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  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:52

Le Conseil des ministres s’est tenu hier, de 12h20 à 14h20 au Palais de la présidence de la République au Plateau, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, président de la République

 

Le Conseil des ministres s’est tenu hier, de 12h20 à 14h20 au Palais de la présidence de la République au Plateau, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, président de la République. Entre autres décisions, au titre des mesures individuelles, sur proposition du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le président de la République a signé plusieurs décrets portant nomination respectivement: du Directeur général de l’Ecole nationale d’administration (Ena), du Secrétaire général de l’Ecole nationale d’administration (Ena), du Directeur de l’école de gestion économique et financière de l’Ecole nationale d’administration (Ena), du Directeur de la formation continue de l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Le département de la formation et des concours de son ministère n’a pas échappé à la cure. Ainsi, il sera procédé à la nomination d’un nouveau Directeur de la Formation et des concours au ministère de la Fonction publique et de l’Emploi, du Directeur de la gestion du personnel civil au ministère de la Fonction publique et de l’Emploi, du Directeur des stratégies et de programmation d’emploi au ministère de la Fonction publique et de l’Emploi.
Guiriéoulou a informé du déroulement de l’opération de recensement général des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cette opération devra permettre d’identifier et de corriger les anomalies telles que: la présence des fonctionnaires fictifs, la présence de fonctionnaires décédés, le paiement indu de salaire ne correspondant pas au grade et emploi, le paiement de double salaire à un même fonctionnaire ou agent de l’Etat, le paiement indu d’indemnité de fonction.

K. M. D

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 13:29

Les faussaires sont toujours à la fête à la Présidence de la République ivoirienne. Après le scandale de la secrétaire particulière du chef de l'Etat, prise en flagrant délit d'escroquerie, après le scandale des employés fictifs de la Présidence qui se sont offert des salaires confortables avec de faux documents, voici une autre affaire de faux qui va assurément faire couler beaucoup d'encre et de salive.

 

Malgré les apparences et les discours anticoloniaux, la Présidence de la République ivoirienne emploie beaucoup de ressortissants français. Lesquels sont affectés à des tâches que la plupart des nationaux qui y travaillent ignorent. Chose tout à fait normale pour une institution qui a beaucoup de missions. Mais le problème est que certains parmi ces Français qui travaillent à la présidence y sont entrés par des moyens pour le moins frauduleux. Mais alors que certains Ivoiriens travaillant pour la Présidence ont été conduits en prison dès que leurs actions de faussaires ont été découvertes, ces Français, eux, ont plutôt été, sans doute par complexe ou pour d'autres considérations, récompensés avec de vrais contrats d'engagement qui ont couvert les faux avec lesquels ils se sont fait verser de gros salaires à la Présidence.

Deux faux contrats
et un contrat suspect
Le 28 avril 2003, Juston Marcel, un Français né le 1er juillet 1939 (71 ans au compteur), a été embauché à la Présidence de la République ivoirienne en qualité de contractuel pour occuper la fonction de Chargé de mission. Ce qui signifie qu'il est directement au service du Chef de l'Etat. Toujours est-il que le contrat de travail, sur lequel il a, en pleine conscience, apposé sa signature après en avoir lu et approuvé les termes, ne porte aucune signature d'une autorité compétence, pour lui donner sa valeur juridique pleine et entière. En effet, la signature de M. Amedée Couassi-Blé, le secrétaire général de la Présidence, qui a seul le pouvoir de signer de tels contrats, ne figure pas sur ce contrat d'embauche. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, ce faux contrat qui n'est pas enregistré, ni au secrétariat général de la Présidence, ni connu au service du personnel, va produire des effets au niveau des services de la comptabilité et solde de la Présidence. Puisque pendant plus de 36 mois, du 28 avril 2003 au 10 janvier 2008, il va percevoir un confortable salaire de plus d'un million de Fcfa par mois. Comment est-ce possible ? C'est que le service de la comptabilité et de la solde de la Présidence de la République est tenu par des expatriés français. Lesquels sont en théorie, sous l'autorité de M. Jacques Anouma, le directeur financier de la Présidence. Ce dernier savait-il ce qui se passait dans son département ? Difficile de répondre à cette question. Ainsi donc, du 28 avril 2003 au 10 janvier 2008, ce sont environ 50 millions qui seront versés à titre de salaire à M. Juston, sur la base d'un faux contrat. Voir Fac Similé N°1. Par la même procédure, un autre Français, Léon Juvillier, né le 24 juillet 1950, sera recruté à la Présidence de la République comme contractuel en qualité de Chargé de mission le 19 septembre 2005. Mais cette fois-ci, son contrat de travail porte bien la signature du secrétaire général de la Présidence. Pas celui du président Gbagbo, à savoir Amedée Couassi-Blé, mais plutôt celui de l'ancien Président, le Président Henri Konan Bédié, M. Yao Kouassi qui n'est plus à la Présidence de la République depuis le coup d'Etat de 1999. Comment M. Yao Kouassi, qui n'est plus secrétaire général de la Présidence depuis 1999, peut-il embaucher pour le compte de la Présidence, un chargé de mission en 2005 ? Il s'agit donc d'un faux contrat. Car M. Yao Kouassi, du temps où il était à la Présidence, prenait toujours le soin d'apposer son nom (Y. Kouassi) à l'aide d'un cachet spécial, en dessous de sa signature et les documents signés par ses soins étaient toujours référencés …PR/SG/… Or le contrat d'engagement de M. Juvillier ne porte que des références grossièrement inscrites à la main et qui renvoient plutôt au service financier. Mais ce faux contrat permettra cependant à M. Juvillier, sans être enregistré au service du personnel, de recevoir en tout, près de 30 millions jusqu'au 10 janvier 2008. (Voir Fac Similé N°3). Le dernier contrat qui paraît également suspect, très suspect, est celui de M. Roques Guy André, né le 29 juin 1945, recruté également en tant que contractuel et en qualité de Chargé de mission auprès de la Présidence de la République. Son contrat d'embauche, censé avoir été également signé par M. Yao Kouassi, est daté du 1er décembre 1995 et a cependant pour date de prise d'effet, le 1er septembre 1995. Il a donc produit des effets de droit au bénéfice de M. Roques, avant même sa signature, de façon rétroactive. Mais comme celui de M. Juvillier, ce contrat n'a manifestement pas été signé par M. Yao Kouassi. C'est donc un faux. Mais le plus surprenant, c'est que tous ces faux contrats qui auraient dû conduire leurs auteurs en prison, vont être régularisés par le secrétaire général actuel de la Présidence, M. Amedée Couassi-Blé.

Les faux contrats régularisés
par M. Amedée Couassi-Blé
Le 10 janvier 2008, le Chef du Bureau de liaison de la Présidence, M. Régis Wittmer, par courrier N°142/PR/SG du 10/ 01/ 08, a saisi le secrétaire général pour lui demander de faire corriger une injustice commise contre M. Juston Marcel et M. Léon Juvillier. Dans ce courrier sur lequel " Le Nouveau Réveil " a mis la patte, on peut lire : " Pour des raisons qui ne m'appartiennent pas, mais qui trouvent vraisemblablement leur origine dans une erreur de transcription, il se trouve que deux d'entre eux, messieurs Juston et Juvillier perçoivent depuis leur arrivée, respectivement en avril 2003 et en septembre 2005, un salaire de base inférieur de 46 000 francs, à celui servi à leurs collègues… c'est pourquoi, j'ai l'honneur d'appeler votre attention sur cette situation anormale qui lèse pécuniairement deux agents, et de vous demander de bien vouloir faire procéder à la rectification desdits contrats de manière à rétablir l'équité indispensable…. ". Ecrit-il. Ampliation de ce courrier est adressée à M. le Ministre d'Etat, Conseiller pour la sécurité (M. Lida Kouassi) et au Directeur des services financiers, (M. Jacques Anouma). Et à ce courrier, il joint plusieurs contrats d'embauche y compris les trois faux. Etait-il au courant du faux ? Difficile de répondre par l'affirmative. Toujours est-il que le secrétaire général reçoit le courrier et tombe des nues en parcourant les contrats. " Qui a signé ces contrats au nom de la Présidence… ? " S'écrit-il. Et le 16 janvier 2008, il retourne le courrier et les faux contrats au directeur administratif de la Présidence à qui il enjoint de découvrir les auteurs de ces faux contrats. Une enquête est ouverte. Les faux commis sont si grossiers qu'il n'y a pas lieu de chercher bien loin. Mais aucune lettre de demande d'explication n'est adressée aux bénéficiaires des faux contrats. L'affaire est gérée au sommet. Résultat ? Etouffement. Le 11 mars 2008, le secrétaire général de la Présidence, contre toute attente, fait rédiger d'autres contrats, authentiques cette fois-ci, pour remplacer les faux. Et il y appose sa signature. Mais chose curieuse, tous les trois contrats ont pour date de prise d'effet, les dates de rédaction des faux contrats. 28 avril 2003 pour M. Juston, 19 septembre 2005 pour M. Juvillier et 1er septembre 1995 pour M. Roques. (Voir Fac Similé N° 2-4). Ce qui laisse songeur, quand on sait que ce sont des contrats valables pour seulement 12 mois renouvelables. Comment donc un contrat signé le 11 mars 2008, qui n'est valable que pour la période allant de cette date au 11 mars 2009, peut-il avoir produit des effets, plusieurs années auparavant ? La réponse se trouve peut-être dans le fonctionnement de la Présidence qui a parfois payé des gens résidant en France et qui n'ont jamais travaillé pour l'Etat de Côte d'Ivoire. 

Payé sans être en Côte d'Ivoire
Six ans avant cette affaire sale étouffée, une autre, encore étouffée, avait éclaboussé l'institution. Un français, qui serait un handicapé moteur selon nos sources, fils de Madame Lescop Marie Louise, secrétaire encore en service actuellement à la Présidence, a perçu un salaire mensuel de 1.200.000 francs, en étant paisiblement assis en France. Il était censé être en Côte d'Ivoire, travaillant pour le compte de la Gendarmerie nationale ivoirienne, en qualité de Maître Chien. Mais en réalité, il n'a jamais mis les pieds en Côte d'Ivoire. Après une enquête des services administratifs de la Présidence, le scandale a été découvert. Compte rendu a été fait par M. Joseph Gnékré au secrétaire général de la Présidence. Mais ce dernier, selon nos sources, aurait simplement instruit le Colonel Mirassou Jean Claude, un Français employé au service financier, d'encaisser les sommes indûment versées à cet agent fictif, avec sa maman, Mme Lescop. Cet argent qui s'élève à près de 28 millions de francs, a-t-il été remboursé ? Difficile de répondre par l'affirmative. Toujours est-il qu'aucune suite pénale n'a été donnée à cette escroquerie par le secrétaire général de la Présidence. 

Sévérité sélective

En début d'année 2009, la secrétaire particulière de la Présidence de la République, qui s'était rendue coupable d'escroquerie au détriment de l'ex-directeur général de Mtn, a été mise aux arrêts, jugée, reconnue coupable et condamnée à 5 ans de prison fermes. Même si elle a été libérée à la suite d'une grâce présidentielle, toute la Côte d'Ivoire aura remarqué la diligence et la sévérité exemplaires avec lesquelles la Présidence de la République a géré cette affaire. Quelques mois après, des agents fictifs sont découverts à la Présidence. Laquelle Présidence a fait preuve de la même diligence et de la même sévérité à leur égard. Ils ont été jugés et condamnés pour faux et usage de faux. Ils sont encore en prison. Mais alors qu'on condamne à juste titre les faussaires ivoiriens, les faussaires français, eux, sont plutôt récompensés. Pourquoi une telle sévérité sélective ? Complexe ? " Parapluie atomique ? ". Dans tous les cas, la Présidence de la République doit être cohérente dans ses agissements à l'égard de ses agents, sans exclusive, qui prennent des libertés avec les lois ivoiriennes. Il y va de sa crédibilité.

ASSALE TIEMOKO

 

 

Source : Le Nouveau Réveil
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 21:22

PHOTO M.KOKOAMANIEN

L’EMISSION FRANCOPHONE RECOIT M. SETH KOKO

Mardi 11: 22h-00h et Samedi 15 mai 2010: 09h-10h

Sur VOICE OF AFRICA RADIO à Londres

94.3 FM / www.voiceofafricaradio.com

Interview avec M. Seth koko

Sujet :

Situation politique et sociale en Cote d’Ivoire depuis les élections de 2000 jusqu'à nos jours.

Commentaires,analyses: Seth KOKO (Consultant Diplomatique) et initiateur du ‘’dialogue direct-ivoirien’’

 

Autres sujets 

- Qui est M. Seth koko

Depuis quand il se retrouve en France, et pour quelles raisons ?

Opinion de M. Seth sur la situation politique en Cote d’Ivoire à l’heure actuelle,

Les reports incessants des élections présidentielles depuis 2005,

L’organisation du cinquantenaire de l’indépendance de la Cote d’Ivoire

-La marche du RHDP prévue le 15 mai 2010 et de son opportunité

Quel futur politique pour la Cote d’Ivoire ? etc……

Nous parlerons aussi de son livre à paraître et de son contenu pour terminer l’interview.

Par Adje KOUAKOU
Producteur/Présentateur  www.voiceofafricaradio.comvoice of africa 

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 21:16
Gbagbo_Bedie.JPGLe Président Laurent Gbagbo était ce lundi 10 mai 2010, l’hôte du Président Henri Konan Bédié, Président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti d’opposition).
Au centre de l’entretien, qui a eu pour cadre la résidence officielle de l’ex- Chef de l’Etat, plusieurs sujets afférents au processus de paix.

Au terme de la rencontre « qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale », le Chef du Gouvernement, Soro Guillaume, qui a assisté aux échanges, a fait la déclaration suivante :

« Mesdames et Messieurs les Journalistes, ce jour, comme vous avez pu le constater, le Chef de l’Etat, le Président de la République, s’est rendu à la résidence du Président Henri Konan Bédié, pour un échange.

Nous avons eu le privilège d’assister à cet échange qui s’est déroulé dans une ambiance cordiale et conviviale. Nous pensons que c’était utile et nécessaire que le Président de la République et le Président Bédié puissent se retrouver. C’est une initiative qui consacre la grande volonté d’initier le dialogue et de régler les problèmes par le dialogue. C’est un dialogue qui est encouragé par la Facilitation ; et nous étions avec le Représentant Spécial du Facilitateur (Ndlr :Bouréima Badini). C’est un dialogue voulu par le Président de la République et le Président Bédié, lui-même.

Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons passé en revue les questions de l’actualité politique de notre pays. Je peux vous dire que sur toutes ces questions, il y a eu une convergence de points de vue qui permettent, évidemment, de faire des progrès, non seulement dans le sens de l’organisation des élections, mais aussi, dans le sens de la réunification de notre pays. Ce qui, somme toute, comme vous devez le comprendre, va sceller la paix durable pour notre pays. C’est donc une rencontre d’espoir ; ce n’est pas la dernière. Il y en aura d’autres.

Ce qu’il faut saluer, c’est l’initiative ivoirienne d’aller au-devant des problèmes et de les régler par le dialogue, de façon pacifique. Je vous remercie».

Notons que plusieurs personnalités ont assisté à la rencontre qui va, sans aucun doute, donner un coup d’accélérateur au dialogue entre les différents acteurs politiques ivoiriens. Il s’agit, outre le Premier Ministre, du Représentant Spécial du Facilitateur, Boureima Badini , du Ministre de l’ Intérieur , Désiré Tagro, ainsi que de Djédjé Mady ( Secrétaire Général du PDCI).

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 17:37

 sectionpic-telecommunications.jpgTransposition des textes communautaires de la Cedeao et de l'Uemoa dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, dans la législation nationale ". Tel est l'objet d'un séminaire organisé par le ministère des Technologies de l'information et de la communication (Tic) en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères. A l'ouverture des travaux, hier à Grand Bassam, le ministre des Tic, Houga Bi Gohorey Jacques, a situé le contexte en ces termes : " La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao a adopté le 19 janvier 2007 à Ouagadougou, sous forme d'actes additionnels, une politique communautaire et un nouveau cadre juridique plus favorable au développement du secteur des Tic. Ces textes intègrent les directives de l'Uemoa adoptées le 23 mars 2006 à Abidjan. La réunion de lancement de la transposition des actes additionnels de la Cedeao et des directives de l'Uemoa dans les législations nationales des Etats membres, qui s'est tenue à Dakar du 12 au 13 juin 2007, a adopté un plan d'actions pour la transposition des textes communautaires. Ainsi, six directives, une décision de l'Uemoa et six actes additionnels de la Cedeao sont les textes juridiques à transposer. Ces textes ont été préparés dans le cadre d'un projet commun avec l'Union Internationale des télécommunications et la Commission européenne, en vue d'harmoniser le cadre juridique légal et réglementaire des technologies de l'information et de la communication en Afrique de l'Ouest ".



Reconnaissant que " le dynamisme de ce secteur et l'évolution technologique ont révélé les insuffisances du code élaboré en 1995 ", le ministre a estimé que " ce présent atelier sera l'occasion d'adapter à ces textes communautaires, le nouveau code des télécommunications de la Côte d'Ivoire ". Koffi Raphael, représentant de la Cedeao, a rappelé la démarche du traité révisé par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, démontrant ainsi une volonté forte des leaders politiques à reconnaitre les Tic comme un facteur essentiel du développement socio-économique. Traoré Kalilou, au nom du ministre des Affaires étrangères, SE Kacou Gervais, présent à la cérémonie, a salué l'initiative d'un tel séminaire. Car, " une des grandes faiblesses identifiées dans le processus de construction du marché communautaire réside dans la lenteur des Etats membres à s'approprier de ces dispositions ". Pour lui " comment ne pas saluer cet esprit qui rompt avec cette traditionnelle lenteur et qui va nous permettre d'accélérer le processus de l'intégration et du développement régional ". Koffi Louis, représentant le maire de Grand Bassam, a souhaité la bienvenue à tous. Les travaux qui s'achèvent demain, sont marqués par des exposés d'experts nationaux et internationaux.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 17:29

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L

 es ministres de l'Economie et des finances et de l'Emploi et de la Fonction publique ont lancé, hier au Plateau, l'opération de recensement des fonctionnaires et agents de l'Etat. Priorité de l'Etat, en matière de maîtrise de la masse salariale et de gouvernance, concernant la gestion des dépenses publiques, cette opération, d'un coût de 1,2 milliard F, conjointement menée par les deux ministres susmentionnés, a pour objectif, conformément aux exigences des bailleurs de fonds, de s'assurer du nombre total des fonctionnaires et en sachant que ceux que l'Etat paie sont vraiment des fonctionnaires qui effectuent le travail pour lequel ils sont payés.



Evidemment, les ministères veulent régler le problème de l'insécurité qui menace les dépenses de l'Etat. Président du Comité de pilotage et de coordination, Bernard Aka Koffi travaillera sous la supervision des deux ministères techniques pour achever ce travail sur une période maximum de quatre mois. Les ministres de l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, et de l'Emploi et de la Fonction publique, Emile Guiréoulou, n'ont pas manqué d'insister sur la nécessité pour le gouvernement, d'identifier l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'Etat. Diby Koffi a précisé que pour une bonne gestion économique, un pays doit payer les salaires sur ses propres ressources. De son avis, il importe d’optimiser les ressources de l'Etat afin de continuer à faire face aux besoins de la masse salariale. Il a invité le comité de pilotage à faire un parcours sans faute. Pour Emile Guiréoulou, l'Etat modernise la gestion des ressources humaines à travers ce projet

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 21:31

P1000937L’on s’achemine, sans doute, vers une catastrophe humanitaire. A cause de la grève des transporteurs, très largement suivie, l’approvisionnement des marchés en vivres a pris du plomb dans l’aile.

«Les camions viennent aux compte-gouttes. Même quand ils arrivent, les chauffeurs qui craignent que leurs engins soient pris à partie par les grévistes, refusent de charger nos produits. Si rien n’est fait, la situation risque d’échapper», alerte Moussa Kéita, responsable de coopérative au marché de vivriers de Yopougon-gare. En effet, les conséquences de la grève des transporteurs se font sentir durement sur les marchés de vivriers de la capitale économique où la sécurité alimentaire devient particulièrement précaire. Les circuits de commercialisation des produits vivriers sont perturbés et le système d’approvisionnement en crise profonde.

Les aliments périssent
Conséquence de ces dysfonctionnements liés quasiment à la colère des transporteurs qui réclament une baisse significative des prix du carburant à la pompe, la pénurie en denrées alimentaires se creuse de façon dramatique. D’autant que le ravitaillement n’est plus suffisamment assuré. En fait, les principaux axes d’approvisionnement du pôle urbain abidjanais sont bloqués. «Cette fois, nous ne faisons pas dans la dentelle.

 Le mouvement est total et nous ne voulons laisser personne perturber la grève», assure Mamadou Diakité, président du Syndicat national des conducteurs routiers. Plusieurs camions sont ainsi stationnés dans les zones de production, attendant une levée hypothétique du mot d’ordre. Ce qui a considérablement réduit la capacité des campagnes à approvisionner les grands centres urbains en produits vivriers. Ainsi la banane, le piment, la tomate et autres légumes verts périssent dans les magasins installés bord champ.

«J’attends trois chargements mais ce n’est pas évident», s’époumone Simone Orega, présidente de la Coopérative des vendeuses d’attiéké et de ressources halieutiques. A Yopougon comme partout dans la capitale économique, le scénario se répète à l’identique : la tendance est à la flambée des prix. «Les produits commencent à faire défaut. Seul le placali est disponible mais là aussi, la pénurie guette», fait remarquer un commerçant d’Adjouffou dans la commune de Port-Bouet.

 Sur les différents marchés, le mécontentement se généralise et une vague d’irruptions populaires violentes se profilent. Les rumeurs d’émeutes urbaines sont distillées ici et là. Aucune commune n’est épargnée. Face au blocage, la Fédération des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire pose les premiers diagnostics. Le ton est alarmiste, le tableau est pessimiste : plus de la moitié de la population ivoirienne, signale le président Marius Comoé, pourrait basculer dans l’extrême pauvreté du fait de la hausse des prix des produits alimentaires de base.

 «Si aucune mesure énergique n’est prise, c’est le chaos humanitaire», s’indigne le consumériste. En effet, cumulant des niveaux élevés de sous-alimentation chronique, près d’une dizaine de millions de personnes sont aujourd’hui jugées particulièrement vulnérables. Ce qui fait craindre à un consultant au sein des institutions onusiennes, des émeutes, sinon de fortes tensions sociales.

 Le président de la Coordination nationale des gares routières Adama Touré prédit, face à la hausse des prix, une nouvelle inflation de la misère notamment dans la population des transporteurs. Il sonne le tocsin, mettant en garde contre le « spectre de la catastrophe » qui serait en train de s’abattre sur les couches défavorisées. La pression de la rue est d’autant forte que le Comité interministériel de lutte contre la flambée des prix planifie les concertations pour désamorcer la bombe sociale.

Mais pour l’heure, les négociations sont au point mort. Les manifestants rejettent les propositions faites au terme de la réunion interministérielle qui a été convoquée, mardi à Abidjan, par le Premier ministre Guillaume Soro.

Manifestement prises au dépourvu par l’ampleur et la gravité de la crise, malgré les avertissements répétés des opérateurs du secteur, depuis plusieurs semaines, les autorités naviguent sur des eaux tumultueuses.

 L’inquiétude est devenue palpable, certains estimant que l’insécurité alimentaire fait désormais peser une menace plus grande encore que le conflit armé sur la stabilité nationale.

Lanciné Bakayoko

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 11:58

Cote-divoire-drapeauLe coût de la vie en Côte d’Ivoire devient étouffant pour les Ivoiriens qui peinent de plus en plus à satisfaire leurs besoins, mêmes les plus élémentaires. La hausse effrénée du prix du carburant a occasionné de facto une inflation sans cesse galopante sur les marchés, en rajoutant ainsi à la misère des populations déjà meurtries par plus d’une décennie de crise sociopolitique persistante.

 

Chaque fois que la question est évoquée, on a rejeté la faute à la fluctuation du coût du dollar, et par extension du baril de pétrole sur le marché mondial. Mais, des révélations faites par un expert sur la composition du tarif du carburant, de nombreuses taxes entrant en ligne de compte sont à la base de l’asphyxie des populations.

En dehors des impositions standards, en effet, 4 autres taxes instituées par l’Etat contribuent à faire grimper les tarifs de mise en consommation des produits pétroliers. Alors que tous les automobilistes payent la vignette touristique, dont les fonds recueillis devraient être destinés à l’entretien des routes, l’Etat a inséré dans le prix du carburant un fonds pour l’entretien routier dit le FER.

 Une contribution supplémentaire imposée aux usagers, et au-delà d’eux, à l’ensemble de la population qui en subit les conséquences. Dans le même schéma, l’on a la taxe dite pour la dotation de l’armée qui, pendant la guerre, aurait pris du carburant à la Société ivoirienne de raffinage (SIR) sans payer.

Cette dette, ajoutée à la facture des automobilistes, s’élèverait à des milliards non encore apurés. Les clients des stations-service payent également à la SIR, vendeuse elle-même du carburant, une redevance servant à rembourser une dette d’une quarantaine de milliards que cette entreprise, en difficulté, il y a quelques mois, a contractée auprès d’une banque de la place pour sa relève.

La 4ème taxe, qui parait la plus absurde, si l’on en croit la source qui nous a livré les informations, c’est celle perçue pour la construction du 3ème pont devant relier la commune de Marcory au quartier Riviera, dans la commune de Cocody. Initialement, ce pont avait été annoncé pour être construit par un opérateur privé. Lequel procéderait à sa gestion pour récupérer ses fonds avant de le rétrocéder à l’Etat.

Telle que prévue, l’élaboration de ce monument ne devrait constituer une charge pour le contribuable ivoirien. A part la dette de la SIR reversée directement à la banque prêteuse, l’argent de ces taxes perçues, comme par enchantement, est versé à la Banque nationale d’investissement (BNI), une structure privée, au lieu du Trésor, comme cela se devrait.

Qu’à cela ne tienne. Mais, selon nos sources, si l’Etat consent à un sacrifice, relativement à ces surtaxes, à la vérité la Côte d’Ivoire ne devrait point en pâtir. Mieux, ce sont les automobilistes, et par ricochet les populations, qui gagneraient par une baisse sensible du prix du carburant.

Le Super, notamment, pourrait se vendre à 500 F CFA et le Gasoil à 400 F CFA, à un niveau de coût plus bas que ceux appliqués dans des pays voisins du nord qui, contrairement aux Ivoiriens, ne produisent pas de pétrole. Voilà, qui devait interpeller les dirigeants vers qui les regards des transporteurs, des automobilistes en général et surtout des populations de plus en plus affamées, sont tournés. Vivement que les cris de ces affamés parviennent à des oreilles attentives.

 

 

Source : L'inter  
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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 11:43

photo18025844584bc6d68bf317f.jpgLe collectif des fédérations des chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire a décidé de maintenir sa position, celle de voir le prix du gasoil baisser de 645 fcfa à 450 fcfa.

 

Une position qu’il n’entend pas revoir pour rien au monde. Cette position radicale rend difficiles, les négociations avec le gouvernement. Faut-il le rappeler, le comité de lutte contre la hausse des prix, au sortir d’une réunion mardi soir, a annoncé une réduction de 15 fcfa sur le prix du gasoil.

Cette proposition du gouvernement jugée insignifiante par les chauffeurs grévistes, n’a eu pour conséquence que de provoquer leur courroux. ‘’De qui se moque-t-on ? Nous attendons du gouvernement qu’il baisse au moins de 145 fcfa le prix du gasoil, et on nous parle de 15 fcfa. Désormais, nous ne voulons plus rien savoir

Ou bien le prix du gasoil est ramené à 450 fcfa et celui du super à 550 fcfa, et on reprend le travail, ou bien la situation reste en l’état et tout le pays en pâtit. Il n’est pas question pour nous de subir les affres des augmentations anarchiques de prix du carburant’’, a fait savoir un membre du bureau du collectif des chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire, qui a préféré garder l’anonymat.

 Autant dire que la fin du calvaire des Ivoiriens n’est pas pour demain, dans la mesure où l’Etat ne semble pas disposé à revoir à la baisse les taxes qu’il perçoit sur le carburant. Le président du collectif des chauffeurs grévistes, Diakité Yacouba a soutenu que le mot d’ordre de grève est maintenu jusqu’à nouvel ordre.

Au moment où nous mettions l’information sous presse, nous avons appris qu’il a été proposé aux chauffeurs grévistes, une réduction de 70 fcfa sur le prix du gasoil. Proposition que ces derniers auraient une nouvelle fois rejetée. Diakité Yacouba que nous avons immédiatement rappelé s’est dit surpris par une telle nouvelle.

 ‘’C’est vous monsieur le journaliste qui me l’apprenez. Je n’ai pas cette information. Une chose est sûre, si la base accepte les propositions du gouvernement, le travail reprend’’, nous a-t-il répondu. La galère des Ivoiriens continue donc.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 17:21

photo5073383144bc413950b7ecLe Comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du Transport (Ccsaat), poursuit, aujourd’hui, la grève entamée, le lundi 12 avril 2010, à moins d’un changement après la mise sous presse.

 

De fait, selon l’un de ses porte-parole, Eric Diabaté, la rencontre avec des représentants du gouvernement (le ministre des Mines et de l’Energie, le ministre des Transports, le représentant du ministre de l’Artisanat), le porte-parole du président Gbagbo (Gervais Coulibaly) et l’un de ses conseillers en hydrocarbure, a accouché d’une souris, au ministère des Mines.

 « Le gouvernement a proposé une baisse de 15 francs Cfa sur le litre du gasoil alors qu’en février, il y a eu une augmentation de 15 francs Cfa et au début de ce mois d’avril, 30 francs Cfa. Le 15 février, on avait déjà voulu faire grève. Mais parce que le gouvernement avait été dissous, nous avons joué balle à terre. Nous jugeons dons cette baisse insignifiante », a-t-il expliqué, au sortir d’une concertation avec les sections de base des syndicats.

 En effet, après une première réunion des représentants du gouvernement et du Ccsaat, un protocole avait été rédigé. Et c’est ce protocole qui, soumis aux sections de base des syndicats, a été rejeté. Mais pas en totalité. De fait, à en croire notre source, les grévistes ont accepté que la confection de la carte de transport revienne uniquement à la Société nationale des transports terrestres (Sonatt) au lieu que ce soit tantôt ladite structure, tantôt la direction générale des transports terrestres (Dgtt).

 En outre, ils ont saisi la proposition faite par le gouvernement d’accorder aux chauffeurs professionnels de rouler avec le permis à trois volets jusqu’en 2012. Aussi, ont-ils apprécié le fait que le gouvernement ait annoncé qu’il prendra des mesures afin que les rackets à grande échelle qui ont pion sur rue, lors des visites à la Société ivoirienne de contrôle technique automobile (Sicta) cessent.

Au total, le nœud du problème est la hausse du prix du carburant. « Si nous devons reprendre le travail, le gouvernement doit faire encore des efforts. Pourquoi ne pas laisser tomber les 30 francs Cfa augmentés au début du mois ? », a conclu notre source. Notons que le prix du litre du gasoil est à 645 francs Cfa, à ce jour.

C’est ce carburant qui sert d’énergie à tous les véhicules de transport. Dominique FADEGNON Encadré Les transporteurs menacent de faire fermer les stations d’essence Hier, en fin d’après midi, une information a circulé à travers la ville d’Abidjan, selon laquelle les transporteurs menaceraient de faire fermer les stations d’essence.

 Cette information a provoqué une véritable ruée des automobilistes vers les stations service. « Il faut faire le plein du carburant, de sorte que si demain (aujourd’hui : Ndlr) les stations sont fermées je n’aurai pas de problème pour circuler », a expliqué Abou Nieforo, agent de banque. Comme ces travailleurs, beaucoup d’autres sont allés se ravitailler.

Et les files d’attente étaient très longues aux différentes stations. La rumeur a annoncé également qu’il y aurait pénurie de carburant. Mais cela a été démenti hier sur le plateau de 20 heures du journal télévisé de la première chaîne nationale par Alain Kouadio du Groupement des produits pétroliers.

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