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  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 15:01

Cote-divoire-drapeauLes tergiversations des acteurs politiques ivoiriens qui n’arrivent pas ou qui refusent, depuis 2005, d’organiser les élections présidentielles fâchent la communauté internationale amenée par la France qui jusque-là est considérée comme la puissance tutélaire de la Côte d’Ivoire.

 

Elle est prête à jeter l’éponge dans son soutien au processus de paix dont le socle est l’accord politique de Ouagadougou (Apo) signé le 4 mars 2010 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La France, la Belgique, la Grande Bretagne, les Etats unis, le Japon...et même la Chine, de sources diplomatiques, n’auraient plus le cœur à l’ouvrage en Côte d’Ivoire.

La plupart de ces pays qui contribuent au financement du processus de sortie de crise à travers le ‘’basket founds’’ (Panier de fonds) géré par le Pnud, estiment que les acteurs politiques ivoiriens, notamment les signataires de l’Apo, n’affichent pas de volonté à organiser les élections présidentielles.

La dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) et du gouvernement, par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le 12 février 2010, d’une part. Et d’autre part, le conflit qui oppose le camp présidentiel aux Forces nouvelles (Fn) sur les questions de désarmement, d’audit de la liste électorale, de renouvellement des Cei locales et de l’unicité des caisses de l’Etat, sont autant d’éléments qui motivent la décision de la Communauté internationale, de sortir ses griffes contre les autorités ivoiriennes.

Concrètement, l’Organisation des nations unies (Onu) qui est la matérialisation de cette communauté internationale, toujours selon nos sources, veut mettre fin à son apport financier au processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Ensuite, elle veut engager un embargo total sur la Côte d’Ivoire.

Embargo qui en plus des armes et des sanctions ciblées, prendrait en compte, entre autres, l’aide au développement (financement de projets, prêts financiers...), l’interdiction de voyage et le gel des avoirs à l’extérieur, élargis aux autorités politiques, ainsi que la mise en œuvre de poursuites judiciaires contre des personnalités impliquées dans les crimes de guerre ou massacres des populations.

La liste des moyens coercitifs à prendre, est non exhaustive et elle serait déjà prête. La France qui a l’initiative des projets de résolution sur la crise ivoirienne, indiquent nos sources, détient cette ‘’bombe’’ qu’elle est prête à lâcher si les obstacles, à la conduite du processus de paix en Côte d’Ivoire, ne sont pas levés d’ici deux mois.

En clair, le pays de Nicolas Sarkozy pourrait envisager d’introduire le projet de résolution en question, auprès du conseil de sécurité, en cas de persistance du blocage en Côte d’Ivoire dans les deux mois à venir.

Exaspération

En attendant, l’Elysée qui entretient 900 soldats (Licorne) en Côte d’Ivoire, et qui débourse près de 100 milliards de Fcfa par an pour les entretenir, joue de diplomatie pour rallier à sa cause, quelques nations encore réticentes à ce projet.

C’est le lieu d’indiquer que l’attitude de la France, participe de ce que certains ont qualifié d’exaspération de la Communauté internationale face au tango des autorités politiques ivoiriennes. Cette exaspération était perceptible depuis quelques semaines.

 A l’occasion de la signature, le 9 mars 2010 à Abidjan, d’un accord de rééchelonnement de dette en faveur de l’Etat de Côte d’Ivoire, l’Ambassadeur allemand Stephan Keller avait quasiment exigé au gouvernement ivoirien, une contrepartie au plan politique.

‘’ L’Allemagne attache une importance primordiale au déroulement d’un processus électoral consensuel conduisant à des élections justes et transparentes...Nous souhaitons que le processus en vue d’organiser les élections reprenne sans délai », avait-il dit. Une semaine plutard, c’est-à dire

le 16 mars 2010, c’était le tour du Japon d’asséner quelques vérités aux autorités ivoiriennes, à l’occasion de la signature d’un autre accord de dette, à Abidjan. « Aujourd’hui, je suis déçu, car, je n’ai pas toujours vu les élections venir, alors que cela fait déjà un an et demi depuis ma prise de fonction ici...

Le Japon a observé la scène politique ivoirienne avec la réticence et la retenue, tout en considérant que ce sont les Ivoiriens qui se décident...Cependant, aujourd’hui, je suis quelque peu déçu... Aujourd’hui, le Japon a signé cet accord de rééchelonnement et de paiement différé et tenu ainsi la promesse du Club de Paris.

C’est autour des Ivoiriens de tenir leurs promesses » », avait soutenu l’Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Okamura Yoshifumi.

Dans la même veine, l’Ambassadeur de la Grande Bretagne, Nicholas Westcott avait traduit, le 24 mars 2010, au président de la Cei, Youssouf Bakayoko, les attentes de la Communauté internationale.

‘’Nous avons discuté des perspectives des élections ici en Côte d’Ivoire. La communauté internationale attend le nouveau processus et la fixation de la date des élections dès que possible.

 Monsieur le Président nous a expliqué la procédure suivie par la Cei pour le rétablissement de la confiance de tous les partis politiques dans l’établissement de la liste électorale. Donc nous nous sommes mis d’accord sur l’importance d’accélérer le processus électoral’’, avait-il dit.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 14:51

photo9948514364bbb07575bbb9.jpgIl a pratiquement mis en garde ces réfractaires dans une interview accordée à Jeune Afrique . Guillaume Soro a en effet saisi la tribune offerte par le confrère pour cracher ses vérités à ses seigneurs de guerre qui rechignent à déposer les armes.

« La récréation est finie », lance-t-il, comme pour rappeler à l’ordre ceux des chefs de guerre qui se seraient dressés contre son plaidoyer pour le désarmement à la faveur du dernier conclave des Forces nouvelles à Bouaké.

Pour le toujours secrétaire général de l’ex-rébellion, le désarmement de ses hommes et la réunification dont il est de plus en plus question, sont irréversibles. Aussi appelle-t-il les récalcitrants à s’y soumettre. « Il serait vain de s’opposer à la dynamique de l’unité retrouvée et au respect de l’autorité de l’Etat. », les prévient-il.

Et Guillaume Soro de lâcher, menaçant : « Ceux qui seraient tentés d’enrayer la marche de l’Histoire l’apprendront à leurs dépens. ». Pourtant, précise-t-il, « le chef de l’Etat n’a jamais fait du désarmement un préalable à l’élection ». Au cas où ce volet du processus de paix devrait traîner, le Premier ministre rassure que tout sera fait pour que les élections soient sécurisées.

 « S’il s’agit de rassurer le camp présidentiel (...) j’ajoute ceci : au nom des Forces nouvelles, je m’engage à ce que, le jour j, aucun électeur ne soit dans l’urne et qu’aucune urne ne soit escamotée », souligne-t-il.

Par ailleurs, le patron des Forces nouvelles souhaite voir la présidentielle être organisée avant le 7 août prochain. « J’ai du mal à imaginer que le 7 août prochain, jour de notre fête nationale et du cinquantième anniversaire de notre indépendance, la Côte d’Ivoire n’aura pas encore dépassé cette échéance », dit-il, avant d’ajouter qu’il serait triste si le scrutin n’avait pas lieu à cette date.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 00:13

005042010155124000000soro.jpgDans une interview à Jeune Afrique, le Premier ministre ivoirien estime que le scrutin présidentiel, sans cesse reporté depuis 2005, devra se tenir avant l'anniversaire de l'indépendance du pays, soit le 7 août prochain.

Guillaume Soro est catégorique. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique et publié dans le numéro 2569 du journal, il déclare être opposé à l'idée que le scrutin présidentiel, préalable nécessaire à la sortie de crise, puisse avoir lieu après le 7 août. Cette date marquera en effet la célébration du cinquantenaire de l'indépendance du pays. "J'ai du mal à imaginer que le 7 août prochain, jour de notre fête nationale et du cinquantième anniversaire de notre indépendance, la Côte d'Ivoire n'aura pas encore dépassé cette échéance". "Dans le cas contraire, la fête risque d'être bien triste",répond-il à une question sur la date toujours hypothétique du scrutin.

Depuis 2005 et la fin théorique du mandat du président Laurent Gbagbo, le scrutin ne cesse d'être reporté, empêchant la résolution de la crise née de la tentative de putsch de 2002 qui a divisé la Côte d'Ivoire entre un nord rebelle et un sud loyaliste. La relance du processus électoral a échoué au début de l'année 2010, après que Laurent Gbagbo a accusé la commission électorale indépendante (CEI) de fraudes sur la liste des inscrits. Il a ensuite dissous le gouvernement Soro ainsi que la CEI. 

"La récréation est finie"

Les soutiens du président et l'opposition s'affrontent depuis sur le traitement des contentieux de la liste électorale. dans le même temps, le camp Gbagbo s'oppose aux anciens rebelles des Forces Nouvelles (FN, le parti de Guillaume Soro), sur la question du désarmement. Guillaume Soro a accusé les partis politiques de bloquer le processus électoral en exigeant le dépôt des armes par les ex-rebelles avant le scrutin. "Le chef de l'Etat, que je sache, n'a jamais fait du désarmement un préalable à l'élection", affirme Guillaume Soro, poursuivant : "S'il s'agit de rassurer le camp présidentiel (...), j'ajoute ceci : au nom des Forces nouvelles, je m'engage à ce que, le jour J, aucun électeur ne soit empêché d'aller déposer son bulletin dans l'urne et qu'aucune urne ne soit escamotée".

Quant à la question de l'unité de l'armée, qui devrait découler des élections, le Premier ministre insiste pour qu'elle soit imposée à tous et respectée par chacun, notamment par les militaires issus de son propre camp : "La récréation est finie". "Il serait vain de s'opposer à la dynamique de l'unité retrouvée et au respect de l'autorité de l'Etat". Et d'ajouter : "Ceux qui seraient tentés d'enrayer la marche de l'Histoire l'apprendront à leurs dépens".

Retrouver l'interview complète de Guillaume Soro dans le numéro 2569 de Jeune Afrique, en kiosques du 4 au 11 avril.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 13:12

photo18360289514bb2fad6e2f34.jpgLe mercenaire français Jean-Jacques Fuentès, instructeur des forces aériennes de Côte d’Ivoire pendant le raid aérien sur la zone ex-rebelle en 2004, sera entendu aujourd’hui mercredi 31 mars 2010, sauf changement, par le juge d’instruction du tribunal aux armées de Paris, Florence Michon.

 

En attendant, le mercenaire Fuentès a fait des révélations sur le bombardement de Bouaké, au cours d’un entretien exclusif accordé au journaliste indépendant Alain Chabod. Selon le journal ‘’ Le Point ‘’ qui livre l’information, ‘’ Fuentes fait état d’un appel téléphonique parvenu la veille du raid à un officier ivoirien et émanant, au dire de ce dernier, de l’Elysée. Selon Fuentès, l’échange avec Paris aurait porté sur une désignation concertée de cibles, notamment un gymnase voisin du lycée Descartes, où devaient se réunir plusieurs cadres de la rébellion nordiste des Forces nouvelles ‘’. Si l’on s’en tient à cette révélation du mercenaire français, le camp français de Bouaké, qu’abritait le lycée Saint Viateur, et qui a été bombardé par les aéronefs ivoiriens, n’était pas la vraie cible. A en croire Fuentès, les pilotes des Sukhoï auraient reçu des instructions pour frapper une cible censée rassembler des responsables de la rébellion, qui avait attaqué le régime de Laurent Gbagbo. Cette révélation du mercenaire français remet en cause les objectifs évoqués par le pouvoir d’Abidjan qui a lancé l’opération ‘’ Dignité ‘’ en novembre 2004. Le régime de Laurent Gbagbo, dénonçant ‘’ un réarmement massif ‘’ des ex-rebelles à partir des vieilles cargaisons d’armes des conflits en Sierra Léone et au Libéria, avait en effet décidé d’y mettre fin. Instruction a été donnée au com-théâtre d’alors, Philippe Mangou, et à ses hommes ‘’ d’opérer des frappes chirurgicales ‘’ sur des cibles militaires. A la clé, il s’agissait de désarmer les ex-rebelles, en évitant des pertes en vies humaines. Le président Gbagbo disait même avoir informé l’Elysée des frappes que ses forces devraient effectuer dans les zones rebelles. Cette thèse est cependant battue en brèche par les dires du mercenaire Fuentès, qui semblent trahir un pacte secret entre Abidjan et Paris, pacte jugé ‘’ crédible ‘’ par une source judiciaire familière du dossier, souligne ‘’ Le Point ‘’. Qui poursuit que ce serait donc par erreur, en pensant viser les rebelles, que les deux appareils ivoiriens auraient frappé la base française. Voilà qui révèle que le bombardement du camp français de Bouaké, qui aurait fait 10 morts, dont 9 soldats français de l’opération Licorne, n’était rien d’autre qu’une bavure. Dans tous les cas, les enquêtes se poursuivent, tant au niveau de la justice française que de la justice ivoirienne. Le procureur militaire Ange Bernard Kessi a déjà effectué plusieurs missions à Paris pour interroger des personnes citées dans l’affaire. Récemment, la justice ivoirienne a émis le vœu d’entendre la ministre française Michel Alliot Marie, qui avait le portefeuille de la défense au moment de l’opération ‘’ Dignité ‘’. Alliot Marie qui a également été convoquée par le tribunal aux armées de Paris, s’est dit disposée à répondre à cette convocation. En attendant, c’est le mercenaire Jean-Jacques Fuentès qui sera entendu aujourd’hui.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 12:39

030032010193700000000soro.jpgAlain Lobognon, un proche du Premier ministre Guillaume Soro, a déclaré que le blocage des activités de la Commission électorale indépendante (CEI) provenait de l'attitude des partis politiques. Son mouvement, les Forces nouvelles (FN), est toujours au centre d'une polémique sur le désarmement.

Un proche du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a accusé mardi les partis politiques de bloquer par leurs désaccords le processus électoral censé aboutir à un scrutin présidentiel reporté depuis 2005.

"La reprise du contentieux dépend des partis"

"Ce sont les partis politiques qui bloquent les activités à la Commission électorale indépendante (CEI)", a affirmé lors d'une rencontre avec la presse Alain Lobognon, conseiller de M. Soro, chef du gouvernement et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). "La reprise (du traitement des contentieux sur la liste électorale) dépend avant tout des partis politiques", a-t-il expliqué.

Le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année, à la suite d'accusations de "fraude" sur la liste des votants portées contre son ancien président par le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Cette crise a abouti en février à la dissolution par M. Gbagbo de la CEI et du gouvernement. La commission renouvelée n'a pas encore relancé les opérations électorales, alors que le camp présidentiel et opposition s'affrontent notamment sur les modalités du contentieux.

Échéance théorique

Les derniers développements rendent purement théorique l'échéance de "fin avril-début mai" fixée pour la présidentielle. Ce scrutin, sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, est censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002.

"Les élections en 2010, moi je pense qu'on peut les faire", si l'on parvient à établir une liste électorale définitive puis distribuer cartes d'identité et d'électeurs, a dit M. Lobognon.

Alors qu'une polémique fait rage sur le désarmement des FN, dont les pro-Gbagbo font un préalable à la tenue de l'élection, le conseiller n'a pas cité cette question parmi les "conditions liées au scrutin". Il a cependant assuré que "deux mois avant les élections, on doit avoir bouclé les questions concernant le désarmement", comme prévu par le dernier accord de paix.

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:15
Conference_Affousy-20-7--20-Large-.jpgABIDJAN, - L`ex-rébellion ivoirienne, dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro, a affirmé lundi à Abidjan que le désarmement des ex-combattants n`était pas un "préalable" à la tenue de l`élection présidentielle officiellement prévue fin avril-début mai.

"Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle
et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation", a déclaré
Me Affoussy Bamba, porte-parole de l`ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN),
lors d`une conférence de presse.

C`est un "processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) qui
se poursuit après l`élection présidentielle" a-t-elle poursuivi, dénonçant les
"sorties contre-productives de certains" proches du président ivoirien Laurent
Gbagbo.

Les partisans de M. Gbagbo réclament régulièrement avant le scrutin, le
désarmement de l`ex-rébellion et la réunification du pays divisé depuis le
coup d`Etat manqué de septembre 2002 en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par les FN.

L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à L`Onu, Alcide Djédjé, a déclaré mercredi
que "le désarmement et la réunification" du pays constituaient un "défi
important à relever pour aller à des élections crédibles".

"La Côte d`Ivoire est une et indivisible. L`Onu ne peut pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d`accès
aux partisans d`un des candidats sur une partie du même territoire", a affirmé
M. Djédjé devant le Conseil de sécurité, selon une copie de sa déclaration
parvenue à l`AFP à Abidjan.

Sans cesse reportée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005,
l`élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué
de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé
par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).

Après l`abandon de la dernière date officielle (novembre 2009), aucune
nouvelle date n`a encore été fixée.

Selon le dernier calendrier arrêté sous l`égide du médiateur et président
burkinabè Blaise Compaoré, l`élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d`ici juin.
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 11:39

Image 0081Le séminaire de mise à niveau des Commissaires centraux de la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait débuté le 17 mars dernier a pris fin hier par des résolutions.

Dans son discours de clôture, le président de la CEI a une fois de plus fait appel à la confiance des Ivoiriens pour un processus électoral bien conduit. Selon Youssouf Bakayoko, c’est le thème sur le fonctionnement de la CEI et ses méthodes de travail qui a fait l’objet de débats parmi les six thèmes traités, insistant sur le souci de l’indépendance de l’Institution.

Le patron de l’organisation des élections a insisté sur sa volonté et celle de la CEI à ne point improviser mais plutôt à aboutir à des élections transparentes, crédibles et incontestées. «Je comprends l’empressement de certains à vouloir aller à des élections immédiatement. Toutefois, je leur demande de continuer à nous faire confiance », a déclaré Bakayoko, engageant la CEI à ne pas laisser le temps au temps, c’est-à-dire, à ne pas traîner les pas de façon délibérée. Terminant son propos, il a demandé aux séminaristes, de demeurer en tout lieu et en tout instant, fidèle à leur serment et à leur neutralité. « Notre credo est et demeure tout pour les élections transparentes », a-t-il rassuré.

Ce séminaire, notons-le, avait pour objectifs de permettre aux Commissaires centraux de s’approprier l’esprit, les principes de fonctionnement d’une Commission électorale, les textes applicables à son fonctionnement et au processus électoral, de faire le bilan du fonctionnement de la CEI et prendre les mesures correctives nécessaires, et de faire le bilan des Opérations et dégager les perspectives.
Les Commissaires centraux ont fait durant ces trois jours, plusieurs propositions et recommandations à soumettre à l’examen du Bureau et de la Commission centrale dûment réunis. Celles-ci, au nombre de treize, sont relatives entre autres au respect et à l’application des textes, à l’effort de respect des règles d’éthique et de professionnalisme, à l’amélioration des rapports avec les partenaires, à la restauration de la confiance, à la reprise du contentieux…
Ce qui voudrait dire que la reprise du processus électoral n’est pas pour maintenant, avec l’annonce de l’examen des propositions par le Bureau et la Commission centrale
Par Notre Heure

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 13:10
conseil (5)A quoi s’occupent les ministres sortis du premier gouvernement de Guillaume Soro ? C’est à cette interrogation que nous avons tenté de répondre dans ce dossier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos anciens ministres ne chôment pas tous. Loin de là.
Patrick Achi étudie les projets
Après le travail, le repos. Même s’il n’a pas demandé à partir du ministère des Infrastructures économiques, Patrick Achi met à profit son « chômage » pour se reposer. Mais, surtout, pour accorder du temps à ses parents et amis. L’homme dont le passage à la tête de ce ministère fait presque l’unanimité, quant à son efficacité, n’avait pas, selon l’un de ses proches, beaucoup de temps à consacrer à ceux-ci occupé qu’il était par ses déplacements hors du pays. Mais Patrick Achi ne fait pas que se reposer. Après avoir été célébré par la population du département d’Adzopé, plusieurs invitations sont sur la table de l’ancien ministre. « Des populations, à l’ouest comme au nord, veulent lui dire merci pour avoir permis leur adduction en eau potable. On parle beaucoup des routes dont il est à l’origine du bitumage, mais il a soulagé de nombreuses localités dans ce domaine », a confié ce proche. Qui a ajouté que le ministre qui est expert en projet, avait mis en veilleuse les activités de son cabinet au profit de son travail dans le gouvernement. Il retournera à ses premières amours », a conclu notre interlocuteur.
Youssouf Bakayoko cherche la date de l’élection
Il est de loin le plus visible et le plus actif - le plus stressé aussi peut- être - de tous les ministres qui sont partis à la faveur du remaniement. De l’ancien bloc ministériel qui abritait son ministère au Plateau, l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne, a débarqué dans la villa « Angoua Koffi » aux II-Plateaux. Où il occupe la présidence de la très mouvementée Commission électorale indépendante (Cei). Désormais « monsieur élection », Youssouf Bakayoko qui est toujours sous le feu des projecteurs - plus que quand il était ministre - a la lourde charge de donner à la Côte d’Ivoire, l’élection qu’elle attend depuis maintenant dix ans de crise politico-militaire.
Allah Kouadio Rémi retourne à la pharmacie
Au ministère de la santé, Allah Kouadio Rémi n’était pas loin de son métier de pharmacien. La reconversion, après le départ du ministère, n’aura donc pas été pénible. Il continue également d’être au-devant de la scène politique au sein de son parti. Comme ce sera le cas dimanche au cours de l’Assemblée générale ordinaire de la JPdci à laquelle il est l’invité d’honneur.
Amah Marie Tehoua observe 
«Au Pdci, on n’est pas nommé à des postes de décisions aussi facilement ». Ainsi a expliqué un proche du parti doyen, les activités des anciens ministres du Pdci. Amah Tehoua, ancienne ministre de l’industrie et de la promotion du secteur privé, continue de travailler pour son parti. Et, avant d’être appelée à d’autres responsabilités, elle se contentera des honneurs que lui fait la population conformément à son statut de ministre. Comme ce sera le cas samedi à Bongouanou où la population compte célébrer l’ex-ministre.
Fatoumata Hamza Bamba vise l’humanitaire 
En rupture de banc depuis bien longtemps avec sa famille politique, le Mouvement des forces d’avenir (Mfa) d’Anaky Kobena, Fatoumata Hamza Bamba, ancienne patronne du ministère de la reconstruction et de la réinsertion n’a aucune activité politique en ce moment. Ce qui explique qu’on n’entend pas parler d’elle depuis son départ du gouvernement. A en croire l’un de ses anciens collaborateurs au ministère qui a soutenu que toutes ses activités sont « purement privées », Hamza Bamba aurait confié vouloir prendre du recul avant de se lancer dans une quelconque affaire. La qualiticienne serait en train de préparer la prolongation de son travail au ministère. « Elle entend s’investir dans des actions sociales à travers la réinsertion », a révélé notre interlocuteur selon qui une Ong est en voie de création à cet effet. 
Hubert Oulaye reprend le conseil général
Des proches du ministre sortant de la Fonction publique et de l’Emploi disent qu’il est à Abidjan. C’est le « repos » pour lui, après son retrait « inattendu » du gouvernement. Hubert Oulaye est député pour la commune de Guiglo dont il est originaire. Il pourrait reprendre la route de l’Assemblée nationale, pensent ses proches. En attendant, qu’il reprenne sa place dans l’hémicycle, le président qu’il est du conseil général de Guiglo va « renouer » avec cette structure. Une passation de charge est prévue, à cet effet, dans les prochains jours, avec le Dr. Gui Tiéhi Jean Claude, qui la gère. Le 10 avril prochain, les populations, et militants du Fpi, de Guiglo et de la région du Moyen-Cavally rendront publiquement hommage au ministre. La cérémonie d’hommage sera parrainée par Aboudrahamane Sangaré et présidée par le ministre Emile Guiriéoulou. 
Le Pr Dano Djédjé a revêtu la blouse blanche
Ses anciens collaborateurs confient qu’il se « consacre » à l’enseignement. « Même quand il était ministre de la Réconciliation nationale et des relations avec les Institutions, il donnait des cours », a insisté un proche. Tous les lundis et mardis, le Pr Sébastien Dano Djédjé spécialiste en toxicologie, dispense des cours à la faculté de pharmacie de l’université d’Abidjan. Une anecdote, raconte un interlocuteur, « il y a une dame qui est venue pleurer chez lui quand on l’a remercié du gouvernement. Le ministre s’est étonné de la réaction de sa visiteuse et lui a demandé pourquoi elle pleurait. Il lui dit, quand on te nomme, attends-toi à être remercié ». Outre la blouse blanche, le ministre a revêtu aussi le costume de député de Gagnoa commune. Le directeur départemental de campagne (Ddc) qu’il est également, poursuit ses activités politiques. Le week-end, il était en précampagne à Agboville.
Dr Mabri Toikeusse fait conseiller spécial
Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) n’est pas très loin du ministère des Transports. Il apporte ses conseils avisés d’ancien ministre des Transports à son successeur Albert Flindé, cadre de l’Updci, dont il est le « conseiller spécial », dit-on. Le week-end dernier à Man, il disait que sa « profession première, c’est désormais la politique ». C’est à cela qu’il devait effectivement se consacrer le week-end prochain dans le cadre d’une tournée du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Gagnoa, Daloa, Divo, quand un deuil (un accident de la circulation qui a fait trois morts dans ses rangs) a interrompu son agenda. Hier, Albert Mabri Toikeusse a rendu visite aux blessés et, dans l’après-midi il a apporté sa compassion aux parents des défunts. 
Amadou Koné : Le repos
De source proche de lui, l’ancien ministre de l’Intégration, Amadou Koné, serait hors du pays, depuis qu’il a transmis les dossiers chauds de son département à son successeur. Il aurait effectué ce voyage pour se reposer. Il faudrait donc attendre son retour pour savoir ce qui va l’occuper.
Youssouf Soumahoro coupé de tout contact
Aucune information ne filtre, en ce qui concerne les occupations actuelles de Youssouf Soumahoro. Mais vu que ses collaborateurs se sont félicités de le voir partir, il n’est pas exclu que lui aussi mette à profit son retrait pour se reposer.
Louis-André Dacoury-Tabley: Aucune nouvelle
Depuis belle lurette, il était difficile d’avoir des nouvelles de l’ancien ministre des Victimes de guerres. Notre tentative pour connaître son agenda a donc vite tourné court. 
Amadou Gon Coulibaly : A plein temps dans la campagne d’ADO
Amadou Gon Coulibaly, maire de Korhogo, a fait son entrée au gouvernement au lendemain de l’Accord de Linas-Marcoussis, c’est-à-dire en janvier 2003. Il aura donc passé près de sept ans au gouvernement. Ayant été récusé par Laurent Gbagbo à la faveur de la formation de l’actuel gouvernement, l’ancien ministre de l’Agriculture a décidé de se consacrer un peu plus à sa ville où il passe désormais le plus clair de son temps. Son agenda est également meublé par la campagne de son mentor, Alassane Ouattara, dont il est le directeur national de campagne.
Hamed Bakayoko : La nouvelle recrue de Guillaume Soro
A peine sorti du gouvernement où Laurent Gbagbo ne voulait plus le voir, Hamed Bakayoko s’est trouvé un point de chute : la primature, aux côtés de Guillaume Soro dont il est devenu depuis peu le conseiller spécial. C’est depuis 2003 que le directeur national de campagne d’Alassane Ouattara, chargé de la jeunesse, est entré au gouvernement de réconciliation nationale dans lequel il s’est vu confier le ministère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Libéré de ses occupations gouvernementales, Hambak s’active davantage sur le terrain, espérant par cette débauche d’énergie, contribuer à l’élection de son mentor.
Marcel Amon Tanoh: La discrétion
Il est difficile même pour ses anciens collaborateurs au ministère de la Construction et de l’Urbanisme de savoir précisément ce qui meuble le quotidien de Marcel Amon Tanoh qui ne déroge pas à son habituelle discrétion. Nonobstant cela, l’ancien ministre de la Construction et de l’urbanisme, Marcel Amon Tanoh, ne devrait pas avoir un agenda fondamentalement différent de ses « amis » républicains sortis du gouvernement Soro 1. Lui aussi, si on en croit certains cadres de son parti, le Rassemblement des républicains (Rdr), a décidé de voir l’aspect positif de son départ du gouvernement. Il serait, selon ces sources, en train de réadapter son emploi du temps, relativement à sa fonction de directeur national de campagne d’Alassane Ouattara, chargé de la zone d’Abidjan.
Dr Daniel Aka Ahizi: Retour aux affaires
Quoiqu’il ne faisait pas partie des personnalités de l’opposition récusées par Laurent Gbagbo, l’ancien ministre de l’Environnement, Dr Daniel Aka Ahizi, a été sorti du gouvernement par sa formation politique, le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), au nom de la rotation des cadres. Déchargé des affaires de l’Etat, cet enseignant d’économie est retourné à ses activités privées. Il n’écarte cependant pas de « reprendre la craie».
Par Nord-Sud 
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 14:09

Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé de M. Y-J Choi, Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d'Ivoire, sur la situation dans ce pays. Les membres du Conseil ont rappelé leurs précédentes déclarations et ont exprimé leur préoccupation face aux retards persistants du processus électoral depuis janvier 2010.

 Ils ont appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à relancer ce processus sans délai et à rester dans le cadre de l'Accord politique de Ouagadougou et des accords de paix antérieurs que le Conseil de sécurité a approuvés. Ils ont salué et soutenu le rôle joué par le Facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, et l'ont encouragé à poursuivre ses efforts pour soutenir le processus de paix en Côte d'Ivoire. Ils ont aussi salué le rôle joué par l'Union africaine et par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

Les membres du Conseil ont en particulier appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à apporter leur plein soutien à la Commission électorale indépendante afin d'aboutir à la liste électorale définitive dans les prochaines semaines. Ils ont souligné que la liste électorale provisoire de 5,3 millions d'électeurs a été approuvée par les membres du Cadre permanent de concertation, certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général et saluée par le Conseil de sécurité. Ils ont aussi souligné que les élections devaient être organisées aussi vite que possible et conformément aux engagements existants agréés par toutes les parties et soutenus par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1911 (2010).


Les membres du Conseil ont appelé tous les Ivoiriens à ne pas recourir à la violence et à respecter pleinement les droits de leurs compatriotes, notamment durant le processus électoral. Les membres suivront de près la situation, y compris les conditions de sécurité sur le terrain et les progrès du processus électoral.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 20:41

Cote d'Ivoire drapAvec les dernières déclarations plutôt optimistes de Guillaume Soro. Cité notamment par Le Nouveau Réveil , le Premier ministre assure « qu’il est possible de faire l’élection (présidentielle). Profitons de l’accalmie qu’il y a et de la tranquillité qu’il y a pour faire les élections. Je plaide pour des élections rapides », affirme-t-il. Des déclarations prononcées après la réunion ces derniers jours des Forces Nouvelles à Bouaké, un séminaire dirigé par Guillaume Soro en personne, le secrétaire général du parti.

Toutefois, le chemin vers un éventuel scrutin risque d’être encore long… Avec une embûche de taille, relève le quotidien Nord-Sud « la question du contentieux qui continue de diviser ». A savoir, la composition des listes électorales. Avec d’un côté, les partisans de Laurent Gbagbo qui, explique le journal, « entendent vaille que vaille poursuivre leur croisade contre la liste électorale provisoire aux fins d’en extirper les fraudeurs, et de l’autre, le RHDP (l’opposition) qui invite son adversaire à se conformer au mode opératoire. »

Bref, le malaise persiste malgré le récent renouvellement de la CEI, la Commission électorale indépendante…

Pouvoir et opposition dans le même sac ?

Et L’Inter , autre quotidien ivoirien renvoie pouvoir et opposition dos à dos… « Les vrais ennemis des élections de ce pays commencent à se désigner eux-mêmes, affirme le journal. Un camp présidentiel qui, malgré toutes les assurances qu’il donne publiquement, fait tout en privé pour retarder au maximum l’échéance électorale ; une opposition politique complètement ménopausée au niveau des idées et des actions à mener pour bousculer ce pouvoir qui s’accroche, et qui se fait complice malgré elle de tout ce que fait le camp présidentiel ; et une société civile, poursuit L’Inter, devenue subitement aphone quand elle n’est pas carrément à la soupe. Avec cette panoplie, que veut-on espérer pour la Côte d’Ivoire en termes de sortie de crise ? Après le 30 novembre 2008, le 29 novembre 2009, le délai `fin février début mars 2010`, et le nouveau délai pour `fin avril début mai 2010`, une autre date aura vécu dans ce pays », s’exclame L’Inter.

La présidentielle à l’automne ?

En effet, estime Le Républicain au Mali, « les Ivoiriens doivent encore s’armer de patience, avant de se rendre aux urnes. La période allant de la fin avril à début mai, encore proposée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation, tenue à Abidjan, n’est malheureusement pas une date immuable. La preuve, il se murmure dans certains Etats Majors politiques que des démarches souterraines sont en cours, dans le but de reporter les élections au 30 Octobre 2010. »

Alors pourquoi ? Et bien, affirme Le Républicain, le camp présidentiel veut absolument repousser le scrutin après les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance, en août prochain… « Le camp présidentiel qui, explique-t-il, compte engranger les dividendes de ce grand événement » et qui veut donc «organiser ce cinquantenaire avant de se décider à mettre le fauteuil présidentiel en compétition. De sources dignes de foi, assure Le Républicain, des émissaires du FPI auraient déjà pris le chemin de la négociation silencieuse auprès de certains Etat Majors politiques pour obtenir leur accord en vue de reporter les élections à la date du 30 Octobre.»

Par Frédéric Couteau

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