Ivoire. Le voyage du Ghana n’est qu’une suite de la série d’actions que le président a initiées. Car, le 28 septembre dernier, il a installé, à Yamoussoukro, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), a chargée de réconcilier les Ivoiriens. Mais, le président n’avait pas attendu d’implanter une telle structure pour témoigner le désir du vivre ensemble. En effet, au lendemain de la formation du gouvernement, il a invité les partisans de Laurent Gbagbo à prendre leur place à ses côtés, pour qu’ensemble, ils reconstruisent le pays. Ces derniers avaient boudé la main tendue du chef de l’Etat en exigeant leurs « conditions ». Cependant, ils apprécient l’ouverture d’un « dialogue républicain » avec le président Ouattara, depuis le 29 septembre que celui-ci a reçu en audience la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi) et celle du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). Outre la réconciliation, le rétablissement de la sécurité tient à cœur aux nouveaux gouvernants. Cette préoccupation a vu la redynamisation de l’armée, entre-temps rebaptisée Forces républicaines de Côte d’Ivoire. L’outil de défense a fait peau neuve, avec la nomination de nouveaux chefs, la création de nouvelles unités (la force spéciale, par exemple), après sa réunification préconisée par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Toujours au niveau des institutions, l’idée a été de faire émerger l’Ivoirien nouveau. Ceci a valu au gouvernement de s’imposer des directives. On a vu les 36 ministres d’Alassane Ouattara se doter d’une charte d’éthique. Véritable boussole de gouvernance, elle devrait permettre de promouvoir les valeurs sociales de rigueur, d’abnégation et d’intégrité. Ce sont ces vertus que le chef de l’Etat a aussi voulu expérimenter ailleurs en procédant à des changements à la tête de certaines institutions. Gouverner sans faire deux poids-deux mesures, telle est l’autre préoccupation qui a amené à activer la justice dans le cadre des enquêtes post-crise. A la demande du pouvoir, la justice nationale et internationale (la Cour pénale internationale) cherche à situer les responsabilités dans les crimes présumés, commis pendant la crise post-électorale.
Bidi Ignace

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 12:42

cocoa-plantationLe prix d’achat du cacao bord champ est fixé à 1.000 Fcfa le kilo, en recul de 100 Fcfa par rapport à la campagne précédente. Un prix indicatif, précise la présidente du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) qui a ouvert, lundi à Abidjan, la campagne de commercialisation du cacao pour l’exercice 2011-2012. Selon Massandjé Touré-Litse, cette tendance baissière est la conséquence de l’abondance de l’offre de fèves la campagne 2010-2011 qui a engendré des volumes importants de stocks. Malgré la crise post-électorale et les fraudes qui y sont liées, a expliqué Mme Touré-Litsé, la production ivoirienne de cacao n’a cessé de grimper, plafonnant à 1,5 million de tonnes en 2010-2011, grâce notamment à des conditions climatiques plutôt favorables. «La production a atteint un niveau record de plus de 1,48 million de tonnes au 25 septembre 2011, soit une hausse de plus de 25% par rapport à son niveau de 2010 », dit-elle. Une véritable performance dans la mesure où le marché avait anticipé une baisse drastique de production à cause des effets pervers de la parenthèse de décembre 2010-avril 2011.
O.T

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:12

cnrd.JPGDe source proche de la délégation qui a rencontré, hier, Alassane Ouattara, un second round de discussions aura lieu dans quelques jours. Selon toute vraisemblance, ce round de pourparlers entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne, assure notre source, pourrait se tenir dans une semaine environ. C’est que, en réalité, toutes les cartes sont entre les mains du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Dès qu’il aura fini d’étudier en profondeur les revendications du Front populaire ivoirien (Fpi) et des propositions qui l’accompagnent, Alassane Ouattara pourrait inviter à nouveau les partisans de Laurent Gbagbo à discuter avec lui. Ce second round n’est donc pas motivé par un quelconque achoppement. Surtout que, comme l’ont constaté les observateurs présents hier, à la présidence de la République, la rencontre s’est déroulée dans une bonne ambiance. Dans la forme comme dans le fond, le chef de l’Etat a débattu avec la direction intérimaire du Fpi des revendications portant sur la libération de Laurent Gbagbo et des autres dignitaires de son régime, la fin des poursuites, la levée du gel des avoirs, de l’interdiction de voyager, la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei)…La prochaine rencontre s’annonce donc déterminante.

M. D.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 11:21

Serment President 0652Ceux qui le côtoient de près ou qui l’observent de loin l’admirent et s’inquiètent pour lui en même temps. "Il travaille trop, il ne se ménage pas assez, il risque de craquer à ce rythme-là, surtout qu’il n’a plus 20 ans ou 40 ans" murmure-t-on souvent.
Le président de la République, Alassane Ouattara, après avoir pris part à la grande cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny au siège de l’Unesco, place de Fontenoy, cérémonie qui a duré 3 heures au lieu de deux, s’est envolé le lendemain matin en direction d’Abidjan où, après six heures de vol, il n’a pas jugé nécessaire d’aller se reposer chez lui à la maison.
En effet, dès qu’il a posé les pieds sur terre, les premiers mots du président de la République étaient de dire qu’il vient de participer à une grande et belle cérémonie à Paris à l’Unesco et qu’il était à présent pressé de reprendre le travail. Joignant l’acte à la parole, c’est au palais présidentiel que le cortège a conduit le chef de l’Etat pour honorer des rendez-vous qu’il avait pris depuis la veille. Il recevra ainsi à tour de rôle quatre nouveaux ambassadeurs venus lui présenter leurs lettres de créance. Il s’agit de SE Naceur Bouali (Tunisie), SE Obayuluwa Tuesday (Nigeria), Rogov Leonid (Russie), et SE Karl Prinz (Allemagne).
Par la suite, le chef de l’Etat a accordé plusieurs autres audiences privées avant de regagner sa résidence. Au lieu de s’inquiéter du sort de leur chef, les Ivoiriens, jeunes, adultes et cadres devraient, à notre sens, essayer plutôt de décrypter le message qui se trouve caché dans l’attitude même du premier citoyen ivoirien. A savoir que "le travail n’est pas un vain mot mais un comportement". Combien sont-ils les Ivoiriens qui comprennent ? Il est vrai que les habitudes ont la peau dure comme on le dit souvent. Mais les mauvaises habitudes, il faut s’en défaire à tout prix quand on veut avancer. La Côte d’Ivoire ne peut aujourd’hui se payer le luxe de demeurer dans le laxisme et dans les vilaines habitudes qui plombent son développement. Les élèves, les étudiants, les policiers, les magistrats, les fonctionnaires, tous devront accepter de se mettre au travail sans tricher. Il faut que tous ,nous prenions conscience que sans cet effort, sans sacrifice dans l’union et dans la discipline, nous ne pourrions pas transformer notre pays et en faire un modèle. Personne ne viendra le faire à notre place. Nous avons en réalité un devoir vis-à-vis de notre pays. Il faut, comme le soulignait jadis le père-fondateur, que chacun, en rentrant chez lui chaque soir après le boulot, se pose la question suivante : ai-je fait, bien fait pour mon pays ce que je devrais ? C’est assurément là le point de départ du patriotisme, le vrai.
Qui n’a pas aujourd’hui mal au cœur lorsque nous voyons notre jeunesse s’engouffrer dans les maquis et bars climatisés pour célébrer des messes en l’honneur de Bacchus plutôt que de se diriger vers les écoles ou autres centres de formation pour apprendre un métier pour demain ? Que dire de ces pleurs d’une partie de notre classe politique lorsque l’on détruit les maquis de la Rue princesse construits sur le domaine public ? Que dire d’un quartier comme Yopougon où ces débits de boissons poussent comme des champignons, sans aucune règlementation ? Quelle éducation peut-on donner à nos enfants dans un tel environnement où l’alcool leur est servi au berceau à l’insu des parents ? Quelle société peut-on bâtir lorsqu’on crée les conditions pour ruiner l’âme de notre jeunesse en l’éloignant des salles de classe ? Aux Etats-Unis, la plus grande puissance du monde, on ne sert pas les boissons alcoolisées à n’importe qui surtout aux jeunes. Mais chez nous en Côte d’Ivoire, qui demande l’âge de quelqu’un avant de lui apporter la bière qu’il revendique avec un billet de 1000F. Cfa ? Le Japon est devenu une puissance économique par le travail de ses enfants. Tous les pays développés accordent des budgets colossaux à l’éducation et à la formation. Il faut que nous, Ivoiriens, apprenions à pratiquer le culte du travail. Nous devrions remercier le ciel de nous avoir donné un président qui ne se réveille plus à 11 heures et qui impose une obligation de résultat à ses ministres. A cet âge, si le président Ouattara s’impose un rythme de travail que certains pourraient qualifier de démentiel, c’est qu’il a pris conscience qu’il y a du travail à faire pour sauver notre pays qui revient de loin. Si ceux qui sont les premières autorités du pays donnent le bon exemple, les jeunes cadres doivent suivre. Impérativement. Car après tout, c’est eux qui bénéficieront demain des avancées d’aujourd’hui. Demain, Ouattara s’envole encore pour New-York au siège de l’Onu, là où le devoir de sa charge l’appelle.
Akwaba Saint Clair

Le Nouveau Réveil

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